Elle, c’est ma doudou, comme on dit là-bas : ma Chérie Coco !
C’est aussi et désormais un nouveau rendez-vous sur la planète Zen News : Chérie Coco rime avec réseaux sociaux ! Mais pas que… Je l’ai retrouvé un soir d’hiver, au hasard des rayons d’une librairie, on osa enfin se parler. Notre discussion nous entraîna dans la rue, depuis on se suit, on se voit, on se perd parfois, mais on sait qu’on va se revoir. Même quand le temps nous compresse, nous oppresse, quand la course ne nous permet pas de nous arrêter pour nous voir, voilà qu’Esther m’envoie des cartes postales. Une relation épistolaire ? Non, non, plutôt un concours de pêche à la ligne ou de pige en ligne. Dans ces / ses échanges on se retrouve, on nous retrouve. On passe de Chérie Coco à Chéri & Coco !
Notre amitié s’emmêle dans les fils de nos actualités et se mêle au fil des pépites du web. Au grès des pouces en l’air, des coeurs avec les doigts, voilà que j’aime ma Chérie Coco autant que ma Wando-Wanda.
TOP DÉPART #1
En 2018, prenons le rythme, le gris de janvier nous laisse entrevoir de l’art, du beau et du bio. Allumons nos écrans et ouvrons grands les yeux, il fait beaux sur nos réseaux sociaux.
Début janvier, en véritable précurseuse Marguerite Duras nous prédit l’an 2000
Loin du fantasme de Monopolis, nous voilà noyé dans l’information. Ça y est, seul au milieu de tous, nous voyons tout mais ne vivons plus. Il nous reste la mer et la lecture.
Mi janvier, pensons bio et promettons-nous déjà une chandeleur en mode detox. Découvrons les green crêpes !
J’ai soudainement des envies de voyage. Mais j’ai la flemme ! Alors, comment s’évader sans bouger de chez-soi ? Il suffit parfois de réveiller la Belle Endormie pour retrouver Bordeaux, la Belle Envolée : une ville perdue dans la tournante de mouvements poétiques.
En cette fin de mois, arrêtons-nous pour explorer nos signes intérieurs de richesse. Chantons « cet air » exprimant la nostalgie d’un Paris et d’un Bamako qui n’existent plus, d’une légèreté qui a disparu, d’un avant et d’un après. Mélancoliques et heureux, redécouvrons M dans « Lamomali » et célébrons la vie dans sa fragilité. Evidemment, impossible de ne pas saluer le virtuose de la kora Toumani Diabaté et la grande chanteuse Fatoumata Diawara. NB) Dernière minute, le vendredi 9 février : L’Album Lamomali de -M-, Toumani Diabaté, Sidiki Diabaté et Fatoumata Diawara a reçu le prix du meilleur album de musiques du monde aux Victoires de la Musique 2018.
A l’occasion de l’Assemblée Générale de l’APACOM (Association des Professionnels de la Communication), il convient de revenir sur les actions menées et ici de dresser un bilan de la Commission Com & Culture que j’ai l’honneur de diriger aux côtés de 8 personnes formidables.
Merci à Magali Balech, Valérie Becquelin-Gleizes, Camille Bourguet, Olivier Chane-Pane, Muriel Cultot, Anne-France Farré, Séverine Loyer-Adnet et Barbara Riff
Une pensée à Lise Harribey & Emélie Gooding
En 2017, la culture nous relie « Dans les heures les plus sombres, la définition d’une oeuvre de qualité est celle qui circonscrit et ranime, au bouche-à-bouche si besoin, ce qu’il reste d’humain, de magique, de rayonnant en dépit de l’obscurité. » David Fister Wallace in « Infinie Comédie »(1996)
Si le dialogue est difficile, si les mots sont parfois violents, la culture est bien souvent ce qui rend la discussion possible. C’est d’ailleurs en ce sens que la Commission Com & Culture de l’APACOM puise encore aujourd’hui sa raison d’être. Il s’agit pour nous :
– de défendre une vision plurielle de la communication, riche de nombreuses propositions culturelles,
– de dépasser des identités figées pour donner d’autres moyens, d’autres ambitions à nos métier,
– et de favoriser bien-sûr toutes les expressions qui visent à transmettre des messages en liberté de parole et de culture.
