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11 novembre 2008

Novembre 2008

Juste un peu borderline…
Même si les commentaires ne sont vraiment pas très fréquents sur la toile, nombreuses ont été les réactions dans les salons… On ne partage apparemment pas tous l’idée d’une objectivité engagée !
Le Zen News s’est quelque peu permis de filer la métaphore cléricale lors du dernier édito. Oui, le support s’est engagé, je me suis affirmé en défendant un idéal basé sur des valeurs judéo-chrétiennes. Tout le monde m’a alors décrit comme un fervent défenseur du Bien – fils de bonne famille, gendre idéal, allant même parfois jusqu’à père respectable… –

Ainsi, je ne renie rien, je ne m’excuse de rien… j’accepte toutes ces « bonnes paroles » et « gentils compliments », mais je n’attendrai pas plus longtemps pour renverser la tendance : sans rien dire, tout doucement, comme ça, ce mois-ci, je me rebelle !

1ere question : « Qu’est-ce qu’on va faire de moi ? » – Alister
Non, la fumée ne me dérange pas, l’alcool est parfois nécessaire et avant tout vecteur de convivialité…
Et puisque la cravate est rarement obligatoire, puisque les cheveux ne sont pas toujours bien coiffés, puisque le langage n’est pas forcément polissé et le comportement pas obligatoirement normé….

puisque nous sommes ni frustrés, ni bloqués, ni bougons, ni grognons, ni « niafron » (ou n’importe quel truc en « on »…) nous pouvons être libre !

2ème question : un peu bougon, un peu grognon,
un peu sucré, un peu salé
Qu’est-ce qu’être libre :
un effet temporaire ou ou un état « Fm air » ? – Zazie

Être libre : original, génial et pas banal… unique, tonique et fantastique, mêlant l’excès et le respect au coeur d’une « étrange normalité » – Juste un peu borderline ! -.

Si en avril, le Zen News vous proposait de dépasser vos limites, il aimerait aujourd’hui les tester et définir un point d’équilibre. Puisque le mal et le bien ne sont parfois pas si loin, puisque les intellos et les nymphos sont peut-être pas si inégaux… puisque les contraires s’attirent ou s’opposent, Novembre est là pour concevoir une rencontre :

  • Côté Zoom : Et si on en parlait ? Être borderline, ce n’est pas simplement une attitude, un style ou une image, c’est aussi un problème social, relationnel, voir même une pathologie communicationelle. Cernons ensemble ce trouble de la personnalité, cet « état limite » difficilement palpable.
  • Côté Veille : à la découverte d’un nouveau site, partageons la vie des idées.com
  • Côté Coeur revient sur une soirée Novart et « un ballet : pour quatre tendance », en vous invitant au coeur d’un processus de communication. « Les Indomptés » de Claude Brumachon, met en jeu le corps de deux hommes pris entre le désir et la censure, l’animalité et l’humanité… entrez, écoutez, regardez et apprécier le langage du corps qui danse !
  • Coté Portrait : il écoute du chant Grégorien, elle pense à lui, mais ne dit rien… il exploite la beauté d’une langueur monotone et devient l’un des chefs de fil de la nouvelle chanson française. A l’occasion de la sortie son de 4ème album… Découvrez l’abécédaire de Vincent Delerm !
  • Perspectives : ce n’est pas parce qu’on entre dans la vie active qu’il faut pour autant en oublier les fondamentaux : « Quand le Conseil Général de la Gironde donne une leçon de communication à l’EFAP de Bordeaux…« .

3ème question :
Au delà de toutes possibilitées du réel,
quel sens à donner à notre « Génération virtuelle » ?
Olivier Millier
Voilà un programme finalement assez terre à terre
quand on désire être borderline.

« Difficile de cerner la poudrière
entre rires, peurs et néants…,
difficile de cerner ces êtres déchirés,
de comprendre leur propre réalité. »
Brigitte Fontaine – Travellings 2008

Bonne lecture

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1 octobre 2008
Octobre 2008
L’objectivité engagée…?

