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De la terre à la lune

12 août 2023

Impressions sur juillet 23
à la Une : mobile dans les bureaux de Gotham – Atelier Poste 4 à Strasbourg

Dernières encablures avant l’été, courrons, courrons, respirons, respirons ; appelons le courage pour tenir bon, bondir, rebondir et finalement ouvrir un nouveau chapitre.
De la terre : Partir d’une nature féconde et inspirante qui soutient toujours le projet culturel de notre Scène nationale. Ou quand les théâtres de verdure nous poussent à interroger les possibles et accueillir encore de nouvelles pensées, de nouvelles écritures, de nouvelles propositions. Profusion !
A la lune : Lever les yeux au ciel et contempler un astre plein et inspirant qui éclaire nos vies et plane sur la nouvelle édition du FAB 23 : résolument ancré, engagé. En un mot, suisse et lunaire !

Des émotions à vol d’oiseau…

Pour moi, cette saison 23/24 sera l’occasion de :
– transcender la marche et recevoir Anne Teresa De Keersmaeker,
– ressentir et interroger nos sentiments,
– chercher et maintenir son équilibre,
– rester en mouvement : entre tango, hip-hop et autres intentions…,
– explorer des enjeux sociétaux : politique et environnement, espoir et utopie, pouvoir et masculinité…,
– retrouver la Horde et revisiter la danse contemporaine – une pensée coup de cœur pour les « Indomptés » de Brumachon (1992 -,
– repousser la danse dans un langage universel avec Mehdi Kerkouche,
– dompter le courage rebelle de Carmen / fougueuse Rosemary Standley 
– (re)donner une place au texte et à la parole avec Tiago Rodriguez,
– et toujours garder le rythme, conserver de la densité et de la légèreté.

La lune est là, comme une orange !

le FAB s’ouvrira sous la Pleine lune en bord de Garonne. En octobre 23, nous avons rendez-vous avec la lune pour rendre hommage à un astre, à la présence de l’eau qui a littéralement donné naissance à la Ville.  Et pour que la magie dure, une seconde lune restera ronde et brillante tout au long du festival ! – Allons, visons la lune… – Les visages énigmatiques de la Compagnie Foco Alaire nous guideront lors d’une étrange procession vers le Pont Chaban Delmas qui fête ses 10 ans cette année. Nous traverserons alors le fleuve pour naviguer entre passé et avenir, dans un chantier enchanté – grâce au piano vertical d’Alain Roche

Puis il y aura la fougue de la Suisse : la horde dans les pavés / le collectif Ouinch – Ouinch. et beaucoup d’autres. Affaire à suivre…

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Et un jour, brusquement la nuit… Depuis le 30 août, me voilà plongé dans une zone de turbulence ; une zone grise. Texte rédigé en décembre 23, porté par mon attachement pour les projets artistiques défendus et développés.

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2021 – Des mots à venir !

31 janvier 2021

Pour les Voeux 2021, une nouvelle édition, une nouvelle invitation : je prends la pose sous l’objectif de Max DUBOIS.
Notre rencontre ? Je me rappelle très bien de cet apéro de décembre qui devait absolument finir à 18h, avant le couvre-feu. De confidences en confidences, on a gagné en proximité, mais il nous a été difficile de de retenir qu’une seule idée. Finalement, nous étions tout deux d’accord pour tester et s’amuser. Le résultat ? Désormais vous le connaissez une séance ludique au Studio P.R.O.J.O : rouge & bleu en duo, entre jeux d’images & jeux de mots. Mais qu’est ce que ces voeux nous racontent derrière cette photo ?

Janvier / Top départ !
Très bonne année à toutes et tous,
prenons bien garde de ne pas louper le début de l’histoire.

D’hier à aujourd’hui, les mots sont nos vies : qu’ils soient forts ou fragiles, mâchés ou susurrés, ils restent là comme autant de traces, de tâches fixées ou de pensées gravées pour témoigner de toutes nos histoires, émotions et faits passés. Car oui, nos vies sont faites de mots / de maux / de mois / d’émois… Il y a ceux qui nous blessent, ceux qui nous caressent et enfin ceux qui nous invitent à tourner une page : repartir de zéro !
2000 et 21 nuances de vie : à nous d’écrire les mots à venir pour poursuivre nos partitions personnelles, nos lettres intimes, nos cartes postales amicales et autres récits collectifs :

Encore une histoire, dis, encore une histoire, la dernière
Encore un soir, encore 1 an pour vivre à fond.
Les 12 prochains mois, et toi, comment tu les vois ? Allez racontes !

2000 et 21 nuances de bleu – de blues
Pour ressentir tranquille, il y a toujours les maux :

« Tu la vois la pandémie ? »
Covid-19 la suite en préambule, cette année nous propose toujours de porter le masque, de soigner les maux par les mots. Rassurons-nous, il ne nous est pas encore interdit de croire au renouveau. Aujourd’hui, « tenons ensemble », n’abandonnons rien.
Tout le monde semble compris, mais rares sont les soutiens, les accompagnements, les simples gestes de solidarité. Confinés, repliés, en solitaires, attendons…  Peu de rendez-vous entre-nous, l’essentiel semble ailleurs, suivre le couve feu, apparaître au balcon applaudissons la course au vaccin !