En dépassant toujours l’offre touristique, la Commission a souhaité s’engager davantage et donner une plus large place à la culture – notamment en écho à la loi CAP relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (2016) qui nous y invite fortement -. Nous sommes ainsi partis à la découverte de nouveaux équipements culturels / lieux de communication, nous avons soutenus des initiatives ou encore accompagner des créations pouvant être perçues comme de nouveaux espaces / moyens d’expression.
Au delà, en 2017 nous avons ouvert davantage les portes de la culture, proposant souvent une offre « hors format » et hors les murs (souvent en bateau), plus proche de nos adhérents, en ne touchant pas uniquement que des publics initiés. Défendre la création, la communication, nos valeurs, nos métiers et les valeurs de notre culture communicante, c’est ici que réside le coeur de notre engagement.
Et si la Commission permettait aussi de porter une autre vision sur notre environnement : accueillir la diversité du monde, la découvrir et la comprendre ?
En conjuguant Communication & Culture, nous essayons d’aller contre l’ignorance, contre la fragmentation : lier les réseaux de communication avec ceux de la culture, c’est aussi créer, fabriquer et rééquilibrer les valeurs.
C’est pourquoi, en répondant à de nombreuses sollicitations, en tissant des partenariats et en osant créer des surprises, la programmation 2017, nous a permis de nous retrouver en confiance, d’être là toujours ensemble, en n’oubliant jamais que la communication nous rapproche et que la culture nous relie.
« Voyage autour de la Lune » , film d’Ila Beka et Louise Lemoine (2016)
Un journal urbain, une errance personnelle qui dessine les lignes d’une carte émotionnelle de la ville de Bordeaux.
Bilan 2017 :
6 rencontres :
* à la Cité du vin – un monde de cultures :Levons nos verres à la culture : quelle offre culturelle pour la Cité du Vin ?
Quels messages se cachent derrière ce geste architectural fort ? Quelle ivresse renferme cet étrange flacon ?
Quelles ambitions affichées, quels choix privilégiés ? Quels contenus, pour quels partis pris ?
Quelles orientations données au programme culturel ?
* autour de Paysage Bordeaux 2017 :Zoom sur une saison culturelle aux ambitions métropolitaines Explorer la thématique « des paysages » architecturaux, patrimoniaux, naturels, intimes et imaginaires / Découvrir les grands rendez-vous et temps forts de la programmation & les artistes associés à l’événement / Comprendre enjeux d’une saison qui illustre également la politique culturelle de la ville partagée par tous les partenaires du territoire.
* autour de Bordeaux Fête le Fleuve :Prenez part à la « parade des héros » Croisière de présentation de l’édition 2018 : découvrir le programme et les enjeux de communication
De 2007 à 2017, Bordeaux s’est réveillé, s’embellit, agrandit… Et au milieu coule une rivière, La Garonne qui reste témoin majeur de cette belle évolution. Alors, en 2018, pour la 10èmeédition Bordeaux fête le fleuve la ville vous promet l’aventure – Lire la suite –
* au Cours Florent à Bordeaux : Quand l’APACOM fait sa rentrée au Cours Florent
Visite du lieu / Offre pédagogique / Ambitions partenariats / Rencontres
* autour d’Agora 2017 :Com & Culture à l’heure d’Agora
Invitation à vivre un week-end particulier avec 2 rendez-vous singuliers : un Rallye avec le CAUE de la Gironde & Une croisière avec le 308 – Ordre Régional des Architectes.
* autour du Label Unesco au CIAP Bordeaux :Port de la Lune / Unesco, 10 ans / 10 regards Découvrir le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine à Bordeaux / Visiter l’exposition et comprendre le classement Unesco.
1 opération pendant les Journées Agences Ouvertes « 1 Agence / 1 Artiste » – Un 4e opus, toujours aussi créatif !
