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15 octobre 2010

Octobre 2010 – ZOOM DU MOIS
Comment considérer ou/et réconcilier l’espace urbain
entre les autres et moi ?…
Si c’était tout l’enjeu de la ville de demain ?

« la ville créative entre le local et le global »
ou tout l’enjeu de la culture aujourd’hui
PRÉAMBULE : « La question de la création se place au coeur des enjeux d’attractivité territoriale et au carrefour entre économie et modes de vie. Elle est l’objet de discussions fortes notamment autour d’une lecture critique de l’ouvrage de Richard Florida. Un modèle pour les villes est en train de s’écrire. La question se pose d’y adhérer ou de s’en démarquer. La place, les lieux, les formes de la culture métropolitaine est ainsi interrogés… »

Retour sur la thèse de Frédéric Martel, écrivain journaliste, présent le 7 octobre 2010 au Rocher Palmer dans le cadre du cycle de conférences « Bordeaux Métropole 3.0 » organisé par la CUB.
La mondialisation de la culture
Pour parler culture, il faut oser : oser penser, oser créer, et parfois même oser déranger… Dans son dernier ouvrage, « Mainstream« , Frédéric Martel revient sur l’histoire de la Culture et de ses avancées, pour aborder la question de la créativité ou celle d’une culture mondialisée : celle qui « plaît à tout le monde ».

Dans cet ouvrage, il nous invite à sortir du modèle franco-français et à limiter toute politisation de la culture. Il nous convie finalement à changer notre perception, à évoluer au contact du terrain, sortir de notre « chez soi riquiqui » : pour se tourner vers les industries créatives.
  • La notion d’industries créatives est une excroissance naturelle de ce que T.W. Adorno et M. Horkheimer nommaient les industries culturelles. Vers 1940, avec l’École de Francfort, ils envisagent la perte d’individuation et l’aliénation dont les masses pâtissent dans l’industrialisation qu’organisent les médias. Ils restent donc interdits face au type d’activité social-historique que les contenus culturels finissent par imposer.
  • Les industries créatives se superposent bientôt au débat sur la « culture de masse ». R. Barthes au début des années 1960 rejoint alors la pensée de l’École de Francfort en opposant culture de masse et culture cultivée.
  • En 1962, E. Morin soutient que la culture de masse n’est pas une forme de culture inférieure ou dégradée, mais plutôt issue de représentations du monde trouvant sa place entre dimensions individuelles et collectives, réelles et imaginaires.
  • Plus tard, H. Arendt en 1972, soutient l’idée que la culture de masse n’est pas une forme dégradée de la culture du fait de son extension ; elle le devient «quand ces objets eux-mêmes sont modifiés, réécrits, condensés, digérés, réduits à l’état de pacotille pour la reproduction et la mise en image».

Frédéric Martel fait aussi état d’une peur des industries culturelles ou des produits culturels. En effet, aujourd’hui c’est le temps de la circulation des services, des flux, de la multiplication des formats par les start up… Cela peut aussi induire un retour de l’opposition entre la culture et le divertissement, une culture légitime et une culture populaire.
Cependant, les industries culturelles et leurs produits permettent également une « ouverture du spectre culturel », l’arrivée de nouvelles offres : jeux vidéos, objets virtuels et numériques, images inédites… autant de regards mondialisés à veiller et à surveiller.

MAINSTREAM, Retour sur 5 enjeux d’une enquête
sur une culture qui plaît à tout le monde


1) Où se trouve la culture globale ?
Si la culture nationale (française) marquée par la musique, l’information, la publicité, les séries télé, l’édition, le cinéma… existe et se porte bien ; le mainstream évoque une culture mondialisée qui tend à remplacer toutes cultures voisines. Au coeur d’un paradoxe se dessine alors une mondialisation de la culture qui tend à imposer le modèle américain ou japonais. La culture globale reste marquée par cette mondialisation mais n’exclut pas pour autant les cultures nationales.

2) Aucunes exclusions culturelles…
Face à une définition complexe et plurielle de la « culture globale », il serait naïf de croire à la mort des cultures locales et nationales. C’est ainsi que la Chine, le Brésil, l’Argentine, l’Inde… et d’autres pays émergeants nous proposent leurs cultures, leurs médias, leurs visions du monde, autant de richesses à prendre en compte dans ce sentiment de culture globale.