2000 et 21 nuances de rouge – de fougues
Pour réagir utile, il y a toujours l’émoi :

« À quoi bon crier ? »
Suivant les mots de Tatie Jambon : « je vois les formes et les couleurs, comme un artiste, un amateur et j’imagine un monde plus beau, je tiens ma vie au bout du stylo ». Alors demain, il s’agira de calmer l’art du discours, en préférant celui du témoignage. Jamais agir sans réfléchir, privilégier le faire et cesser enfin de le dire. En un mot, j’aspire à agir en pensant, mais surtout créer pour participer, transformer, évoluer et même panser.
Au programme, en 2021, je ne lâche pas les mots… caché dans l’ombre et loin des feux de l’égo, :
– j’espère apporter plus de sens dans la com’ et dans la culture
– j’espère encourager davantage les projets aux dépens des paroles,
– j’espère transformer instinctivement les idées en actions.
Vivre pour écrire, écrire pour exister, exister pour acter, en n’oubliant pourtant pas d’être utile : soutenir, encourager, accompagner au delà de briller. Sans être un saint, juste un humain plutôt sain qui  se laisse la possibilité de réussir comme de faillir, toujours progresser. Et vous, des résolutions pour mener vos révolutions  ?

Osons, 2020 + 1, pour aller de l’avant :

Si Ecrire c’est AGIR, tâchons de trouver les « bons mots »
pour envisager un meilleur à venir.

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Comme un lundi…

15 janvier 2018

Édito #1 : le 15 janvier, moi ? ça va…

Parce que le 15 janvier est désormais connu du monde entier comme le jour le plus déprimant.
Ce matin où moi aussi j’ai osé dire NON !
Certains diront  : « C’est pas trop tôt. » / D’autres penseront : « Jamais trop tard. »
Evidemment, quelques-uns y verront une de mes bonnes résolutions, mais peu se douteront qu’il s’agit simplement d’un mal de saison. En 2018, le Zen News est de retour. Désormais, il ne mâche plus ses mots.

 

Déjà le dimanche soir sentait le blues
… l’eau du bain, le bain de mousse,  les mousses de bulles, la bulle de blues.

« On ne met pas la table, on ne fait pas un vrai dîner. Chacun va tour à tour piocher au hasard de la cuisine un casse-croûte encore endimanché – très bon le poulet froid dans un sandwich à la moutarde, très bon le petit verre de bordeaux bu sur le pouce, pour finir la bouteille. Les amis sont partis sur le coup de six heures.Il reste une longue lisière. On fait couler un bain. Un vrai bain de dimanche soir, avec beaucoup de mousse bleue, beaucoup de temps pour se laisser flotter entre deux riens ouatés, brumeux.  Le miroir de la salle de bains devient opaque, et les pensées se ramollissent.
Surtout ne pas penser à la semaine qui s’achève, encore moins à celle qui va commencer.
Se laisser fasciner par ces petites vagues au bout des doigts fripés par la mouillure chaude.
Et puis, quand tout est vide, s’extirper enfin.
Prendre un bouquin? Oui, tout à l’heure. À présent, une émission télévisée fera l’affaire.
La plus idiote conviendra. Ah – regarder pour regarder, sans alibi, sans désir, sans excuse!
C’est comme l’eau du bain: une hébétude qui vous engourdit d’un bien-être palpable. On se croit tout confortable jusqu’à la nuit, en pantoufles dans sa tête.
Et c’est là qu’elle vient, la petite mélancolie. Le téléviseur peu à peu devient insupportable, et on l’éteint. On se retrouve ailleurs, parfois jusqu’à l’enfance, avec de vagues souvenirs de promenades
à pas comptés, sur fond d’inquiétudes scolaires et d’amours inventées. On se sent traversé.
C’est fort comme une pluie d’été, ce petit vague à l’âme qui s’invite, ce petit mal et bien qui revient, familier –  c’est le dimanche soir.
Tous les dimanches soir sont là, dans cette fausse bulle où rien n’est arrêté. Dans l’eau du bain les photos se révèlent. »

Philippe Delerm in, « La première gorgée de bière, et autres petits plaisirs minuscules »

Et d’un coup, c’est lundi…

Alors quand sonne le réveil, j’ai juste pas envie. La matinée se traine et quelque soit l’heure, je n’ai pas le coeur…

A 11h, j’ai beau inclure – croire en la reconnaissance valorisée, aux vertus du développement, à l’implication et à l’engagement ; j’ai beau compter sur la proximité et même aller jusqu’au bien-être. Rien ! –  ou déclure – frapper, taper, cogner, danser, marquer le temps de la séparation –, mes collègues ont beau être des Anges,  j’ai juste des envies de Nesting. Non pas de Nestea, ayant toujours préféré la fausse nature du May Tea, mais bien de Nesting.
S’il vous plait, offrez moi une RTT, un vrai moment de pause en français !

Offrez moi un moment de sitting, un vrai rêve en nesting : une journée pour rester chez moi, pour simplement rallongé le weekend ou totalement m’abandonner : « Je ne suis jamais bien nulle part, et il me semble toujours que je serais mieux ailleurs que la où je suis. »

Alors, donnez-moi le droit de déprimer franchement. Allez, faites-moi ce cadeau. Aujourd’hui, je ne subirai plus, je n’agirai plus non plus (promis je vais essayer). Me voilà un proactif de dépression, excusé par le calendrier et salué par la mondialisation. J’annonce, le 15 janvier c’est ma journée, c’est scientifique et prouvé : c’est le jour le plus déprimant de l’année !

  • forcément un lundi, premier jour d’une longue semaine,
  • plutôt vers la fin du mois, mais pas trop, quand le salaire n’est pas encore tombé,
  • quand les finances sont déjà au plus bas, quand on a déjà tout donné pour les dépenses des fêtes de fin d’année,
  • quand Noël est déjà loin et les résolutions du Nouvel An presque oubliées,
  • quand la météo ne semble pas vouloir nous aider.