1 jour, 1 parcours, 15 agences ouvertes en partenariat avec Collège Agence / Com’Avenir
Si chaque agence prône une culture, définit sa culture : Street-art, opéra, culture web, peinture, sculpture, littérature, musique, cinéma… Quelles sont vos inspirations ? Dévoilez-nous ces goûts qui guident vos créations. Soulignez l’une des facettes importante de votre métier : la créativité. Valorisez vos contenus et partagez avec nous ce qui vous anime vraiment. Cette année, revenez à l’essence de votre talent.
Télécharger le programme de l’édition 2017
C’était un vendredi 13 / Déjà 3 ans…
Des coups de feu et puis plus rien. Plus rien avant la suite, avant d’oser sortir, avant de vivre et de rire à nouveau
Janvier 2018 et des notes qui me reviennent… Le souvenir de dimanches de janvier, de nouvelles mélodies à partager, mais ne pas oublier ce dimanche de janvier. « Des millions de regards / Et de larmes à peine essuyées / Des millions de pas sur les boulevards /Un dimanche de janvier /J’avais ta main petite / Dans la mienne recroquevillée / Nos cœurs battaient / De plus de en plus vite / Ce dimanche de janvier. »
Dimanche 7 janvier – Une minute de silence
La chanteuse France Gall est décédée ce dimanche 7 janvier à Paris à l’âge de 70 ans. Des Yéyés à Berger, ses chansons rythment nos vies depuis 50 ans, elle emporte avec elle nos souvenirs musicaux les plus romantiques. NB) En février 2018, les Victoires de la Musique lui rendent – Evidemment – un dernier hommage.
Dimanche 14 janvier – Le temps d’une fugue
Prendre le temps de sortir, de courir après Bastille, à la découverte de l’Opéra… La 3ème scène nous invite ici à prendre part à une déambulation joyeuse, une visite libre et enfantine : du plateau, à la salle en passant par les ateliers. On tente d’attraper ces deux enfants qui gambadent, apprennent, rencontrent et écoutent, en poursuivant désormais les rêves de ceux qui travaillent dans la maison. Ils s’échappent et font vivre l’Opéra Bastille différemment. Ils nous offrent une autre manière de voir, un nouvel accès à l’Opéra et à la Culture. Une course finement écrite par le chorégraphe Thierry Thieû Niang.
Dimanche 21 janvier – Au ras du sol
Au plus bas, au plus haut… Tout le monde s’est déjà retrouvé plongé au coeur du grand huit de la vie ! On tombe aussi vite qu’on s’envole. Ici, la chanson n’a donc rien d’extraordinaire, à ceci près qu’elle souligne avec simplicité une belle complicité mère / fille. Un joli clin d’oeil signé Alex Beaupain pour le film en demi teinte « Brillantissime » de Michèle Laroque sorti récemment.
Dimanche 28 janvier – De belles couleurs
Facile de hisser les couleurs, c’est trois fois rien. Aujourd’hui, on joue et on se joue souvent des symboles. Sous un air naïf, Ronan Luce et ses aides de camp partent en croisade et chantent la liberté : le blanc, le jaune, le noir,… quelle importance ! Au rang des apparences, ces couleurs sont accessoires. Le 3ème combat du Soldat Rose se cache ailleurs : jouer une mélodie enfantine pour faire jaillir la beauté intérieur, apprendre à faire la part des choses, c’est plutôt là que se cache le secret de son retour : il revient encore et toujours pour défendre… l’amour.
Parce que le 15 janvier est désormais connu du monde entier comme le jour le plus déprimant. Ce matin où moi aussi j’ai osé dire NON ! Certains diront : « C’est pas trop tôt. » / D’autres penseront : « Jamais trop tard. » Evidemment, quelques-uns y verront une de mes bonnes résolutions, mais peu se douteront qu’il s’agit simplement d’un mal de saison. En 2018, le Zen News est de retour. Désormais, il ne mâche plus ses mots.
Déjà le dimanche soir sentait le blues … l’eau du bain, le bain de mousse, les mousses de bulles, la bulle de blues.