En une période de grands changements, il faut savoir se poser les bonnes questions. Loin du suis-je assez fort pour relever le défi,.. du suis-je assez digne pour obtenir un tel poste ou de telles responsabilités… Loin du pourquoi moi, il faut dépasser les sentiments pour se concentrer sur la professionnalisation. Pour cela il s’agit de donner du style, une empreinte, en fonction de sa personnalité… Faire son travail en étant soi !

Pourtant être soi entraîne forcement un engagement, un parti prix, voire un manque d’objectivité. Certes, on a pas tous le même vécu, les mêmes chances de départ, les mêmes envies, on se doit même d’être objectif. Toutefois, l’objectivité totale me parait impossible à mettre en place : je n’y crois pas !

J’aime me décrire comme un « troubadour de la communication », j’essaye d’écrire, de dialoguer, de communiquer en toute objectivité. Mais, quand on fait des choix, quand on prend des décisions… on émet déjà un jugement.

Et si j’accorde de l’importance à l’autre, si j’essaie d’aider mon prochain, si la soif de compétition me parait dérisoire face à l’humanité que peut engendrer la communication…. Alors oui !
…Oui, sans être à la messe tous les dimanches, oui tout en prônant la liberté de culte ou de non culte, tout en respectant les idées d’autrui, j’ai moi aussi mes valeurs : je ne cache d’ailleurs pas mes tendances judéo-chrétiennes. Alors, il est bon de garder à l’esprit une certaine éthique ou l’idée singulière d’objectivité engagée, voir personnalisée…

A chacun ses droits, à chacun ses principes… c’est ce qui fait la différence, la diversité et ce qui permet le « mieux vivre ensemble » : une seule évidence, y a du monde dans ce beau monde et nous devons tous trouver notre place, celle qui nous correspond le mieux !

« Y a du monde ». -Sandrine KiberlainC’est dans cet élan très personnel, fort subjectif et un peu mystique que se dessine le programme du mois d’octobre :

  • Côté Zoom : même si nous défendons une communication objective, je demeure persuadé qu’il n’y a pas d’information neutre. le Zen News propose un tour du monde de ces faux semblants de la communication entre stratégies et produits, strass et paillettes, événementiel et management, spectacle et relation… Découvrons une autre facette de la communication : un étrange « billet d’humeur » pour un dernier clin d’oeil à l’ISIC.
  • Veille Com au coeur des JT : la rentrée reste la période où sont consacrés (ou non) les rois et reines des journaux télévisés. Alors qui fait l’info à la télé, comment, pour qui, pour quoi et à coté de qui ?… Découvrons une autre manière de traiter l’objectivité à la télévision, une question bien mis à mal par la messe du 20h.
  • Veille Doc : … et si dans un support laïc mais libre tel que le Zen News on s’intéressait à la vie de Jesus ou plutôt à la spectaculairisation de la religion… Je vous invite à découvrir l’oeuvre rock d’un « Jesus Christ Superstar » !
  • Coup de Coeur : Surprise ! – nous rentrons à la maison et nous découvrons une exposition : comment faire l’expérience du « corps de voisinage » ?
  • Portrait du Mois : entre réalité et fiction, vérité et mensonges, objectivité et jugements… Il nous reste les images. A l’heure où l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers organise la première exposition rétrospective de l’oeuvre interactive de Maurice Benayoun, venez découvrir le pionnier de l’art numérique.
  • Perspectives : puisque les blogueurs en raffolent, voilà ma « la rubrique vécue »… Découvrons de nouvelles perspectives, au rythme d’un parcours personnel et professionnel après l’ISIC la vie continue. « Attention j’arrive au bureau… »

Le lien entre vie privée et vie publique est assez fin. Il convient de se protéger mais aussi d’exister dans des sphères sociales parallèles et parfois fusionnels. Essayons de suivre notre propre objectivité.En ce mois d’octobre, un seul conseil :
« Engagez-vous, engageons-nous « !