Un jour déal pour entamer une démarche vers la reconnaissance névrotique : comprendre qu’aujourd’hui je ne suis pas à Paris, que je suis loin du Spleen et plus proche de Mike Brant que de Baudelaire : j’en suis même à accepter mes envies suicidaires.

En ce lundi 15 janvier, je n’ai plus grand chose à défendre, plus la fougue des grands projets, plus d’évenement à organiser, mes perspectives semblent limitées. Me voilà totalement largué, emporté par le règne du rien !

Mais rien est souvent ce que l’on fait de mieux – alors LESS IS MORE
Rien c’est ce que l’on dit de plus fort – alors SILENCE
Mais, si rien n’est pas rien, le rien peut sans doute évoquer autre chose. Le rien peut parfois être riche DU PLEIN ?

Réveillons-nous, il est 6h42, c’est 3ème lundi de l’année, celui où il fait bon déprimé car c’est fixé au calendrier. Comme c’est écrit, aucune envie de se forcer… Comme un lundi, il flotte aussi une envie saine,  celle de démarrer la semaine. Et pour le reste, croyez-moi, ça ira mieux demain.

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Quand la culture nous (r)apporte !

20 juin 2016

Le jeudi 16 juin dernier, l’APACOM et la Commission Com & Culture était heureuse de se rapprocher du Cac33 pour participer à un échange mêlant art, culture, mécénat, architecture… mêlant beaucoup de sujets. trop de sujets (?)
Justement, comment faire pour les introduire ? J’ai choisi de le faire de manière subjective, humoristique voire philosophique. En comptant sur la clémence des intervenants.

définir l’Art…

C’est concevoir à une activité fabricatrice de l’homme (par l’homme) ; c’est aussi entrevoir les techniques, de celles qui nous invitent à la connaissance, à la pratique d’une discipline intellectuelle… Mais, stop voilà qu’on entre dans la catégorie « Beaux-Arts » : de tout ce qui est étiqueté, où tout y est labélisé : on glisse doucement vers l’œuvre d’art. Nous pouvons l’apprécier comme la critiquer… A chacun sa passion de l’art : quand l’amour de l’art (celui qui apporte) cohabite avec « l’amour dollar » (celui qui rapporte).

envisager la Culture (en opposition à la Nature)…

C’est souvent y associer des comportements et y attacher une certaine idée de reconnaissance : « C’est sûr, c’est un homme de culture, il en a de la Culture ! »… Entre cultures légitimes et cultures populaires, à chacun ses déclics, de ceux qui nous font, qui nous portent et nous apportent…

Mais la Culture rapporte aussi : rappelons-nous qu’elle contribue 7 fois plus au PIB que l’industrie automobile. En 2014, elle ne représentait pas moins de 57,8 milliards d’euros, 670 000 emplois, et 3.2 % du PIB de la France. Pas de doute, la culture c’est vendeur !

le mécénat, ce n’est pas nouveau…

Tout commence il y a 13 ans déjà quand la “Loi Aillagon” tend à cadrer, accompagner les pratiques de mécénat culturel. Alors oui ! Pour bon nombre d’entre nous le mécénat culturel peut être un bon moyen pour communiquer autrement. Mais sait-on vraiment ce que recouvre ces actions, quels sont les intérêts pour vos structures (images, dispositif fiscal). Que suppose un tel engagement et comment le mettre en place ?

4rf29-logo_formulaire_copie « Le mécénat culturel : vecteur de développement de l’entreprise » publié le 29/11/2013 par l’APACOM

parler d’architecture…

Loin des postures et des signatures, c’est avant tout fabriquer, participer au « bien construire », défendre une certaine idée de la qualité de vie. C’est

considérer des objets, des images, des usages, mais aussi donner la parole à des archis, femmes et hommes de l’art, car architecte est un « métier d’art »… Allez sensibilisons d’art / d’art ! En architecture, on pratique et on donne à voir.

Mais pour que ce débat nous rapporte,
laissons la parole à nos ambassadeurs, à ceux qui nous apportent

4rf29-logo_formulaire_copie Retrouvez la synthèse des échanges…

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Curieuses invitations : échantillons 2014

6 décembre 2014

Tiens, c’est ma fête ! Aujourd’hui, mon téléphone sonne : 2 Curieuses !
« Pourquoi ne pas poser tes mots chez nous ? Tu as carte blanche, ça te tente ? Viens comme tu es, avec du toi dedans… »… Emu de cette « curieuse invitation », je me suis demandé, pourquoi moi, ici et maintenant ? Vraiment aucune idée.

Ne sachant pas quoi raconter, je me rappelle avoir regarder dans le rétroviseur. En ramassant mon passé, je me surprends alors à leur livrer des échantillons vécus. 2014 morceaux pour me raconter :


    • Quoi de mieux que plonger dans un bain de mousse, pour se remettre des émotions du mois passé ?
      Merci Matilde Monier, nous sommes déjà en FEVRIER !

    • En MARS, je me sens léger dans l’air de Pneuma, d’un blanc pur où l’émotion peut à elle seule incarner le sens.

    • 1er AVRIL je m’engage pour les « Agences Ouvertes » !!! Pour de vrai, sans blague, je cherche tout ce qui pourrait enfin rapprocher une agence de communication, d’un artiste en pleine action… Et Bordeaux se met à danser !