« On ne met pas la table, on ne fait pas un vrai dîner. Chacun va tour à tour piocher au hasard de la cuisine un casse-croûte encore endimanché – très bon le poulet froid dans un sandwich à la moutarde, très bon le petit verre de bordeaux bu sur le pouce, pour finir la bouteille. Les amis sont partis sur le coup de six heures.Il reste une longue lisière. On fait couler un bain. Un vrai bain de dimanche soir, avec beaucoup de mousse bleue, beaucoup de temps pour se laisser flotter entre deux riens ouatés, brumeux. Le miroir de la salle de bains devient opaque, et les pensées se ramollissent. Surtout ne pas penser à la semaine qui s’achève, encore moins à celle qui va commencer. Se laisser fasciner par ces petites vagues au bout des doigts fripés par la mouillure chaude. Et puis, quand tout est vide, s’extirper enfin. Prendre un bouquin? Oui, tout à l’heure. À présent, une émission télévisée fera l’affaire. La plus idiote conviendra. Ah – regarder pour regarder, sans alibi, sans désir, sans excuse! C’est comme l’eau du bain: une hébétude qui vous engourdit d’un bien-être palpable. On se croit tout confortable jusqu’à la nuit, en pantoufles dans sa tête. Et c’est là qu’elle vient, la petite mélancolie. Le téléviseur peu à peu devient insupportable, et on l’éteint. On se retrouve ailleurs, parfois jusqu’à l’enfance, avec de vagues souvenirs de promenades à pas comptés, sur fond d’inquiétudes scolaires et d’amours inventées. On se sent traversé. C’est fort comme une pluie d’été, ce petit vague à l’âme qui s’invite, ce petit mal et bien qui revient, familier – c’est le dimanche soir. Tous les dimanches soir sont là, dans cette fausse bulle où rien n’est arrêté. Dans l’eau du bain les photos se révèlent. »
Philippe Delerm in, « La première gorgée de bière, et autres petits plaisirs minuscules »
Et d’un coup, c’est lundi…
Alors quand sonne le réveil, j’ai juste pas envie. La matinée se traine et quelque soit l’heure, je n’ai pas le coeur…
A 11h, j’ai beau inclure – croire en la reconnaissance valorisée, aux vertus du développement, à l’implication et à l’engagement ; j’ai beau compter sur la proximité et même aller jusqu’au bien-être. Rien ! – ou déclure – frapper, taper, cogner, danser, marquer le temps de la séparation –, mes collègues ont beau être des Anges, j’ai juste des envies de Nesting. Non pas de Nestea, ayant toujours préféré la fausse nature du May Tea, mais bien de Nesting.
S’il vous plait, offrez moi une RTT, un vrai moment de pause en français !
Offrez moi un moment de sitting, un vrai rêve en nesting : une journée pour rester chez moi, pour simplement rallongé le weekend ou totalement m’abandonner : « Je ne suis jamais bien nulle part, et il me semble toujours que je serais mieux ailleurs que la où je suis. »
Alors, donnez-moi le droit de déprimer franchement. Allez, faites-moi ce cadeau. Aujourd’hui, je ne subirai plus, je n’agirai plus non plus (promis je vais essayer). Me voilà un proactif de dépression, excusé par le calendrier et salué par la mondialisation. J’annonce, le 15 janvier c’est ma journée, c’est scientifique et prouvé : c’est le jour le plus déprimant de l’année !
forcément un lundi, premier jour d’une longue semaine,
plutôt vers la fin du mois, mais pas trop, quand le salaire n’est pas encore tombé,
quand les finances sont déjà au plus bas, quand on a déjà tout donné pour les dépenses des fêtes de fin d’année,
quand Noël est déjà loin et les résolutions du Nouvel An presque oubliées,
quand la météo ne semble pas vouloir nous aider.
Un jour déal pour entamer une démarche vers la reconnaissance névrotique : comprendre qu’aujourd’hui je ne suis pas à Paris, que je suis loin du Spleen et plus proche de Mike Brant que de Baudelaire : j’en suis même à accepter mes envies suicidaires.
En ce lundi 15 janvier, je n’ai plus grand chose à défendre, plus la fougue des grands projets, plus d’évenement à organiser, mes perspectives semblent limitées. Me voilà totalement largué, emporté par le règne du rien !
Mais rien est souvent ce que l’on fait de mieux – alors LESS IS MORE
Rien c’est ce que l’on dit de plus fort – alors SILENCE
Mais, si rien n’est pas rien, le rien peut sans doute évoquer autre chose. Le rien peut parfois être riche DU PLEIN ?