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9 septembre 2008

lundi 8 septembre 2008 à 10h15 – ISIC (Bordeaux 3)

Soutenance de fin d’études

« La communication publique et politique*
vers une nouvelle vision stratégique :
Concevoir une relation particulière
entre information et communication »

************
Mesdames,
Messieurs,

Sans conteste, je vis avec vous, ce matin, un moment tout particulier.

Pour vous, bien sûr, cette journée a tout d’un passage obligé où vont se succéder ces vingt visages que vous connaissez bien…

Mais pour moi, pour nous, étudiants, c’est le temps d’un dernier partage avec vous… l’occasion de vous montrer que nous avons évolué en deux ans, tout en ayant affiné et défendu nos thèmes de prédilections…

J’aurai là une pensée pour tous mes « élans systémiques » que je n’ai eu de cesse de défendre… c’était encore le cas tout à l’heure.

Je crois déjà entendre les questions que vous aimeriez me poser : pourquoi un étudiant de Stratégie et Produits a voulu marquer sa fin d’études avec une expérience institutionnelle ?

Vous le savez, mon projet professionnel, et désormais mes ambitions pour l’avenir ne correspondent pas à des thématiques précises mais plutôt à une vision humaniste que je me fais de la communication ; une vision que j’ai toujours eu de la gestion de l’information.

Avoir choisi, le Conseil Général de la Gironde, c’est avoir voulu me frotter à autre chose… C’est avoir voulu me confronter à une institution publique, à un environnement inconnu…

C’est aussi avoir accepté une mission singulière : la parole publique, un exercice révélant mes envies de rédaction, et une possibilité de me faire évoluer personnellement…
Cette deuxième année de master m’a fait comprendre, non sans me tourmenter, qu’écrire, restituer, constituer des stratégies, créer de l’image, imaginer des produits, communiquer, c’est aussi Être…. Et cela nécessite, j’en demeure persuadé, un véritable travail sur soi.

Alors, l’institution, le travail avec les élus, le contact avec les citoyens… c’est loin d’être un mythe… La politique est loin d’être ce monstre que l’on imagine !

C’est, certes, un cadre assez rigide où toutes les extravagances ne sont pas permises… mais c’est aussi un terrain où il est possible d’envisager une communication stratégique, utile et proactive, sociale et pour le coup, avec le Conseil Général de la Gironde, une communication politique, de gauche, socialiste qu’il m’a plu de défendre.

Au cours de ces cinq mois de stage, bientôt six car je poursuis l’expérience avec bonheur, j’ai pu tisser des liens avec bon nombre d’alliés : mes collègues, une équipe attachante et mon maître de stage qui n’est pas pour rien dans mon itinéraire actuel.

A cet instant de mon propos, je tiens à le remercier une nouvelle fois…

Ma formation s’est construite dans l’échange. Loin du monde universitaire, j’ai perçu mon stage comme une réelle invitation à l’action…

J’ai pu faire entendre et faire passer nombre de mes idées, de mes thématiques comme ce lien perpétuel que j’envisage entre information et communication. Mes collègues ont été attentifs à ma sensibilité, à mon empreinte ou encore à ma personnalité…

Ce que j’ai vécu, au Conseil Général de la Gironde, ce que j’y vis encore, marque le moment d’un nouveau départ où l’étudiant se fixe vers son objectif-métier en devenant, je l’espère, un vrai professionnel de l’info-com !

Non. Je n’oublie pas mes deux années de documentation – les fondements de l’aventure – cette étrange année de licence passée à vos cotés et ces deux années de master…

On aurait pu mieux faire car on peut toujours plus, mais au fil du temps, on sait aussi effacer « les points noirs » et se rappeler des bons moments.

J’ai été heureux de pouvoir m’exprimer ainsi devant vous, vous montrer ce que je suis et ce qui fait mes atouts de communicant.

J’ai désormais les bases théoriques et pratiques pour pouvoir m’élancer… je suis prêt !
Je n’ai d’ailleurs pas attendu cet instant singulier pour préparer mon envol.
En espérant que vous aurez su apprécier cette dernière plaidoirie, je peux désormais, sereinement, tourner la page universitaire.