3) La mondialisation et le numérique
* Les pays émergeants voient dans le numérique : une fusion (une possibilité d’union), des médias d’opportunités qui font naître l’espérance, l’espoir d’acquérir un rôle, une place, une position mondiale.
* Les « pays riches » connaissent le pouvoir du numérique, et peuvent parfois percevoir Internet comme une menace. Un outil qui pourrait les affaiblir, du moins diminuer leur importance dans la stratégie mondiale.

4) La contre-culture : entre « sub culture » et mainstream
… Et si finalement la frontière entre culture populaire et légitime n’existait plus, si nous acceptions l’ouverture à la création et le principe de diversité culturelle : il nous faudrait défendre l’influence de « la valeur culture », celle qui nous permet de construire l’identité de la France ; pour « que la France se nomme diversité ».

5) La Révolution Numérique : l’anti loi Hadopi
Dans les prochaines années, la culture est emmenée à évoluer :
* 1ère hypothèse : selon un aspect strictement économique.
* 2ème hypothèse : en suivant les innovations techniques, avec les opportunités offertes par le web 2.0
*3ème hypothèse : en prônant la mobilité, le mouvement, le changement culturel…

Dans « Mainstream » Frédéric Martel serait favorable à une évolution de la culture, mais également d’accord pour continuer à lutter pour le maintien d’une culture nationale…
Pour l’heure, c’est à nous de nous intéresser….
de RÉFLÉCHIR, TRAVAILLER et SE BATTRE pour la culture.

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19 décembre 2009

Décembre 2009

être, communiquer et partager…
…et enfin se retrouver…

« … En face à face… »

Si nous n’avons pas fait cela jusqu’à présent, c’est peut être, tout simplement, parce ce n’était pas le bon moment… parce que nous n’en ressentions pas le besoin ou sûrement parce que nous n’avons pas eu l’occasion.

Aujourd’hui, plus doute et plus d’excuse non plus, nous nous retrouvons juste ici, au bout de la course 2009 : seul avec vous, face à nous, face à vous !

Ainsi, en cette fin d’année, le Zen News nous offre, la possibilité d’entrevoir un nouvel espace de parole voire même une occasion unique, celle qui nous permet de tout résumer : décembre 2009 ou un exercice difficile à réaliser, l’épreuve du bilan à renouveler.

« En face à face avec vous :
entre savoirs, savoirs faire et savoirs être »
© C.Otharan – 2009

En cette fin d’année, sans complaisance et sans pour autant perdre la face, nous avons souhaité comprendre pourquoi nous en sommes là, aujourd’hui et maintenant ?
L’enjeu reste donc d’établir un « état des lieux », un point de situation, en analysant notamment une liaison entre vie publique et privée ; en traduisant la relation singulière que nous pouvons envisager entre l’être et l’activité de communiquant.

En 2009, il a fallu user de quelques « astuces d’anti-crise », en effet les perspectives n’ont pas toujours été faciles et les envies de s’évader furent nombreuses.
Alors, nous en sommes venus à nous demander si la communication n’avait pas finalement cette vertu positive qui permet de passer outre, car ceux sont bien les prérogatives de cette étrange science sociale qui nous invite à aller de l’avant, à la rencontre de l’autre. Cela nous emmenerait à percevoir la communication comme une vision qui nous pousse à l’introspection, pour en arriver finalement à une action de démonstration…

BORIS ZABOROV »Face à Face », 2005
La communication comme processus introspectif (relation de soi à soi),
l’évolution vers une dynamique démonstrative
(de moi à nous, de vous à moi)
La communication peut nous apparaitre comme ancrée dans un dispositif de relation. Un objet que nous batissons avec les autres ou l’illustration d’une matière qui s’adapte, qui se stabilise, qui évolue avec le temps, les besoins et les usages… C’est en cela que cette discipline reste en phase avec le réel, en nous emmenons parfois à cotoyer le doute, à concevoir et même envisager une autre idée du don.