    • MAI, voilà que Pierre Soulages a enfin son musée, il nous invite à voir le noir derrière le noir…

    • Puis je poursuis ma route les pieds nus. Nous sommes déjà en JUIN !

    • Finalement, l’ETE est vite arrivé : dans la « Nuit 17 à 52 » où je découvre Christine and the Queens / Magnifique !

2014 – je suis trentenaire
et je marche tranquillement sur le chemin des Curieuses
Merci à Fabienne Félix & Emelie Gooding

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Est-ce vraiment mieux chez Keith & Anita ?

18 mai 2013

… Perso, je ne crois pas !

 

Perdu dans la « Nuit des Musés« , au milieu de choses intenses qu’il s’agit d’observer, choses trop vivantes pour les saisir parfois… Nous revoilà !
Je me revois prendre la température d’un « Printemps des Poètes » teinté d’une pluie à 23°C et vouloir brusquement me préoccuper du moral de la France… Comprendre, voilà encore et toujours une idée me plaît !
Mais attention, pour ne pas sombrer dans le misérabilisme évoquant la crise, ou une simple métamorphose qui génère de l’inquiétude, le Zen News préfère nous parler ou plus justement parler de nous. Au fond, ici, peu importe
l’état du pays… Ouf, une nouvelle fois sauvés par notre égo, on en vient à se poser d’autres questions :
Dans ce contexte perturbé, face à ces constats fluctuants, sommes-nous finalement les hommes de la situation ? Et nous dans tout ça, où sommes-nous ? et où en sommes-nous vraiment ? « … Dans une poubelle, le nez au ciel… Dans un hôtel au Sofitel… dans un brouillard, au fil de l’eau… à Zanzibar ou à Bordeaux« 
Tout l’enjeu serait alors de se situer pour mieux se cerner, pour ne pas perdre son intégrité ! Difficile ? Pas vraiment… Inutile de choisir un camp pour obtenir la solution, d’ailleurs le Maestro le chantera
bientôt à la radio : « Soit tu es l’un ou soit tu es l’autre, t’es un homme ou bien tu péris, tu peux choisir de ne pas être, de simplement pousser ce cri : ni l’un ni l’autre, je suis, j’étais et resterai moi« . Ainsi, enfermé dans
nos délires introspectifs, en politique comme en classe publique, on se retrouve parois où l’on veut  et toujours où l’on peut. Il se trouve qu’on aime souvent se poser où tout est tranquille, à l’ombre du fracas et où la vie scintille, où il fait finalement bon d’exister. Bref, il faut bien l’avouer, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer être en paix.
Comment et pourquoi ?… cette quête se fait souvent de manière inconsciente mais jamais sans adjuvant. Sur ce point, pour le « avec qui » et « avec quoi » on peut toujours compter sur Charles et Diana, sur Pimprenelle et Nicolas, sur Keith et Anita, ou même sur Bernard et Bianca… compter sur l’espoir ou d’autres trucs comme ça.
On quitte souvent le bien pour aller vers le mieux, mais quand tout va trop vite, on peut oublier de regarder autour de nous et s’oublier dans un monde qui ne nous ressemble pas. Alors est-ce qu’on est vraiment mieux chez Keith & Anita ? Difficile de répondre à Carla, nous ne savons plus ou ne savons pas… Et si nous en étions déjà plus là ?

 

Emportez par la vitesse du mois de mai, offrez-vous un monde à nuancer :

 

  • CÔTÉ ZOOM / évolutions et évaluations des actions de communication : heureux qui communique, et on se moque bien au fond de savoir à qui ? pourquoi ? On aime faire le buzz et penser au court terme et pourtant prenons garde à ne pas oublier que  les pas les plus grands se font toujours en réfléchissant… #humeur.
  • CÔTÉ COEUR / « je ne t’ai pas suivi, je t’ai trouvé, c’est totalement différent » et si vous acceptiez de vous faire accompagner « le temps d’une aventure« . Le dernier film de Jérôme Bonnel avec Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne.
  • PORTRAIT DU MOIS / Jacques PFISTER, grand patron de la Chambre de Commerce  et d’Industrie de Marseille et Président du collectif MP 2013, rêve en grand et partage notre engagement capital pour la culture. [à retrouver dans Faces B – N°4, p.32-33]
  • CÔTÉ VEILLE / Au fil d’un rêve « Triple C » : entre Connaissances, Culture et Communication…

  • Laissons parler les Réseaux Sociaux

 

 

 

 

 

« Danser le printemps à l’automne »

 

 

Quand début mai, « MY Global Bordeaux » rejoint « Papotiche » : Le sujet est vin chaud bouillant  !

 

 


Comme au mois de Mai, il n’y a pas de mai(s), aucune raison pour s’arrêter… 

RÉFLÉCHISSEZ un peu et AVANCEZ au mieux !
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Imaginez, inventez et pensez à côté !