Réveillons-nous, il est 6h42, c’est 3ème lundi de l’année, celui où il fait bon déprimé car c’est fixé au calendrier. Comme c’est écrit, aucune envie de se forcer… Comme un lundi, il flotte aussi une envie saine, celle de démarrer la semaine. Et pour le reste, croyez-moi, ça ira mieux demain.
Entre l’essence et les mots, donnez du sens à votre été :
découvrez le nouveau FACES B #14
Sur un air d’Eurovision, j’apprivoise mes obsessions.
En écoutant la France, « j’ai cherché un sens à mon existence » !
Tout me pousse à une recherche constante, sans avoir peur des contre-sens. Quand j’écris, je m’accroche au sens organique du texte, pour dépasser tout monologue et permettre une conversation. Quoi que j’éprouve, je tente d’habiter ma vie dans son intensité naturelle. Soudain, je le trouve :
tel un point de repère me donnant l’envie d’être moi, c’est lui le sens de mes pourquoi !
Faces B / N°14 – Été 2016 – http://facesb.fr/
magazine gratuit en ligne… Bonne lecture !
Le jeudi 16 juin dernier, l’APACOM et la Commission Com & Culture était heureuse de se rapprocher du Cac33 pour participer à un échange mêlant art, culture, mécénat, architecture… mêlant beaucoup de sujets. trop de sujets (?)
Justement, comment faire pour les introduire ? J’ai choisi de le faire de manière subjective, humoristique voire philosophique. En comptant sur la clémence des intervenants.
définir l’Art…
C’est concevoir à une activité fabricatrice de l’homme (par l’homme) ; c’est aussi entrevoir les techniques, de celles qui nous invitent à la connaissance, à la pratique d’une discipline intellectuelle… Mais, stop voilà qu’on entre dans la catégorie « Beaux-Arts » : de tout ce qui est étiqueté, où tout y est labélisé : on glisse doucement vers l’œuvre d’art. Nous pouvons l’apprécier comme la critiquer… A chacun sa passion de l’art : quand l’amour de l’art (celui qui apporte) cohabite avec « l’amour dollar » (celui qui rapporte).
envisager la Culture (en opposition à la Nature)…
C’est souvent y associer des comportements et y attacher une certaine idée de reconnaissance : « C’est sûr, c’est un homme de culture, il en a de la Culture ! »… Entre cultures légitimes et cultures populaires, à chacun ses déclics, de ceux qui nous font, qui nous portent et nous apportent…
Mais la Culture rapporte aussi : rappelons-nous qu’elle contribue 7 fois plus au PIB que l’industrie automobile. En 2014, elle ne représentait pas moins de 57,8 milliards d’euros, 670 000 emplois, et 3.2 % du PIB de la France. Pas de doute, la culture c’est vendeur !
le mécénat, ce n’est pas nouveau…
Tout commence il y a 13 ans déjà quand la “Loi Aillagon” tend à cadrer, accompagner les pratiques de mécénat culturel. Alors oui ! Pour bon nombre d’entre nous le mécénat culturel peut être un bon moyen pour communiquer autrement. Mais sait-on vraiment ce que recouvre ces actions, quels sont les intérêts pour vos structures (images, dispositif fiscal). Que suppose un tel engagement et comment le mettre en place ?
Communiquer autrement, avec des valeurs, des images, en dépassant une simple affaire d’argent, le mécénat est bien plus que le fruit d’une relation qui apporte et qui rapporte, c’est un engagement, une expérience.
parler d’architecture…
Loin des postures et des signatures, c’est avant tout fabriquer, participer au « bien construire », défendre une certaine idée de la qualité de vie. C’est
considérer des objets, des images, des usages, mais aussi donner la parole à des archis, femmes et hommes de l’art, car architecte est un « métier d’art »… Allez sensibilisons d’art / d’art ! En architecture, on pratique et on donne à voir.