Je vous remercie

Nicolas CHABRIER
************
Ma soutenance de fin d’études, marque également la fin de mon histoire isicienne. Donc, la rubrique « C’est @ l’ISIC » sera, de ce fait, remplacée par une nouvelle rubrique : « Perspectives« … De quoi s’agit-il ? vous serez tout, je vous dirai tout… rendez-vous en octobre !
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2 septembre 2008
Septembre 2008
« HORIZONS INCERTAINS »
Vous ait il déjà arrivé de regarder au loin, en essayant de percevoir le bout du chemin ?
Vous ait il déjà arrivé d’être perdu dans un brouillard aussi épais que le bout du chemin vous parait difficile à voir ?

C’est sûr, en ce mois de Septembre, nous avons décidé de déposer les cartables ! Or, même si l’instant parait libérateur – qu’il est bon de quitter le monde universitaire – cet acte simple suscite aussi quelques questionnements professionnels et personnels… On se retrouve face à soi-même : nous avons toutes les armes et il va maintenant falloir s’en servir !

Il faut faire des choix, composer sa vie, suivre son destin, croire son projet. Il faut tout simplement oser avancer.

– Vanessa PARADIS in « La fille sur le pont » de Patrice LECONTE, 1999
Après « Va, vit et deviens », voilà Adèle ou l’itinéraire d’un enfant pommé :
Comment voyez vous votre avenir ? Grandir, Vieillir, Attendre… le destin !

Ainsi, inspiré par tous les nouveaux élans que peuvent nous procurer de telles sensations sur le moment, en se tenant à l’écart des incertitudes, tout en se rapprochant d’un aspect qui rassure, le Zen News propose un programme jouant sur les apparences :

  • Coté Zoom : L’important est d’être bien dans sa peau, bien dans ses baskets… Mais quand la mode devient un mode d’expression… quand les Converses et le Slim deviennent les baskets et le pantalon, tout devient affaire de communication, alors : « Dis-moi comment tu t’habilles, je te dirai qui tu es ? « 
  • Côté Veille Com : Les médias sont toujours là…, on est cyber et si bien…, on est capté de tout cotés…, la prod vient à changer : ça moove à la radio, ça bouge à la télé, glissons ainsi sur les grilles de la rentrée !
  • Coté Veille Doc : Restons en vacances…, soyons oisif, instinctif et introspectif. Découvrons le monde ou plutôt son monde, plein d’images, de rythmes, de sensations, d’odeurs, de musiques et de couleurs… Elle répond au doux nom de Judith, c’est l’héroïne de « Travellings« , le dernier roman de Brigitte FONTAINE paru en 2008… Place à la critique.
  • Coup de Coeur : Enfermée à huis-clos dans son appartement, trentenaire et célibataire c’est peut être volontaire. Mais quand un collègue arrive manger chez elle, Fanny se réserve le droit de dire « J’me sens pas belle« . Avec Marina Foïs et Julien Boisselier découvrons cette comédie romantique, peut être pas si drôle au fond.
  • Portrait du Mois : Howard Butten et Buffo quand il fait le clown, un homme qui ne parle pas avec des mots, mais avec son âme. « A force d’épures dans ses actes et ses accessoires, Buffo est parvenu à susciter par sa présence, sa logique décalée, les sentiments les plus fort. » Ainsi, il devient peut être plus humain, en se rapprochant imperceptiblement de Butten. Le Zen News, vous invite au spectacle : découvrez Buffo / Butten ou la dualité d’un portrait singulier !
  • C’est @ l’ISIC : il est venu le temps des adieux… Voilà c’est fini… l’Institut des Sciences de l’Information et de la Communication composera désormais sans moi. Toutefois, il parait difficile de partir sans un dernier mot : lundi 8 septembre à 10h15 – « Fermons la parenthèse universitaire ».

En septembre, découvrons qui on est vraiment, en parvenant à sa vérité ! »… Plutôt que l’argent, l’amour, la loyauté, la gloire ou la justice, je veux la vérité. »
« In to the wild » de Sean PENN, 2008

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31 août 2008

FLASH SPECIAL…. En réponse au Coup de Coeur de Juillet !