30 novembre 2012

novembre 2012 :  en vis-à-vis, entre nous et les autres

« imaginez, inventez, pensez à côté ! »
« Lèche-Vitrine » in « Solange te parle – FENÊTRE« , 30/03/2012
parce que le monde entier s’infiltre par ta fenêtre sans ta permission.
retrouvez-là sur « facebook à carreau » & « surveillance 24/7« 

 

 

« A la fenêtre, l’élégance est de paraître ce que l’on est. Moi quand on me regarde, on ne voit rien du tout. Moi et Rien forment quand même une belle histoire ! Affolant non ? »

Nous voilà tous obligés de jongler avec les représentations pour vivre en société et finalement pouvoir envisager des liens entre nous et les autres. Parfois, on se trouve à l’écart pour observer le monde tout en nous laissant la possibilité d’interagir (par le dialogue, le jeu, le conflit…). Il nous arrive alors d’être tenté de prendre part à une « drôle de comédie » :  en agissant par mimétisme comme pour s’adapter à un certain vernis social, lui même dicté par des codes plus ou moins marqués (l’éducation, la société et ses influences, bref tout ce qui peut nous condamner à être normal). Au-delà, nous avons parfois même envie d’être actif pour les autres, vivre en rapport avec les regards extérieurs. Une mise en scène sociale paradoxale qui nous conduit à faire des choses pour se faire remarquer, sans se faire trop remarquer.

Matthieu DUPONT, « Semaine 24 : à la fenêtre« , 14/07/06.

 

Difficile alors de ne pas se perdre dans le jeu des perceptions, difficile de rester soit En effet, il est important de garder sa place dans la société (on parle d’intégration sociale), mais si se faire remarquer aux yeux des gens peut nous aider à exister, reste à savoir comment simplement sortir du lot en étant / en restant un être remarquable ?
Il ne s’agit pas ici de sombrer dans l’ego-trip, mais plutôt de prendre conscience de soi par rapport aux autres – analyser son rôle social, laisser tomber le contrôle de sa réputation et envisager d’autres priorités -. Sans se croire pour autant différent, libre à nous de mesurer la distance qui nous sépare du « vivre ensemble » : pour garder notre propre intégrité, pour ne pas se brader en répondant à un idéal social qui ne serait pas le notre, pour rester naturel(-le) en protégeant aussi notre singularité.
Ainsi, le Zen News revient... Sans avoir la prétention de comprendre le comment, de déterminer le pourquoi, le programme du moi(s) ne vous livre aucune recette de manière d’être, mais vous invite simplement à imaginer, inventer, voir penser de côté :

 

FRAGMENTS DE NOVEMBRE :

-« la Belle & la Bête » in « blog de l’Institut Magrez« , [en ligne] le 11/10/12.
-« visuel Novart 2012 » in « aqui.fr« , [en ligne] le 17/10/12.
-« communiqué, le grand-parc demain ! » in « le 308« , [en ligne] 11/12.
– « Maurane » in « l’express.fr« , [en ligne] le 24/08/10.
-« visuel 50 000* » in « arc-en-rêve« , [en ligne] 11/12.


  • Côté Zoom : dédiée à la création, aux émergences et nouveaux projets artistiques à Bordeaux, la 9ème édition de NOVART (du 15 au 30 novembre 2012) fut dédiée aux inventeurs. L’occasion d’apprécier les expressions contemporaines et toute la diversité des acteurs culturels de la ville. Juste le temps de « retenir NOVEMBRE pour revivre NOVART« , découvrez ma sélection. [à retrouver sur My Global Bordeaux].
  • Côté Veille : entre conférence et exposition, « de l’archi, de l’archi et encore de l’archi » avec :
    • l’exposition « 50000* » consacrée au projet des 50 000 logements autour des axes de transports collectifs conduit par la CUB. [du 9 juillet au 21 novembre à arc-en-rêve].
    • le workshop de l’ENSAP de Bordeaux / table-ronde : « Grand-parc, demain« , travaux et maquettes d’étudiants portant sur les problématiques du quartier du Grand-Parc : le vide et le plein, la centralisation d’équipements, une logique d’échelle et des phénomènes de densification / densité, des réinterprétations architecturales, des problématiques de lisières : entre continuités, cheminements et détournements… [le 8 novembre 2012 au 308 – Maison de l’Architecture].
  • Coté Coeur : difficile de passer à côté des superbes affiches de la nouvelle exposition, « La Belle & la Bête, regards croisés sur la beauté » – du 13 octobre au 27 janvier 2013 à l’Institut Culturel Bernard Magrez, -. Chacun sa motivation mais c’est décidé, malgré la pluie, nous partons la découvrir, et partageons avec vous nos réflexions… [une expérience à 4 mains menée avec Anne Quimbre pour MGB].
  • Portrait du mois : Très populaire, Maurane est devenue au fil du temps une artiste reconnue. Grande voix de la chanson francophone, elle affectionne les interprétations précises, les belles mélodies et les textes d’auteurs. [en concert le 16/11/2012 au Pin Galant – Mérignac].

  • Au fil du Flash-book, le flash-back de mon Facebook :*

04/11/2012 : « ma BO du Dimanche soir, accompagnée d’un doux moment photo/graphique : fiches après fiches, du visuel, de l’image … et WHAT ? »
07/11/2012 : « une nuit américaine entre Obama / Romney, un suspens partagé, entre élections et révélations… »
09/11/2012 : « Demain, je ne sais plus rien, une pièce sur l’isolement, celui du corps et de l’esprit… Une belle performance, ce vendredi à Eysines ».
13/11/2012 : « la mode se démode, le style jamais, disait Coco Chanel, et pourquoi ne pas porter cette petite veste noire ? »
14/11/2012 : « chapeaux ! lancement de My Global Bordeaux au Node… »
17/11/2012 : « Bravo aux 3somesisters pour la sortie de leur 1er album, BIG BANG ! »
26/11/2012 : « dernière semaine de novembre, entre lancement et aboutissement : menu varié à partager ! je garde une part de choix à Marlene Dulaurans 😉 …


Créations, récréations, architecture, ville en mouvement…
Rapprochons nous de l’existence de l’être, en ouvrant nos fenêtres !