Mais pour que ce débat nous rapporte,
laissons la parole à nos ambassadeurs, à ceux qui nous apportent
#01.16 / entrez dans le bal au rythme des #BO du dimanche soir
Absente des objets traditionnels de la sociologie de l’art, ne relevant pas de la sociologie du sport, la place des danses de couple occupent une place marginale. Elles représentent pourtant une pratique culturelle aux multiples dimensions agissant : mixité sexuelle, négociation des identités de genre, espace de rituels, processus de transmission, codification, fonctions sociales…
Comme lieu de pratique stéréotypé, le bal a connu un âge d’or, un déclin et un renouveau :
« L’histoire sociale du bal au XXe siècle semble dessiner une évolution en miroir entre la société et la danse: lorsque la vie est imprégnée de solidarités, les danses sont collectives, lorsque émerge le couple, les danses de couple se développent, et lorsque l’individualisme s’impose, les danses individuelles l’emportent. » Le sociologue Christophe Apprill confirme cette évolution globale dans son ouvrage « Sociologie des danses de couple » (2006).
Du bal à la discothèque, la danse évolue en même temps que la société. Toutefois, en mettant en scène (par un protocole codifié) les relations de genre entre homme et femme au cours d’une parenthèse sociale – l’homme guide, la femme suit, le tout sous le regard des autres – les bals apparaissent comme de véritables phénomènes populaires et intergénérationnels.
En janvier, ces bals nous promettent de « belles destinations » et inspirent les #BO du dimanche soir :
Dimanche 03 – vers l’au-delà
En 2016, « Delpechons-nous de vivre » ! Nous ouvrons juste le bal pour un flirt, le dernier flirt d’un grand chanteur. Sur une musique de Roland Vincent qui traînait là, au hasard, Michel Delpech développe des idées, des petits chapitres sur un ton plutôt récitatif. Il trouvait ça marrant de se prendre pour cible « car l’uniforme du chanteur, le costume blanc, on est quelques-uns à le porter » disait-il. Au lendemain de sa mort, je me souviens d’un chanteur populaire dont l’oeuvre inspire encore… de jeunes chanteurs, de grands acteurs et mêmes des communicants comme moi.
Dimanche 10 – un weekend nostalgique
Paris, entre pages blanches et euphories… Vickie Chérie et Leo Bear évoquent l’année à venir au passé et déguisent ainsi une déclaration d’amour en chanson d’anticipation. Emportés par le bal, ils se souviennent de ce temps là et commencent à chanter : une rencontre au lycée, qui est devenue depuis un couple et un groupe : The Pirouettes.
Dimanche 17 – un irrévocable retour
« Le cœur de Paris, c’est une fleur d’amour si jolie que l’on garde dans son cœur, que l’on aime pour la vie. » chantait Trenet.
Parti chanté en tournée en Amérique, il est soudainement pris du mal du pays et rentre brusquement. Dans l’avion, il composa une chanson. Il lui arrivait aussi, quand lui prenait l’envie, de la chanter en anglais : « Hello Paris ».
Adieu Trenet / Bonjour Biolay… qui propose un autre regard sur l’artiste. Loin d’un hommage académique, ce « Revoir Paris » apparaît comme un signe de réconfort adressé à la capitale, un regard bienveillant posé sur ses habitants.
Dimanche 24 – un exotique ailleurs
Au lendemain d’une soirée bien arrosée, mes souvenirs sont réactivés par un air connu : 1990 je me souviens, quand la petite sourie me porta une K7 audio de la Compagnie Créole… Aujourd’hui, avec un verre de rhum arrangé nous voilà emportés par le Ballet Exotic de la Martinique ! Ce chant paraît dansant et festif mais il reste teinté de grève, de lutte ouvrière et de l’ambiance d’un certain 26 mai 1967.
En ce sens, l’historien Jacques Adelaire-Merlande in « Les origines du mouvement ouvrier en Martinique de 1870 à 1900 » confirme que la chanson populaire occupe une place non négligeable dans l’étude des luttes ouvrières. Celle-ci s’affiche d’ailleurs comme une source indispensable pour saisir le contexte des événements politiques et des grèves, ici non dissociables de l’Histoire des arts.