Lundi 1er Septembre 2008 à 19h


« 1 heure pour convaincre le jury Européen »

La venue à Bordeaux de 4 membres du jury constitue une étape essentielle de la candidature de Bordeaux au titre de Capitale Européenne de la Culture en 2013, avant le « grand oral » à Paris prévus le 15 septembre et après l’envoi du dossier de candidature le 14 août dernier.

Venez nombreux, en famille ou entre amis,
témoigner de votre soutien à notre candidature !


Le programme de la soirée dès 19h00

  • 19h Accueil dans la cour de l’hôtel de ville au son de la banda La fanfare des sans soucis, de Tito el Frances ( guitare et chant flamenco et de Mole que da rua (musiciens de rue brésilienne)
  • 19h-19h30 Journal télévisé de France3 en direct /édition spéciale Bordeaux2013 de la corus de la mairie de Bordeaux retransmis sur écran géant
  • 19h30 Arrivé du Jury Européen
  • 19h40 Projection d’un film monté par Benoît Arene sur les moments forts de la mobilisation de Bordeaux 2013

Et en plus … Distribution du suplément de Sud Ouest sur la candidature de Bordeaux 2013 ainsi que de badges et de foulards aux couleurs de Bordeaux 2013, toute la soirée au Kiosque des passions sur la Place Pey-Berland.

Film Officiel de Campagne – Bordeaux 2013
« Nous sommes tous candidats » – Plus d’informations sur http://www.bordeaux2013.eu/
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30 août 2008
Août 2008
Marianne James en Version Original
« Médiatique à l’extérieur mais fragile à l’intérieur »
Marianne ? on la connaît comme simple intermittente, artiste, chanteuse, auteur-compositeur, « Nouvelle Star », ambassadrice des nobles causes, chroniqueuse radio ou encore présentatrice télé. De nombreuses casquettes pour une seule et unique femme qui reste alors omniprésente dans la sphère médiatique : on la voit, on la lit, on l’écoute… elle est souvent là où on l’attend et parfois même où on ne l’attend pas : Oui, elle médiatiquement toujours là ! et finalement c’est peut être aussi pour ça qu’on l’aime (ou pas).
Toutefois, il nous semblait dommage de ne retenir que ses seules élucubrations ou frasques télévisuelles, c’est pour cette bonne raison que le Zen News vous offre, en cette fin d’été, la VO de Marianne James :
Ses premiers pas musicaux :
sonorités pratiques et théoriques

Christophe Willem et Marianne James dans une étrange de « Ratatouille »Détrompez-vous la musique chez Lady James ce n’est pas un bric à brac mais presque une science demandant alors un véritable apprentissage. À 11 ans, elle prend donc des cours de guitare chez Antoine Petrucciani, dit « Tony », guitariste de jazz renommé et père du pianiste Michel Petrucciani avec qui elle fait de nombreuses sessions en trio. Marianne James est donc à la base une musicienne de jazz. Au-delà de la pratique et titulaire d’une licence en musicologie à la Sorbonne à Paris… elle connaît et maitrise véritablement la musique ! Elle aime les sons : des sons à cordes, des sons à voix… Une voix qu’elle considère comme un instrument qui mérite beaucoup de savoir-faire. Une technique vocale dans laquelle elle excelle en obtenant en 1980 premier prix de chant au Conservatoire National de Paris.
Un début de carrière paradoxal rythmé par « Ultima Recital » :
démonstration magique aux accents pop lyrique


À partir de 1989, Marianne James imagine, crée, construit et devient Maria Ulrika Von Glott, la cantatrice teutonne et foldingue d’un « Ultima Recital« . La Mozartienne, qui en pince aussi pour la guitare jazz, impose sa folie lyrique jusqu’en 2000. Elle met alors au gout du jour le duo diva / pianiste et prouve qu’il est difficile de lui résister ! C’est un franc succès, le public est à ses pieds voire même à ses genoux. Ce spectacle connaîtra près de 1 200 représentations et lui permettra de remporter un Molière du meilleur spectacle musical en 1999.
« Les mandarines » in « Ultima Recital« 
La « maitre chanteuse » de la Nouvelle Star