Lorsque nous introduisons l’idée du doute comme celle du don, on s’attache plutot à une « pensée humaniste » de la communication : celle qui prône une adéquation entre ce que l’on est, ce l’on vend ou ce que l’on défend ! Si la « com », c’est évidemment de la stratégie, il nous faut donc adapter la stratégie à ce que nous sommes ou construire une stratégie basée sur notre unicité, croire aux valeurs de l’authenticité.

Ainsi, en cette fin d’année, après avoir usé quelques stratégies en n’oubliant pas pour autant son éthique : nous pouvons défendre plusieurs représentations du plan de communication.

L’image de la communication en 2009 peut donc être associée à plusieurs visages, plusieurs aspects, en répondant à un concept de « personnalité plurielle ».
En ce sens, le chargé de communication peut rester fidèle à ses idéaux, à sa conscience professionnelle tout en relevant son défi : il arrive à maintenir l’équilibre et accepter, de fait, cet étrange « face à face » avec les cibles, les publics et les messages.

« La communication de fêtes« ,
ou l’illustration exacerbée d’une pensée humaniste de communication

Le programme du Zen News, vous invite à fêter Noël dans la détente, avec :
  • Côté Zoom : L’ambition d’une « communication humaniste » ou l’intêret de maintenir un équilibre entre être (« le soi »), paroles (discours) et paraitre (image), en repositionnant le métier de chargé de communication vers celui d’un « créateur de liens »…
  • Coté Coeur : « Je veux un moment de paix pour fermer les yeux et me souvenir des aventures de ma jeunesse avant de m’engager sur une nouvelle route : celle de l’avenir« . Venez retrouver votre sourir d’enfant grâce à « Lang tôi, mon village » : le nouveau cirque vietnamien, du 22 au 26 décembre 2009 au TNBA.
  • Côté Veille : Puisuqe certains politiques vont mêmes jusqu’à nous proposer de « changer le monde » en chantant, redécouvrons ensemble le phénomène Lip Dub – définition et sélection -.
  • Le Portrait du Mois, nous invite, non sans humour, à entrer dans l’univers classe et déjenté d’un grand acteur francas : M. Edward Baer.
  • Perspectives : 1979 > 2009 – Le CAUE de la Gironde a eut 30 ans, le 3 décembre 2009 au Pavillon du Pin Galant, retour sur la manifestation.

Le Zen News vous souhaite
de merveilleuses fêtes de fin d’année

Richard CURTIS. -« Love Actually« , 2003

Bill NIGHY  » Christmas is all around »
in « Love Actually« , 2003

« Le merveilleux n’est pas ici ou là,
il est en face, toujours en face.
Inutile de regarder ailleurs,
ni plus haut, ni plus bas »
Pierre REVERDY

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8 décembre 2009
Avant Décembre, c’est toujours Novembre….

En quelques mots, images ou vidéos, le « Zen News » présente le billet de rattrapage de Novembre : puisque de minutes en minutes, on perd au moins une heure et nous avons laissé passer le temps, il fallait bien trouver une solution pour rattraper le fil de l’actualité.

En novembre nous n’avons donc pas eu le temps d’aborder :

– La question des usages : « Un Zoom » qui permet de s’interroger sur nos pratiques, actions humaines qui animent finalement les objets, en leur donnant du sens.

Quand on parle d’usage en communication, nous l’associons souvent au monde des technologies et arrivons vite à migrer sur les terrains de twitter et facebook ou autre tendance du web 2.0… L’occasion était donc trop belle pour montrer que le mot « usage » avait aussi des rapports avec le monde des objets (un aspect concret), en jouant également sur les modes de significations (en étant par exemple lié au souvenir et à la sensation) et les composants, les ingrédients du sens…

– Côté Cœur : Comment dresser le portrait de « l’Européenne » ? enjeux politiques ou forces créatives… Non, rassurez vous, ce billet n’a rien d’une réflexion bureaucratique : il revient sur la pièce de théatre de David Lescot – du 11 au 14 novembre 09 au TNBA.

– Cf. Reportage « NTFI L’Européenne »

– Cf. Reportage « 7 jours sur la planète ». -TV 5 Monde

– Côté Doc, tentons une nouvelle expérience : Et si on écoutait les confidences sur l’oreiller d’un champion de la BD : Bastien Vives jongle avec les bulles de l’amour et de la séduction dans son dernier opus : « Amitié étroite ».

