Le temps passe la vie défile et nous pendant ce temps, que faisons nous ? Chut, on parade ! Et ça marche, ça marche, ça marche… D’un seul coup tout s’arrête, QUE LA PARADE COMMENCE !
Perdu dans un voyage intérieur, je parade en gardant ces quelques notes en tête : je marche, j’avance debout, toujours en action, je me cache de la plus belle des manières, c’est vrai je me déguise souvent… Je parade pour finalement paraître vivant, le tout en évitant les coups.
Désormais, je parade pour vivre ou vis simplement au rythme de la parade… Aussi, je m’applique au plus important : prendre ma juste place, incarner « mon vivant ». Et, comme beaucoup, au fil d’un été sportif, assis sur le Mont Olympe, je perçois que vivre peut aussi être comme un sport de combat !
Désormais, au milieu de la clameur populaire et d’une immense ferveur, j’apprivoise la solitude des champions… Derrière le masque de parade, je repars en quête d’intégrité, ma seule obsession est bien de me retrouver, de triompher avec dignité ! Au fil d’une estime de soi brulante : « Plus le temps passe / Plus je m’essouffle / Plus le temps trace / Plus je découvre que j’ai qu’un but dans la vie, c’est d’être bien avec moi-même. »
Alors, en sportif, prêt à la riposte, bien souvent sur la défensive, je m’interroge : pourquoi lutter ? A l’aube de mes 40 ans, la vie m’invite à faire un pas de côté pour être capable d’apprécier ce qui peut s’apparenter à la plus belle des rencontres.
Aussi, en cette année 2023 / 2024, je continue mon chemin…
Je m’exerce à l’art délicat de marcher silencieusement vers l’être que je suis.
2023
4 brèves pour 4 mois
4 états pour parader jusqu’à moi !
Septembre 23 : Pâle septembre
Je plonge dans la rentrée, puis d’un coup je quitte un couloir et bascule dans autre chose. Je lâche le fil et répond à l’invitation d’un voyage intérieur qui va durer longtemps. « Pâle Septembre, comme il est loin, le temps du ciel sans cendres, il serait temps de s’entendre… « . Mais au fond, il est si difficile de revenir à soi, jusqu’au saut final !
Octobre 23 : Une pause sans fard, sans FAB !
Le ciel est bas et mes yeux sont humides quand ils croisent des soleils orange enfermés dans des sucettes Decaux. Aïe, je reste accroché à mon FABuleux Destin, même si je continue à penser qu’on m’a un peu volé mon rêve orange.
Novembre 23 : Tendres pensées…
Dans les nuages… L’avenir ne se fera pas sans moi, « laisse passer la tempête on est plus fort que ça ! » Souvent, le quotidien est triste et d’un coup un souffle doux, un moment de tendresse soufflé par les lèvres rouges carmin / romarin la chanteuse Rosemary Standley !
Décembre 23 : Rire de tout !
Entre Toulouse et Bordeaux, enfermé dans mes refuges artistiques avec :
– l’hilarante Doully dans « Hier, j’arrête » – du cash au 3ème degrés,
– l’élégant Fary qui lance un « aime-moi, si tu peux » !
– l’absurde Jérôme Niels qui se donne en spectacle…
Vais-je retrouver avec eux le goût de rire ? Pour le savoir… RDV en 2024.
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