En 2004, Mariane participe en tant que juré, au succès de l’émission La Nouvelle Star. Oui elle décide de se mêler à la télé réalité et à tous ses dangers, mais pas aux côtés de n’importe qui : Manu Katché (batteur de renommée internationale), de Dove Attia (producteur de comédies musicales) et d’André Manoukian (auteur, compositeur, arrangeur et pianiste de jazz).
Alors pendant quatre ans, elle deviendra ce personnage médiatique connu de tous, évoluant de la technicienne vocale des casting à la diva envahissante des prime times. Puis en 2008, elle se lasse et s’effasse !

En 2005, elle renout avec la scène et monte Les Caprices de Marianne, un spectacle musical entre le one man show et le concert : cette création introspective, c’est Elle, sa musique, sa vie et ses caprices !
Dans le même temps elle prête aussi sa voix au cinéma et participe ainsi au succès de la saga Harry Potter…
Des scènes à l’album : elle est musique…
En 2006, enfin, elle sort son premier album, tout simplement intitulé Marianne James. Un album à contre-sens de l’image que les médias donnent d’elle : loin des « People » et plus près « d’Une chanteuse de chansons »… Un opus où on la découvre « Corps et âmes » comme une femme fragile.
MARIANNE JAMES – Dans ma rue
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25 août 2008

Août 2008

« Le Pouvoir des Mots… »
Sur la frontière entre vie professionnelle et vie étudiante, le Zoom du mois, est consacré au coeur de l’activité communicante : le pouvoir des mots.

« On ne peut imaginer une société humaine sans communication, sans langage. Les moyens de communication sont la base même de toute civilisation. Au fil des siècles, les moyens de communication ont été une arme que les élites ont utilisée pour contrôler leur entourage. Il aura fallu les grands développements technologiques, de la découverte de l’imprimerie à aujourd’hui, pour que les moyens de communication connaissent une certaine démocratisation. Cette dernière permet un accès sans pareil aux médias.
Aujourd’hui, personne n’ignore l’importance cruciale des outils de communication que sont les journaux, le radio, la télévision et l’Internet. Ils ont révolutionné notre quotidien. Plus que jamais, il est possible à quiconque le désire, d’utiliser les moyens de communication et ainsi de signifier sa présence dans le village global qui devient chaque jour une réalité. »*

Démocratie : des mots, des mots… ?
« L’effervescence créée ces dernières années autour de la démocratie – et notamment la démocratie participative – a libéré une extraordinaire énergie intellectuelle, modifié les comportements des gens et dynamisé l’activité langagière : les populations ont pu ainsi exprimer ouvertement et sans détours leurs critiques vis-à-vis des politiques du passé et leurs revendications pour le futur. »*
* Propos de Mwatha Musanji Ngalasso
Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux-III

Et si le pouvoir des mots, le dialogue, l’échange, la relation étaient simplement autant d’outils de communicationnels qui permettraient alors la libre expression et, j’ose y croire, la gestion de tout conflit, une certaine idée d’harmonie.

Mais qu’est-ce que le pouvoir des mots ?

  • Pour Joseph CONRAD – écrivain anglais 1857-1924 – « Les mots ont toujours plus de pouvoir que le sens« .
  • Pour Claire MARTIN – romancière 1914-? – « Il y a des mots si opulents qu’ils vous délivrent par leur seul pouvoir« .
  • Pour Richard WAGNER – compositeur allemand 1813-1883 – « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots.« 
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15 août 2008
Août 2008

C’est encore @ l’ISIC,..
…mais plus pour très longtemps !
Ca y est… c’est bientôt la fin ! Les derniers cours sont déjà loin et nous vivons le temps des derniers stages, pour ma part une ultime expérience universitaire au Conseil Général de la Gironde. A cette occasion, le Zen News fixe son attention sur un dernier objet d’étude :

La Communication Publique et Politique
comme vision stratégique :
« Concevoir une relation particulière
entre Information et Communication ».