Côté Veille : le Zen News vous invite à découvrir « les liens de ma rentrée culturelle bordelaise » :

* Tendre l’oreille pour écouter Madeleine PEYROUX en concert le 8 novembre 09 au Théâtre Fémina, « le Balcon » opéra de Peter Eotvos, à l’ONBA en novembre.

* Ouvrir grand les yeux pour apprécier une sélection cinéma autour des films : « Le Ruban Blanc » de Michael Haneke, « Le Vilain » d’Albert Dupontel, Michael Jackson’s « This Is It » et « 2012 » de Rolland Emmerich.

Enfin pour cloturer ce billet sur la thématique des usages et des objets, le « Zen News » dresse enfin le portrait du mois de Thomas FERSEN : un chanteur d’objets.

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25 août 2008

Août 2008

« Le Pouvoir des Mots… »
Sur la frontière entre vie professionnelle et vie étudiante, le Zoom du mois, est consacré au coeur de l’activité communicante : le pouvoir des mots.

« On ne peut imaginer une société humaine sans communication, sans langage. Les moyens de communication sont la base même de toute civilisation. Au fil des siècles, les moyens de communication ont été une arme que les élites ont utilisée pour contrôler leur entourage. Il aura fallu les grands développements technologiques, de la découverte de l’imprimerie à aujourd’hui, pour que les moyens de communication connaissent une certaine démocratisation. Cette dernière permet un accès sans pareil aux médias.
Aujourd’hui, personne n’ignore l’importance cruciale des outils de communication que sont les journaux, le radio, la télévision et l’Internet. Ils ont révolutionné notre quotidien. Plus que jamais, il est possible à quiconque le désire, d’utiliser les moyens de communication et ainsi de signifier sa présence dans le village global qui devient chaque jour une réalité. »*

Démocratie : des mots, des mots… ?
« L’effervescence créée ces dernières années autour de la démocratie – et notamment la démocratie participative – a libéré une extraordinaire énergie intellectuelle, modifié les comportements des gens et dynamisé l’activité langagière : les populations ont pu ainsi exprimer ouvertement et sans détours leurs critiques vis-à-vis des politiques du passé et leurs revendications pour le futur. »*
* Propos de Mwatha Musanji Ngalasso
Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux-III

Et si le pouvoir des mots, le dialogue, l’échange, la relation étaient simplement autant d’outils de communicationnels qui permettraient alors la libre expression et, j’ose y croire, la gestion de tout conflit, une certaine idée d’harmonie.

Mais qu’est-ce que le pouvoir des mots ?

  • Pour Joseph CONRAD – écrivain anglais 1857-1924 – « Les mots ont toujours plus de pouvoir que le sens« .
  • Pour Claire MARTIN – romancière 1914-? – « Il y a des mots si opulents qu’ils vous délivrent par leur seul pouvoir« .
  • Pour Richard WAGNER – compositeur allemand 1813-1883 – « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots.« 
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12 juillet 2008
Juillet 2008
Voir, Communiquer…
Peindre et Colorer la réalité…
Nous nous voyons, nous nous exprimons, nous communiquons et parlons en couleurs… La couleur, c’est donc le regard, la vision, … en un mot : avoir l’oeil !
Toutefois, la couleur peut aussi se rattacher au psyché : nous pouvons alors associer une symbolique à une teinte particulière. La couleur, un peu comme une image, arrive ainsi à remplacer les mots.
L’occasion pour le Zen News de vous plonger dans un bain chromatique, un révélateur permettant de comprendre quels sont les rapports existants entre l’art, la couleur et la communication. L’occasion de vous inviter à un voyage, à un échauffement des sens… dans un monde en 16 millions de couleurs.

Entre Art & Communication : « Découvrez le pouvoir des couleurs ! » Communiquer en couleur, un défi difficile !

Communiquer en couleur, c’est déjà accepté qu’elle ne se positionne plus comme le principal ennemi de l’écrit. Or, dans les premiers temps, la couleur est jugée trop agressive, pas assez pure, pas assez noble par rapports à nos Lettres Classiques.