 


SHANGHALTF, « Tu me proposes, fenêtre étrange« , 2006

Tu me proposes, fenêtre étrange, d’attendre ;
déjà presque bouge ton rideau beige.
Devrais-je, ô fenêtre, à ton invite me rendre ?
Ou me défendre, fenêtre ? Qui attendrais-je ?Ne suis-je intact, avec cette vie qui écoute,
avec ce coeur tout plein que la perte complète ?
Avec cette route qui passe devant, et le doute
que tu puisses donner ce trop dont le rêve m’arrête ?
iner Maria RILKE (1875-1926) 

 

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Ce soir, je me ré-recommande à vous…

29 novembre 2012

 

Avant-Propos : « ce soir, je me ré-recommande à vous… »

 

après des questions, des hésitations, d’autres contributions…
des mois sans moi / des hauts trop chauds  / des bas sans mots,
enfin, nous nous retrouvons !.. 
Même si je caresse l’espoir de rattraper un jour le temps perdu, en complétant des brouillons impulsifs ou en formalisant 7 promesses inachevées : 

– avril : « la vie n’a vraiment rien d’un jardin londonien… » 

– mai : « et si justement, il n’y en n’avait pas… »
– juin : « jouons ensemble la musique du bien… »
– juillet : « drôles de délires ou météo du désir… »

– août : « un été sans préjugés : prendre le temps d’autres temporalités… »
– septembre : « incarnons la rentrée… »

– octobre : « invitation à la Dolce Vita… »


… rien n’est moins sûr pour le moment.

 

 « Dis, quand reviendras-tu »
« En acoustique », TV5 Monde, 24/11/2012
1961 – Chanson écrite et interprétée par Barbara
2012 – Chanson reprise aujourd’hui par Daphné dans un album hommage « 13 chansons de Barbara »



Comme un engagement renouvelé, j’ai toujours envie de confronter des idées, comme autant d’expériences personnelles à vous confier. Ente « My Global Bordeaux » et « Faces B« , mais sans pour autant faire du copier / coller, l’aventure « Zen News » va certainement évoluer, elle est donc loin d’être terminée.

 

C’est parti pour la suite, revivons novembre en vis-à-vis : « imaginez, inventez, pensez à côté ».
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Tout et rien dans la tête d’un homme à lunettes

31 mars 2012

mars 2012 – interroger / comprendre / entendre / agir


« Que se passe-t-il ?
tout et rien dans la tête de cet homme à lunettes ! »

 

« C’est l’été / Les hommes beaux sont dans les rues / De ma fenêtre / Je vois une jeune fille au troisième en face / Les bras nus au soleil / Qui écrit, / Je la fixe dans mes pensées / Elle lève les yeux et me voit la voir / Il y a même des oiseaux et des enfants / On ne les voit jamais / Mais il doit y en avoir dans cette ville / Puisque je les entends / Les carreaux sont couverts de poussière / J’ai renoncé à les nettoyer… Que dis-tu, homme aux lunettes ? je dis les choses qui me passent par la tête ! »

Jean-Guy COULANGE. « Homme aux lunettes », 2008.

EN PRÉAMBULE : pourquoi se poser une telle question ?

Loin de tout narcissisme ou de triomphe d’un moi, l’idée d’un tel « portrait indirect » nous invite  à concrétiser un lien entre un vécu et un processus de prises de décisions (pas de contenus sans vécus, pas d’essais sans erreurs, pas de réflexions sans contenus). Ainsi, sans renier une certaine subjectivité et porté par la volonté de toujours s’interroger, comprendre et entendre pour agir, le Zen News souhaite conserver son authenticité y compris en se frottant à l’exercice de cette analyse loufoque d’une vision cérébrale !

Entre sucré et salé, on croise DE TOUT derrières nos lunettes !

Sans décrocher, sans se déconnecter, sans perdre l’art et la manière de penser, il convient de rester en alerte : chercher la bonne acuité pour toujours se mettre ou plutôt se maintenir au goût du jour. Or, seule une vision juste et affinée, derrière des lunettes ajustées, peut nous permettre de considérer le monde, le connaitre assez pour en profiter, pour qu’il nous laisse, à terme, le gout d’une précieuse réalité.
Toutefois, si l’homme à lunettes vit au jour le jour, au fil des évènements, il rêve aussi !

 

Nous espérons le meilleur, aspirons tous à l’accomplissement et encourageons la croissance, la mouvance, le mouvement constant… pour croire finalement au changement. Nous savons qu’on en connait assez pour ordonnancer notre quotidien, établir nombre de constats sur des situations multiples. Mais au delà des acquis, il s’agit avant tout de progresser un peu comme pour nous laisser l’idée d’une vie entre vides et pleins, pour apporter une valeur ajouté à de simples perceptions de sucré / salé…

De loin en loin, des lunettes nous offrent parfois des images DE RIEN !

Seul face aux bruits, aux paroles et aux actes, derrière notre masque de verres, on se protège aussi. On souhaite parfois tout arrêter, éteindre la lumière sur ce vaste monde, tuer les derniers espoirs qui nous animent et comme un signe fort, se mettre à pleurer. Réfugié derrières nos lunettes ,les verres commencent à se remplir d’eau comme pour « faire piscine » et nous immerger tout entier. D’un coup, on y va, on y est : on plonge, on cri, on court finalement se cacher sous le lit !