INTRODUCTION

Les sciences de l’information et de la communication regroupent de nombreuses problématiques. En effet, cet ensemble désigne plusieurs objets, savoirs et disciplines comme : l’information documentation, le journalisme, la communication politique, publique et territoriale, la communication des organisations, les techniques de l’information et de la communication (TIC)… Elles ne forment donc pas un seul objet d’étude qui pourrait designer un seul et même projet professionnel particulier.
Pourtant, s’intéresser à l’information et la communication comme une science pluridisciplinaire, ainsi qu’à la relation qui les unit ne s’avère pas si éloigné d’un objectif métier.

Alors, dans un mémoire de fin d’étude tendant à faire le bilan d’une formation en dessinant notre avenir professionnel, j’ai souhaité présenter plusieurs axes de réflexions : à l’image des dernières interrogations à résoudre avant d’entrer dans la vie active, en évoquant : « La communication publique et politique comme vision stratégique : concevoir une relation particulière entre information et communication »

Tout d’abord le choix de la communication publique et politique est réfléchi. Il me permet d’explorer et de donner, dans l’action, un sens nouveau à la figure de l’organisation, tout en retrouvant un enjeu territorial donnant une large place à la communication de terrain ou à la conception d’un lien particulier entre espace et communication.
La formation entreprise à l’ISIC m’offre alors la possibilité d’étudier stratégiquement le sens des enjeux communicationnels à l’échelle d’une institution. Il va s’agir de comprendre au travers d’une mission précise, comment l’art du discours peut servir un territoire ou encore comment l’information, le message, les paroles peuvent constituer un objet communicationnel permettant l’exercice du pouvoir.
Ainsi, le but de mon travail est de concevoir le lien entre information et communication. Ce questionnement théorique et pratique autour de cette relation existante doit m’aider à donner une vraie reconnaissance à mon parcours de formation évoluant de la documentation vers la communication et me permettre de trouver une place de choix dans le monde professionnel en introduisant l’approche documentaire vers une nouvelle vision du chargé de communication.

Dans le spectre de la communication publique et politique et dans l’exercice même de la rédaction, cette dualité entre information et communication soulève d’autres questions à savoir :
Lors de la conception du discours : quel statut donner aux journalistes, en tant qu’acteurs d’information de collectivités territoriales s’inscrivant dans la communication de terrain à travers la parole publique ?
Lors de la restitution du discours : comment concevoir la communication d’un homme, à travers des valeurs, des mots et des images ?
Ce travail voulu à forte valeur professionnelle, devra répondre à une problématique complexe mettant en évidence : les stratégies institutionnelles au cœur d’une interaction entre information et communication ; soulevant des enjeux d’acteurs, d’images, d’espaces et de pouvoir.

LES GRANDS REPERES
1) APPROCHE CONTEXTUELLE :
« Découvrir le monde institutionnel »
1.1) Une institution au service des départements : de la Révolution à nos jours
1.2) Le Conseil Général de la Gironde
1.3) Le Cabinet du Président
2) GRILLE D’ANALYSE :
La Communication au Conseil Général

2.1) Les missions
2.2) Les champs d’activités communicationnelles
2.3) Les produits de communication
2.4) Les stratégies communicationnelles

3) GESTION DE PROJET :
« Concevoir la communication écrite destinée à l’orale… »
3.1) La formation dans l’échange
3.2) Les missions, actions et réalisations
3.3) Objectifs professionnels et personnels
4) MISE A DISTANCE… VERS UNE APPROCHE CONCEPTUELLE
« La Communication publique et politique
ou la mise en évidence d’une relation
entre Information et Communication »
4.1) Information et Communication : interrogations pratiques et professionnelles
4.2) L’action journalistique au cœur du discours politique
4.3) Contenus, Messages et Images : ingrédients d’une bonne communication politique