Ainsi entre le XIV et XVIe siècle, durant la Renaissance, période de renouveau littéraire, artistique et scientifique, Titien, Rubens ou encore Vèronèse viennent boulverser l’ordre établit : la « couleur accessoire » devient désormais objet du peintre. On assiste alors à un divorce entre le textuel et le visuel :

« L’art devient expressif et sensible, il convient de le séparer des belles lettres ».
– Hegel –

Cf. TITIEN. –L’Assomption de la Vierge. –1518

La poussée picturale s’intensifie…

Par la suite la couleur prend un nouvel essor, nottament avec :
  • les Impressionnistes tels que Turner, Whistler et Monet qui soulignent les effets de la lumière et de l’atmosphère sur les couleurs et les formes…
    Cf. Claude MONE. -« Impression soleil levant« . -1873

  • les Symbolistes tels que Klimt, Moreau ou encore les Nabis qui souhaitent donner « un habit à la forme sensible »…
  • Cf. Maurice DENIS. –Le Bateau. -1894

  • les Futuristes avec Severini qui utilisent la lumière et la couleur pour décrire « une sensation dynamique »…
  • Cf. Gino SEVERINI. -Le train-hopital. -1915

  • et enfin les Fauvistes avec Matisse, Braque et Derain qui suscitent de vives réactions par l’audace et la nouveauté de leurs recherches chromatiques…
    Cf. Henri MATISSE. –La danse. -1919

Durant cette succession de grands mouvements artistiques, la perception et le regard de l’homme n’est plus simplement issu d’une simple construction mentale, mais vient d’un rapport au bain chromatique : Kandinsky évoque « une peinture non imitative » et Monet parle « des audaces du symbole« .De la dématérialisation au règne de la couleur…

Avec le choc sucité par les deux Guerres Mondiales, la couleur, comme la peinture et l’ensemble du paysage artistique ont subi des mutations importantes… Vient alors le temps de l’abstraction, une époque où le sentiment métaphysique prend rapidement le pas sur l’état physique de la représentation. Cf. Wassily KANDINSKY. -« Improvisation avec formes froides« . -1914
Par la suite, dans les années 1950-60, c’est le règne de la couleur ! Le Pop Art – courant artistique devenu majeur, en dénonçant la consommation de masse à tout prix et présenter l’art comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché… – en est la preuve concrète.
« Marilyn Bleu » par Andy WARHOL, 1963
Avec le Pop Art, la couleur est mouvante, oscillant entre chaud et froid. Toutefois, elle reste toujours habitée par une certaine symbolique.
Alors, que dire du monochrome qui apparaît comme l’illustration tangible de l’émancipation de la couleur par rapport à la forme… C’est les prémices de la communication colorée qui peut se traduire à travers les pixels d’un écran.
Or, aujourd’hui, la reproduction de la couleur est attachée à des questions plus techniques – l’art passe l’épreuve du numérique…
Cf. Anonyme. – Venus in the miror. -200?
Après avoir brosser un portrait d’art coloré, nous pouvons concevoir la relation entre art et communication à travers la dimention du support : « Entre les croquis et la toile, la couleur fait foi de tout, la couleur crée l’émotion et laisse jaillir l’étincelle de la création » – Normand REID in « T’es fou l’artiste !« 

D’après « La couleur dans l’art » in « Beaux Arts ». -N°228, juin 2008. -P46-57

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24 janvier 2008
Gros plan sur l’année 2007
Les coups de gueules, les coups de coeur
et les coups de projecteurs !

Une année de « Zen News« , c’est difficile à résumer… En 2007, nous avons réellement illustré le croisement : l’idée d’un carrefour entre documentation et communication, pour toujours plus d’informations. Revenons alors sur nos pas…

Ils ont fait 2007…
Les actions sont souvent portées, défendues et incarnées par des personnes qui méritent alors quelques lignes. Au milieu des « portraits » et des « coups de coeurs », nous avons pu les retrouver :