 

Ainsi, très loin de la nature optimiste qui nous est chère, quand on décide de ne penser à rien, de se replliller sur soi, loin de vous mais aussi loin du « moi », il s’agit simplement d’apprendre à ne pas être heureux !
Les lunettes sur le bout du nez, c’est donc important de ne pas être « à moitié », être constant en changeant de verres ou de montures, mais en ne touchant rien à l’allure. Même s’il faut parfois faire semblant de ne pas se laisser atteindre, on doit pouvoir accepté d’être touché un peu, cela ne peut que nous rendre meilleur.
« Nous avons beau penser notre vie
lui donner [à l’envie] des contours inédits,rien n’empêchera le temps de s’écouler,
nos pas d’avancer et nos vues d’évoluer ! »
 
 
Pour l’heure,  je chausse mes lunettes pour relire en FLASH BOOK, le programme d’un fulgurant mois de mars en évoquant des choses qui me regardent et même parfois d’autres qui ne me regardent pas :
  • 4 mars / CÔTE COEUR – fin de weekend sous les étoiles du CIRQUE DU SOLEIL avec « Saltimbanco » …  Juste un seul mot : MAGNIFIQUE !!!
  • 5 mars / CÔTE ZOOM – 
    Conférence AEC sur les tendances 2012 du numérique :

    Une belle soirée consacrée à l’information partagée et à ses mises en perspectives, de celles qui nous montre que la tendance du ludique se poursuit via notamment le « transmédia », les « serious games », la « gamification »… »On porte en soi les outils de sa sphère personnelle aux lieux de la production, de l’éducation, du commerce, de la culture […]. Voilà qui révolutionne nos pratiques et transforme le travail. Il est temps d’intégrer que l’économie du numérique redéfinit complètement l’économie tout court, pour du bon et pour du bouleversement systémique. » Cf. Actes de la rencontre.
  • 6 mars / CÔTE COM. – me voilà désormais dans la « saga des nouveaux visages » de l’association : bienvenue à l’APACOM.
  • 8 mars / CÔTE COEUR –  Ce soir à Blanquefort, pour atteindre la FACE NORD, il fallait des qualités physiques personnelles incontestables, mais surtout croire en la cohésion du groupe. Un groupe qui donne du sens à la solidarité, à l’entraide, dans la fraternité comme dans les conflits. Toutefois, si la technique était au rendez vous, la trame narrative m’a sans doute un peu manquée. Look & React !
  • 15 mars / PORTRAIT DU MOIS – De retour d’un voyage sur la planète « Voca People » : ou l’idée de composer une musique, chacun la notre, de celle qui part d’un désir intérieur ou d’une improvisation personnelle pour s’intégrer finalement dans une oeuvre collective à construire ensemble. De la technique et un show vraiment super !
  • 17 mars / C’est @ l’ISIC – 
    De retour de la soirée des anciens de l’ISIC 4 ans déjà, nous n’avons pas pris une ride. 😉 (Re)découvrez le clip de lancement !
  • 18 mars / CÔTE COEUR – en ce samedi après-midi, « Willkommen, bienvenue, welcome… Im Cabaret, au Cabaret, to Cabaret ». Look & React.
  • 23 mars / C’est @ l’ISIC – Conférence : « Métiers de la communication & mondialisation, un seul message pour la planète ». En synthèse : la communication, partout tout le temps, mais surtout pas n’importe comment !
  • 27 mars / CÔTE VEILLE – « Shopping or not Shopping »
    Café Archi #14 à Mérignac : on y a parlé d’urbanisme commercial comme enjeu de territoire. Au programme : potentialités des sites commerciaux, relation ville / commerce (consommation, emploi), continuités, ruptures, mutations des formes… Entre transformations sociales et médiatiques, révolution industrielle, informelle et nouvelles proximités. Pour plus d’info.CÔTE COEUR – Spectacle PINA BAUSCH par Adage Cf ou quand on redonne du sens à l’être et au mouvement, pour pouvoir continuer à avancer…  / pouvoir apprendre à vivre dans l’état originel de sa propre joie, en ayant l’envie de partager et découvrir ensemble, / voir la danse comme un sport et comme un acte où codes et pas pourraient nous sembler faciles et légers, / prendre conscience que nous sommes

     perfectibles : si la vie ne tient qu’à un souffle, il nous est donc permis de boire parfois la tasse. Look & React.
  • 30 mars / PORTRAIT DU MOIS –  Ce soir, le chanteur dijonnais, Yves Jamait nous « caresse » au Fémina et nous permet de découvrir Stephan Rizon, une bien jolie surprise.
Zoom

29 février 2012

février 2012 : puisqu’il nous est permis d’aimer la ville…

« entre carré de cœur et pierres d’angles »

Penché sur une table à dessin, nous voilà en train de d’imaginer la ville :  entre architectures (« … grande écriture du genre humain ») et compositions urbaines (souvent issues de réflexions sociétales, sociales et humanistes), nous construisons des plans, structurons des lignes, ordonnons et dérangeons les formes, les styles et les visions, le tout en respectant des proportions…
Difficile dans ce temps de conception ou « d’analyse de laboratoire », de rester étranger aux contextes proposés (aux lieux de constructions, aux éléments naturels propres aux territoires) et de fait au paysage, fruit du travail des hommes sur la nature (…  les acteurs, devenant membres « d »une nature urbaine », allant jusqu’à conceptualiser maintenant l’idée de « natures de villes », « nature en ville »…).

« Metropolis II«  par Chris Burden, in « Good as », août 2011

Ainsi, il ne semble pas possible d’envisager la ville comme un objet d’étude dénué de mouvements, de liens, de relations voir d’esprits ou d’ambiances. C’est sans doute d’ailleurs dans cette démarche de compréhension d’une « ville vivante » ou de « vie urbaine », que l’on trouve la permission d’aimer la ville !