Dimanche 31 – un lointain voyage
Enfin là & déjà loin… c’est un peu de cette manière que je reçois le dernier opus qui semble désormais assumer sa pleine normalité. Quel plaisir de retrouver Alex Beaupain sans fioriture ! Son « Loin » au parfumsouchonien,nous replonge dans une jeunesse où se mêlent souvenirs fanés et illusions perdues.
31 janvier, je boucle mes voyages et termine mes bagages musicaux,… en feuilletant un livre d’image, des cartes postales subtiles toutes différentes :
Je t’envoie un « Je te supplie», je côtoie « Van-Gogh », en (re)passant par la sublime « Rue Battant », … en n’oubliant rien de ces belles destinations.
à pas menus, le bel Automne est revenu :
venez faire un tour du côté de chez-soi !
Portrait d’Anthony Rojo – octobre 2015
Nous avons déjà tous ressenti le bonheur de rentrer « chez-soi », comme celui d’atteindre l’objet d’une quête. Mais l’avons-nous déjà envisagé ? Ensemble, sur le seuil de notre « chez-nous » essayons de le chercher, de le comprendre voir de s’y retrouver…
Après l’agitation de l’été, je crains parfois me retrouver loin du monde, à distance de la société. Or, quand on en est sorti, difficile d’y entrer à nouveau ! Alors, même si j’éprouve rapidement le besoin de reprendre ma place dans « l’animation du dehors », j’aime aussi pouvoir rentrer à la maison. J’apprécie y être seul pour me ressourcer, mais aussi pour donner du sens au « chez-soi». Ici où tout est calme, apaisé.
2 chaises / 1 table / 1 lit / 1 toit / peut bien résumer mon « chez-soi »… 31 ans peuplés de rêves en grand, bienvenue chez moi !
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Un comité de rédaction, chacun chez soi ou ensemble dans le même lit !
Tiens, c’est ma fête ! Aujourd’hui, mon téléphone sonne : 2 Curieuses ! « Pourquoi ne pas poser tes mots chez nous ? Tu as carte blanche, ça te tente ? Viens comme tu es, avec du toi dedans… »… Emu de cette « curieuse invitation », je me suis demandé, pourquoi moi, ici et maintenant ? Vraiment aucune idée.
Ne sachant pas quoi raconter, je me rappelle avoir regarder dans le rétroviseur. En ramassant mon passé, je me surprends alors à leur livrer des échantillons vécus. 2014 morceaux pour me raconter :
Si le chemin commence cette année de JANVIER, je pars à la poursuite de mes rêves…
Je rugis comme un Fauve ou comme un chien mouillé dans la piscine de Herman Kolgen
Quoi de mieux que plonger dans un bain de mousse, pour se remettre des émotions du mois passé ?
Merci Matilde Monier, nous sommes déjà en FEVRIER !
En MARS, je me sens léger dans l’air de Pneuma, d’un blanc pur où l’émotion peut à elle seule incarner le sens.
1er AVRIL je m’engage pour les « Agences Ouvertes » !!! Pour de vrai, sans blague, je cherche tout ce qui pourrait enfin rapprocher une agence de communication, d’un artiste en pleine action… Et Bordeaux se met à danser !
MAI, voilà que Pierre Soulages a enfin son musée, il nous invite à voir le noir derrière le noir…
Puis je poursuis ma route les pieds nus. Nous sommes déjà en JUIN !
Finalement, l’ETE est vite arrivé : dans la « Nuit 17 à 52 » où je découvre Christine and the Queens / Magnifique !
Rapide comme un tour de ronde : avec septembre en Cadences je retrouve Caroline Carlson et nous perdons Carlotta Ikeda, reine du butô !
2014 – je suis trentenaire
et je marche tranquillement sur le chemin des Curieuses
Merci à Fabienne Félix & Emelie Gooding
Perdu dans la « Nuit des Musés« , au milieu de choses intenses qu’il s’agit d’observer, choses trop vivantes pour les saisir parfois… Nous revoilà !
Je me revois prendre la température d’un « Printemps des Poètes » teinté d’une pluie à 23°C et vouloir brusquement me préoccuper du moral de la France… Comprendre, voilà encore et toujours une idée me plaît !
Mais attention, pour ne pas sombrer dans le misérabilisme évoquant la crise, ou une simple métamorphose qui génère de l’inquiétude, le Zen News préfère nous parler ou plus justement parler de nous. Au fond, ici, peu importe
l’état du pays… Ouf, une nouvelle fois sauvés par notre égo, on en vient à se poser d’autres questions :
Dans ce contexte perturbé, face à ces constats fluctuants, sommes-nous finalement les hommes de la situation ? Et nous dans tout ça, où sommes-nous ? et où en sommes-nous vraiment ? « … Dans une poubelle, le nez au ciel… Dans un hôtel au Sofitel… dans un brouillard, au fil de l’eau… à Zanzibar ou à Bordeaux«
Tout l’enjeu serait alors de se situer pour mieux se cerner, pour ne pas perdre son intégrité ! Difficile ? Pas vraiment… Inutile de choisir un camp pour obtenir la solution, d’ailleurs le Maestro le chantera
bientôt à la radio : « Soit tu es l’un ou soit tu es l’autre, t’es un homme ou bien tu péris, tu peux choisir de ne pas être, de simplement pousser ce cri : ni l’un ni l’autre, je suis, j’étais et resterai moi« . Ainsi, enfermé dans
nos délires introspectifs, en politique comme en classe publique, on se retrouve parois où l’on veut et toujours où l’on peut. Il se trouve qu’on aime souvent se poser où tout est tranquille, à l’ombre du fracas et où la vie scintille, où il fait finalement bon d’exister. Bref, il faut bien l’avouer, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer être en paix.
Comment et pourquoi ?… cette quête se fait souvent de manière inconsciente mais jamais sans adjuvant. Sur ce point, pour le « avec qui » et « avec quoi » on peut toujours compter sur Charles et Diana, sur Pimprenelle et Nicolas, sur Keith et Anita, ou même sur Bernard et Bianca… compter sur l’espoir ou d’autres trucs comme ça.
On quitte souvent le bien pour aller vers le mieux, mais quand tout va trop vite, on peut oublier de regarder autour de nous et s’oublier dans un monde qui ne nous ressemble pas. Alors est-ce qu’on est vraiment mieux chez Keith & Anita ? Difficile de répondre à Carla, nous ne savons plus ou ne savons pas… Et si nous en étions déjà plus là ?
Emportez par la vitesse du mois de mai, offrez-vous un monde à nuancer :
CÔTÉ ZOOM / évolutions et évaluations des actions de communication : heureux qui communique, et on se moque bien au fond de savoir à qui ? pourquoi ? On aime faire le buzz et penser au court terme et pourtant prenons garde à ne pas oublier que les pas les plus grands se font toujours en réfléchissant… #humeur.
CÔTÉ COEUR / « je ne t’ai pas suivi, je t’ai trouvé, c’est totalement différent » et si vous acceptiez de vous faire accompagner « le temps d’une aventure« . Le dernier film de Jérôme Bonnel avec Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne.
PORTRAIT DU MOIS / Jacques PFISTER, grand patron de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille et Président du collectif MP 2013, rêve en grand et partage notre engagement capital pour la culture. [à retrouver dans Faces B – N°4, p.32-33]
CÔTÉ VEILLE / Au fil d’un rêve « Triple C » : entre Connaissances, Culture et Communication…
… Quand l’APACOM envisage la relation Communication et Culture comme un nouvel axe de travail. A l’occasion de la création de la nouvelle commission « Communication et Culture », nous avons rencontré Lise Harribey, vice-présidente de l’APACOM, qui revient sur la genèse et les objectifs de ce nouveau groupe de travail.
23 mai / Maintenant pour Georges Moustaki « il est trop tard », demain est un autre jour… Celles et ceux qui me connaissent le savent bien, un hommage s’imposait !
26 mai / DANSER LE PRINTEMPS À L’AUTOMNE / Quand Thierry Thieû Niang fait travaillé avec 25 danseurs amateurs âgés de 60 à 90 ans. Quel sacre du printemps.
31 mai / Ambassadeur pour les RENDEZ-VOUS AUX JARDINS en Gironde ce weekend ! Même s’il ne faut pas confondre jardin et paysage des passerelles sont possibles.