  • Zazie pour qui 2007 fut une grosse année : entre son album « Totem » et sa tournée dans toute la France, puis en Belgique et à Londres… La tournée s’arrêtant le mois prochain, nous espérons très vite la sortie d’un beau DVD.
  • Mika, une année en or pour l’ovni le plus funky de 2007. La têtes dans les paillettes et les pieds sur terre, il est passé en douceur de l’anonymat à la gloire planétaire.
  • Jane Birkin : Notre premier portait au mois de Juillet, pour la sortie de son film « Boxes« . Depuis, elle fait le tour du monde comme chanteuse jusqu’en mars 2008 et reste, plus que jamais, une artiste engagée.
  • Michel Serrault nous a quitté en 2007… Nous avons souhaité lui rendre hommage au mois d’août. Rappelons-nous de ce brillant acteur.
  • Christine Albanel (article prévu pour 09/07) : avec le nouveau gouvernement, la culture a bougé sous l’impulsion d’un ministre particulier. Assez discrète au début de ce mandat, elle mène aujourd’hui la guerre à la publicité sur les chaînes de télévision publiques.
  • Etyl ou le chant d’une étoile montante : nous l’avons mis à l’honneur en 2007, elle sortira son 3ème album intitulé « Les Souris » le 10 mars.
  • Enfin en décembre, le chorégraphe Maurice Béjart nous a quitté,…
  • …nous avons également voulu résoudre les secrets d’un grand personnage du luxe – Karl Lagerfeld.

2007, c’était tendance !
la tecktonik, le luxe, le design, les nouvelles technologies…

Être dans l’air du temps, c’est ça qui est important ! C’est souvent par ce biais là que l’actualité est évoquée. Ainsi, à travers la législation – la réglementation – la normalisation… à travers la politique et les temps forts de la campagne présidentielle… ou encore en évoquant le marketing – la publicité – l’innovation… en se faisant écho des thématiques sociales, tout en restant proche de l’humain, nous avons souhaité balayé tous les sujets. Difficile de ne pas sombrer dans le zapping informationnel… à cela je préfère « la vision de la mouche » : voir tout, partout, rapidement et j’espère en profondeur.

En 2007, comment surfer sur la vague culture ?
Le Zen News vous permis d’écouter, de chanter, d’entendre,
de voir et d’apprécier.
Musicalement, l’année fut riche avec entre autres : le palmarès des Victoires, la présentation d’Arte Radio et la sélection de la Fête de la Musique.
Coté ciné, les échos fut plus dispersés avec toutefois quelques brèves.
L’art, la culture, les découvertes, la ville, l’architecture n’ont pas été absents pour autant avec : un coup de chapeau à Bordeaux, une idée donnée à Limoges, un voyage souhaité en Chine.
Si le spectacle vivant était un peu exclu de la ligne éditoriale en 2007, le défit sera d’en parler 2008 !éducation, formation et profession L’aventure ISIC : « des enjeux quotidiens en 2007″Bien sur le Zen News donne une large place aux activités quotidiennes de l’ISIC. Un chapitre qui se terminera bientôt, mi-2008, mon diplôme en poche, je l’espère.
J’aurais alors d’autres projets, mais je serais en garder »des reflets » pour ne pas oublier. C’est ainsi que ce blog a été le partenaire du « Re-Tours » et donne parfois quelques nouvelles du département Info-Com de l’IUT de Tours.En 2008, nous souhaitons
une continuité dans la richesse de contenu :
« Gardons les yeux ouverts, tout en pensant à l’ouverture ! »

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15 octobre 2007

Zoom d’Octobre : Image, Publicité & Communication

« La pub face à son image :
Reflets de com & image de soi »

La communication et la publicité construisent souvent une « image soicale ». En effet, toutes créations s’introduisent dans un contexte, une époque et une tendance particulière, en décrivant ainsi une facette de la société.

Or, pour Sylvain Parasie, sociologue, la publicité (et par extantion la communication) a toujours été critiquée. Cela semble liée à l’histoire culturelle et politique de la soiciété marquée par un fort développement des mouvements sociaux.
Cependant, avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et un « changement d’époque » accompagné par Internet, la pblicité est devenue plus présente et commence à mettre son rôle en évidence, même si le grand public n’accepte pas encore sa logique marchande.
Alors comme nous le montre « 99F », une vision publicitaire reste ancrée dans l’inconscient collectif. L’homme et son image sont souvent critiqués et le communiquant hoscille souvent entre efficacité et culpabilité :
  • une efficiacité qui se retrouve dans les différentes stratégies et moyens mis en place pour développer un fort élan de communication dans tous les domaines proferssionnels.
  • une culpabilité basée sur une image réductrice du métier qui joue indirectement sur l’estime de soi. On perçoit alors le monde professionnel comme un lieu illusoir et notre rôle serait alors limité au service d’une « communication paillette manipulatrice ».