« Comme une permission d’aimer la ville »

Avec cœur, nous contribuons à son histoire en l’écrivant ou en se sentant concerné par son destin via le débat, la concertation, la médiation, la sensibilisation ou milles autres outils qui nous impliquent dans son évolution.

De fait l’art dans la ville, comme dans les jardins ou paysages urbains, traduit aussi le produit de notre propre activité sur la ville ou l’idée que l’on s’en fait. Le langage de l’art apparaît comme le propre de l’homme en se distinguant de la nature et en s’adressant délibérément à nos sens, nos émotions et notre intellect. 

à propos de joie, de séparation, d’imprévu, de frayeur, d’étranges rencontres
des gens, de vies différentes, de ville et d’amour *

Espaces en mutation, comme objet de séduction urbain :

Sous l’ère de la métropolisation, répondant à dynamique spatiale qui organiser le territoire autour d’une métropole, et face à une mondialisation (= globalisation) toujours plus grandissante, la ville et ses espaces urbains se trouvent aujourd’hui en pleine mutation, en nous offrant une infinité de possibles : on peut alors l’apprivoiser ou l’aimer sans limite, notamment grâce aux nouvelles technologies permettant une société où  les frontières sont sans cesse repoussés. La ville apparaît ainsi comme un théâtre d’expressions multiples, métissés et peuplés d’éléments contradictoires qui ne cessent de nous interroger : sur nos manières de vivre, de consommer la ville, de l’utiliser, de s’en employer, de la faire notre…
Il nous est désormais possible d’aimer la ville, ses paysages, ses quartiers, ses temporalités… comme autant de conquêtes à envisager. La ville s’en trouve alors impactée, à la fois diversifiée, hétérogène, sctorisée, ou encore traversée par de nombreux réseaux de fonctionnalités ou même par de forts sentiments affectifs (via l’habitus et les usages ou les appropriations successives) habillés de langages, de cultures et d’histoires.



la ville garante du partage, expression d’un vivre ensemble :

Au delà de ce qui la compose (en s’appuyant sur des vecteurs techniques, culturels, esthétiques…) de ce qui la rend hybride et multiple, la ville en proposant des lieux de fête, de rituels, de performances, d’événements fédérateurs joue sur de forts critères identitaires. Catalyseur de sens, la ville défend aussi une « polyphonie urbaine » : elle assure une médiation entre le singulier et le collectif, elle défend la spécificité de chaque élément tout en les intégrant dans un système collectif, un mode de fonctionnement. Elle reste garante du vivre ensemble en instaurant un climat…
… en permettant à chacun de vivre son histoire, 

en nous permettant de concevoir une histoire d’amour avec elle !
* « Paris je t’aime » (2006)

Découvrez le programme de février, entre histoires de vies et histoires de villes :

  • zoom : concevoir une dynamique propre à l’espace urbain : percevoir une ville en mouvement à travers l’expression d’un lien organique entre corps humain et corps urbain. (en écho à l’exposition « Danser sa vie » au Centre Pompidou à Paris du 23 novembre 2011 – 2 avril 2012). 
  • coup de cœur : à l’oeuvre de Jean-Paul Goude à l’occasion de l’exposition « Goudemalion » (du 11 novembre 2011 au 18 mars 2012 au Musée des Arts Décoratifs de Paris), ce « faiseur d’images » de la création contemporaine propose une vision rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant.
  • veille doc. : un clin d’œil nouveautés !
    • Retrouvez « Rumeurs d’archis« , une émission consacrée à l’architecture européenne au travers de portraits, d’interviews et de reportages. Une émission émise sur radio Nantes : http://www.euradionantes.eu/
    • Beau geste : une farce dans la forme mais un recueil d’idées précieuses dans le fond, arrêtons-nous sur « Quand je serai ministre de la Culture…« , un ouvrage drôle et stimulant de Jean-Gabriel Carasso.
  • veille com. : la vie des réseaux bordelais…
    • « C’est @ l’ISIC » :  Poursuite « des Com’mutations« , cycle de conférences dédiées aux mutations des métiers de la communication (issu d’un partenariat ISIC de Bordeaux 3 et APACOM), avec une table ronde sur « Métiers de la communication & éthique : la morale au beau fixe ! » (retour sur la conférence qui s’est déroulée le 23 février, à 19h, à la Maison Écocitoyenne de Bordeaux).
    • C’est @ l’APACOM :  « Nous devons faire évoluer les métiers de la communication mais aussi défendre nos pratiques […] et c’est sur ces créneaux que j’attends l’APACOM comme un collectif qui peut porter et défendre des valeurs communicationnelles ». Retrouvez « mes premiers pas à l’APACOM ».
  • portrait du mois au réalisateur et cinéaste Tim Burton (à l’occasion de l’exposition « Tim Burton et ses monstres » à la Cinémathèque Française du 07/03 au 05/08/2012).
  • via le « flash-book » : sélection d’actu entre flash-back et « facebook »
  • perspectives :  dans le cadre des « Journées du CAUE », le CAUE de la Gironde a proposé : « les réformes de l’urbanisme, nouveauté 2012 » par M. Philippe BAFFERT, consultant en droit de l’urbanisme (retour sur la conférence du 29 février 2012 qui a réunit 250 personnes au Conseil Général de la Gironde).
« C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance

D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin

[…]

Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque

Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot


Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir


Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire »