Zoom

Imaginez, inventez et pensez à côté !

30 novembre 2012

novembre 2012 :  en vis-à-vis, entre nous et les autres

« imaginez, inventez, pensez à côté ! »
« Lèche-Vitrine » in « Solange te parle – FENÊTRE« , 30/03/2012
parce que le monde entier s’infiltre par ta fenêtre sans ta permission.
retrouvez-là sur « facebook à carreau » & « surveillance 24/7« 

 

 

« A la fenêtre, l’élégance est de paraître ce que l’on est. Moi quand on me regarde, on ne voit rien du tout. Moi et Rien forment quand même une belle histoire ! Affolant non ? »

Nous voilà tous obligés de jongler avec les représentations pour vivre en société et finalement pouvoir envisager des liens entre nous et les autres. Parfois, on se trouve à l’écart pour observer le monde tout en nous laissant la possibilité d’interagir (par le dialogue, le jeu, le conflit…). Il nous arrive alors d’être tenté de prendre part à une « drôle de comédie » :  en agissant par mimétisme comme pour s’adapter à un certain vernis social, lui même dicté par des codes plus ou moins marqués (l’éducation, la société et ses influences, bref tout ce qui peut nous condamner à être normal). Au-delà, nous avons parfois même envie d’être actif pour les autres, vivre en rapport avec les regards extérieurs. Une mise en scène sociale paradoxale qui nous conduit à faire des choses pour se faire remarquer, sans se faire trop remarquer.

Matthieu DUPONT, « Semaine 24 : à la fenêtre« , 14/07/06.

 

Difficile alors de ne pas se perdre dans le jeu des perceptions, difficile de rester soit En effet, il est important de garder sa place dans la société (on parle d’intégration sociale), mais si se faire remarquer aux yeux des gens peut nous aider à exister, reste à savoir comment simplement sortir du lot en étant / en restant un être remarquable ?
Il ne s’agit pas ici de sombrer dans l’ego-trip, mais plutôt de prendre conscience de soi par rapport aux autres – analyser son rôle social, laisser tomber le contrôle de sa réputation et envisager d’autres priorités -. Sans se croire pour autant différent, libre à nous de mesurer la distance qui nous sépare du « vivre ensemble » : pour garder notre propre intégrité, pour ne pas se brader en répondant à un idéal social qui ne serait pas le notre, pour rester naturel(-le) en protégeant aussi notre singularité.
Ainsi, le Zen News revient... Sans avoir la prétention de comprendre le comment, de déterminer le pourquoi, le programme du moi(s) ne vous livre aucune recette de manière d’être, mais vous invite simplement à imaginer, inventer, voir penser de côté :

 

FRAGMENTS DE NOVEMBRE :

-« la Belle & la Bête » in « blog de l’Institut Magrez« , [en ligne] le 11/10/12.
-« visuel Novart 2012 » in « aqui.fr« , [en ligne] le 17/10/12.
-« communiqué, le grand-parc demain ! » in « le 308« , [en ligne] 11/12.
– « Maurane » in « l’express.fr« , [en ligne] le 24/08/10.
-« visuel 50 000* » in « arc-en-rêve« , [en ligne] 11/12.


  • Côté Zoom : dédiée à la création, aux émergences et nouveaux projets artistiques à Bordeaux, la 9ème édition de NOVART (du 15 au 30 novembre 2012) fut dédiée aux inventeurs. L’occasion d’apprécier les expressions contemporaines et toute la diversité des acteurs culturels de la ville. Juste le temps de « retenir NOVEMBRE pour revivre NOVART« , découvrez ma sélection. [à retrouver sur My Global Bordeaux].
  • Côté Veille : entre conférence et exposition, « de l’archi, de l’archi et encore de l’archi » avec :
    • l’exposition « 50000* » consacrée au projet des 50 000 logements autour des axes de transports collectifs conduit par la CUB. [du 9 juillet au 21 novembre à arc-en-rêve].
    • le workshop de l’ENSAP de Bordeaux / table-ronde : « Grand-parc, demain« , travaux et maquettes d’étudiants portant sur les problématiques du quartier du Grand-Parc : le vide et le plein, la centralisation d’équipements, une logique d’échelle et des phénomènes de densification / densité, des réinterprétations architecturales, des problématiques de lisières : entre continuités, cheminements et détournements… [le 8 novembre 2012 au 308 – Maison de l’Architecture].
  • Coté Coeur : difficile de passer à côté des superbes affiches de la nouvelle exposition, « La Belle & la Bête, regards croisés sur la beauté » – du 13 octobre au 27 janvier 2013 à l’Institut Culturel Bernard Magrez, -. Chacun sa motivation mais c’est décidé, malgré la pluie, nous partons la découvrir, et partageons avec vous nos réflexions… [une expérience à 4 mains menée avec Anne Quimbre pour MGB].
  • Portrait du mois : Très populaire, Maurane est devenue au fil du temps une artiste reconnue. Grande voix de la chanson francophone, elle affectionne les interprétations précises, les belles mélodies et les textes d’auteurs. [en concert le 16/11/2012 au Pin Galant – Mérignac].

  • Au fil du Flash-book, le flash-back de mon Facebook :*

04/11/2012 : « ma BO du Dimanche soir, accompagnée d’un doux moment photo/graphique : fiches après fiches, du visuel, de l’image … et WHAT ? »
07/11/2012 : « une nuit américaine entre Obama / Romney, un suspens partagé, entre élections et révélations… »
09/11/2012 : « Demain, je ne sais plus rien, une pièce sur l’isolement, celui du corps et de l’esprit… Une belle performance, ce vendredi à Eysines ».
13/11/2012 : « la mode se démode, le style jamais, disait Coco Chanel, et pourquoi ne pas porter cette petite veste noire ? »
14/11/2012 : « chapeaux ! lancement de My Global Bordeaux au Node… »
17/11/2012 : « Bravo aux 3somesisters pour la sortie de leur 1er album, BIG BANG ! »
26/11/2012 : « dernière semaine de novembre, entre lancement et aboutissement : menu varié à partager ! je garde une part de choix à Marlene Dulaurans 😉 …


Créations, récréations, architecture, ville en mouvement…
Rapprochons nous de l’existence de l’être, en ouvrant nos fenêtres !

 


SHANGHALTF, « Tu me proposes, fenêtre étrange« , 2006

Tu me proposes, fenêtre étrange, d’attendre ;
déjà presque bouge ton rideau beige.
Devrais-je, ô fenêtre, à ton invite me rendre ?
Ou me défendre, fenêtre ? Qui attendrais-je ?Ne suis-je intact, avec cette vie qui écoute,
avec ce coeur tout plein que la perte complète ?
Avec cette route qui passe devant, et le doute
que tu puisses donner ce trop dont le rêve m’arrête ?
iner Maria RILKE (1875-1926) 

 

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