Après avoir établit un constat plutôt pessimiste sur la situation actuelle des communiquants,
Pouvons-nous vraiment affirmer
cette situation de mal-être professionnel ?

Tout est une question d’image de soi et de l’écart que nous souhaitons instaurer entre image voulue et image perçue.
La publicité comme la communication est un secteur où nous donnons souvent de nous (de notre « moi »). En retour, à travers nos prestations, c’est donc notre image qui est soit critiquée, soit adulée.
Or, si les communiquants ont conscience de la représentation sociale qu’ils véhiculent, ceux sont eux qui, par leur travail, peuvent ainsi la faire évoluer. En effet, cela reste possible si le professionnel répond à une éthique qui devient la ligne directrice de son image, en l’aidant à se connaitre, à savoir qui il est vraiment.
Toutefois, cette problématique d’image
ne doit pas déclencher un mal-être,
on peut aussi en rire :

« Un métier d’image met de l’importance
dans sa vitrine,
en communication, c’est le communiquant
qui est mis en avant ! »
Quoi de plus normal ?
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11 août 2007

Zoom d’Août

Cap sur le RE-TOURS 2007
« Des émotions hautes en couleurs« 
pour les documentalistes de l’IUT de Tours

Au départ, en 2005, c’est un noyau d’étudiants qui ayant passé de très bons moments au « pays de la documentation » à l’IUT de Tours décide de se retrouver dans un an. C’est ainsi, que le Samedi 24 Juin 2006, nous lançons le premier RE-TOURS lors d’un « week-end de retrouvailles« . Tout le monde n’a pas pu venir, mais dans ce cas, on dit toujours qu’on a gardé que les meilleurs ! L’instant est fort en joie, en rire, en souvenir… mais c’est aussi et surtout l’occasion de reprendre contact ! Puis vient vite, le moment des adieux… le temps doit reprendre son cours, on ferme la parenthèse, tout en laissant la porte ouverte pour de nouvelles aventures : on va se revoir ?

Et bien oui… Comme une envie de retenter l’expérience de l’an passé nous avons décidé de remettre ça en grandes pompes ! Cette année on ne laisse plus guère la place à l’improvisation, avec mailings, cartons d’invitations et vaste programme, le RE-TOURS 2007 aura lieu dans un gîte en Limousin avec pour thème : « des émotions hautes en couleurs ! »


Déjà annoncé à grand renfort, début juillet, sur le forum de la promotion 2005 des documentalistes de l’IUT de Tours, le Zen News a également souhaité soutenir cette initiative en devenant partenaire !

Alors amis Docs, nous vous attendons comme prévu, le week-end du 1er et 2 septembre 2007… Quand à vous, amis et lecteurs du Zen News, comptez sur nous pour établir un retour sur cet événement dès le mois prochain.

Une belle preuve d’amitié et de force du réseau
autour d’une dynamique l’Info-Com :
un groupe soudé pour aujourd’hui
et peut être un soutien pour la vie professionnelle de demain
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21 juin 2007

Zoom de Juin 2007

FÊTE DE LA MUSIQUE
A l’occasion du 21 juin et de la Fête de la Musique, le Zen News a choisi de vous présenter son univers sonore du moment : une sélection des chansons marquantes, frappantes, choquantes ou tout simplement jolies… Alors tendez l’oreille et écoutez cet article :

Début juin, encore par remis de la fièvre du Festival de Cannes, on écoute en boucle « Le tourbillon de la vie » chanté par Jeanne Morreau (= Découvrez la reprise des Croquants !), mais on découvre aussi la chanson « Cannes » de Barbara Carlotti qui sert de générique au « Grand Journal du Festival » projetté sur Canal + : un air assez lent et plannant sur tout le superflu de Cannes et ces grands airs (= Découvrez le Clip ci-dessus)…En gardant toujours dans notre MP3 des chanteurs comme Mika, Zazie ou encore Juliette chantant « les garçons de mon quartier« … Nous pouvons croisés des ovnis, alors de Brigitte Fontaine et ses « Zazous«  à Amélie Les Crayons et son « Elisabeth« , nous gardons une large place à Ulrika Von Gloth, la diva dégentée d’Ultima Récital, interprétée par Marianne James et ses plus que sanguines « Mandarines » (= Découvrez le Clip ci-dessus)…

Mais, le Zen News peut aussi aimer la beauté du tragique avec la chanson « Léo » des Hurelements de Léo, qui traduit un itinéraire de vie gachée qui conduit à la naissance d’un air de musique… Mélodiquement rythmée, d’un ton grave et ironique… mélodie labellisée « hors commerce » et chargée d’émotion qui a su charmer un public jeune.
Enfin notre tour de musique du mois ne pouvait pas s’achever sans évoquer les deux chanteurs mailiens Amadou et Mariam… avec grâce, émotion et tendresse il pense à elle, ils pensent à nous, nous pensons à eux, « Je pense à toi« : écoutez leur premier succès qui les as fait connaitre en 2000. Que du bonheur… sans commantaire ! (= Découvrez le Clip ci-dessous).

BONNE FÊTE DE LA MUSIQUE

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7 mai 2007

Zoom de Mai 2007

Au lendemain de l’élection présidentielle
Zoomons sur la France !

Aujourd’hui, c’est fini ! L’enjeu politique est désormais réduit puisque le nouveau visage du président de la France est connu : Nicolas SARKOZY (53%) arrive en tête devant Ségolène ROYAL (47%).

C’est donc sans peur d’influencer, de juger, de choquer… mais en toute objectivité que le Zen News peut revenir sur cette campagne présidentielle :
– qui a vu s’affronter de nouveaux candidats comme les représentants des deux grands partis (Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL) ou encore des figures connues comme l’alter-mondialiste José BOVE.
– qui a vu émerger de nouvelles thématiques tel que l’environnement et le développement durable.
– qui a aboutit, au second tour, à un véritable « choc de valeurs  » entre la gauche et la droite.

Cette campagne présidentielle nous a d’abord rassuré sur la concrétisation du désir politique français : Oui, la société française continue de croire à la politique ! En effet, que se soit par crainte de l’extrémisme ou encore pour éviter ou favoriser tel ou tel destins, les citoyens ont répondu présent. Cette mobilisation massive semble confirmer par la faiblesse des taux d’abstentions (17% au 1er tour et 14% au 2ème).

Il s’agit à présent de s’interroger sur l’actuelle possibilité d’un affrontement bipolaire en politique. Même si un grand nombre de personnes ont décidé de faire un choix entre deux options concurrentielles et constructives, d’autres ont préféré contourner cette alternative en prônant une politique du centre. C’est alors que cette dynamique ou le « phénomène Bayrou » a fait émerger un nouveau centre contestataire : un vote anti-système à l’intérieur d’un système.

Si on essaye maintenant de s’intéresser au contenu de la campagne, on peut lui accorder le mérite d’avoir créé la polémique en abordant des sujets qui fâchent : la violence, le racisme, la maîtrise de l’immigration, l’identité territoriale…
Enfin, le 2ème tour et le débat formant le couple ROYAL / SARKOZY a permis l’opposition gauche / droite, femme / homme qui a fait naître de nouvelles bases politiques : en renouant des liens entre la décision politique et les citoyens et en souhaitant tout deux, de manière différente, la rupture vers le changement jugé nécessaire en politique.

Tous ces éléments nouveaux libérés par l’énergie de cette « Course à l’Elysée » ont déclenché un chassé-croisé droite gauche. En effet, durant cette campagne :
– la gauche matérialiste semble être devenue idéaliste et se réclame des valeurs.
– la droite qui se voulait moraliste et religieuse semble vouloir donner davantage d’importance à l’économie.
Maintenant que la messe est dite, Il va mener sa politique pour concrétiser son projet de droite, Elle va continuer à se battre pour promouvoir des valeurs de gauches. C’est donc la fin de « la partie », mais le commencement d’un nouveau chapitre de la République.