CONCLUSION

Cette expérience professionnelle menée au Conseil Général de la Gironde m’a permis de me confronter une ultime fois, dans le cadre de mes études universitaires, à l’exercice du métier de chargé de communication.
En évoluant au sein du Cabinet Politique du Président Philippe MADRELLE je me suis intégré assez facilement à l’équipe et participé activement au travail quotidien, en partageant les ambiances, les dynamiques, la vie de la structure. En effet, s’intéresser à la parole publique et plus précisément à l’exercice du discours s’est avéré être une mission globale mêlant maitrise de la rédaction, écoute et conseil, sens du relationnel… J’ai alors pu saisir les facettes principales d’un métier oscillant entre information, diffusion, médiation et communication.
Alors, l’institution, le travail avec les élus, le contact avec les citoyens m’ont également permis de prendre conscience de l’importance du rôle social de la communication. Outre les aspects créatifs, rédactionnels, stratégiques propres au métier, c’est l’aspect humain qui a surtout retenu mon attention. Au Conseil Général de la Gironde où l’objectif principal reste « mieux vivre sur notre territoire », c’est le citoyen qui est souvent moteur de l’action. Ainsi, c’est aussi sa satisfaction qui constitue un des critères majeurs d’évaluations, en nous invitant à poursuivre ou non les politiques enclenchées.

Allier la pratique à la théorie, pour concevoir un lien entre information et communication comme nouvelle approche du métier de chargé de communication aura donc été une expérience tout à fait enrichissante. Ce stage a été l’occasion de concevoir la communication comme une science pour et au service des hommes ! Ainsi grâce aux différentes missions que l’ont m’a confiées, j’ai pu mettre en application les théories que l’on m’a enseignées à l’ISIC ce qui a su apporter une valeur ajoutée à l’enseignement reçu, tout en préparant au mieux, je l’espère, mon entrer dans le monde professionnel.

Cette immersion dans le monde du travail m’a permis de m’interroger sur les significations que pouvaient avoir la séparation ou la relation entre information et communication. Elle m’a convaincu du bénéfice qu’apportent les allers-retours entre théorie et pratique, et de l’intérêt de la mise en œuvre de l’approche systémique. J’ai ainsi pu démontrer que l’information et la communication peuvent devenir les fondements d’une seule et unique science sociale.

Toutefois, même si ce stage au Conseil Général de la Gironde a fait évoluer mon projet professionnel en le rapprochant de la notion d’échange entre information et communication, il constitue seulement une dernière étape vers un objectif métier. Il ne permet pas de définir irrévocablement l’information ou la communication ni le lien qui les rapproche. C’est à NIETSCHZE que j’emprunte cette idée :

« Qu’on se garde avant tout de vouloir dépouiller l’existence
de son caractère ambigu
»

Ce mémoire ne traduit que le début d’une recherche,
la fin de mes études universitaires… un nouveau commencement….

Dossier disponible sur demande zen.news@laposte.net à partir du 23/08/08

J’aimerais enfin profiter de la place qui m’est offerte pour remercier l’ensemble des personnes que j’ai pu rencontrer au Conseil Général de la Gironde, ceux qui ont su rendre cette expérience professionnelle si singulière.

Ma reconnaissance revient naturellement au Président du Département, Philippe MADRELLE, ainsi qu’au Directeur et à la Directrice Adjointe du Cabinet, Raymond VIANDON et Viviane CAGNATO, sans oublier le Chef du Cabinet Bernard CUARTERO.

Je tiens également à remercier spécialement Didier BEAUJARDIN, qui a su me faire confiance en m’assignant des tâches de responsabilité, tout en me soutenant dans l’action et en répondant à toutes mes questions avec patience et bonne humeur.

Toutefois, il est difficile d’oublier et de ne pas avoir une pensée pour l’ensemble des visages et des figures qui forme « la team du CAB »… Eux qui par leur accueil chaleureux et leur bienveillance, ont largement contribué au bon déroulement de ce stage et avec qui j’ai eu plaisir de travailler, d’échanger et partager mon quotidien.

Enfin, j’aimerais remercier l’équipe de la Communication pour sa disponibilité et le sens du partenariat qu’elle a su insuffler avec moi, avec nous.
Dans un mémoire où je prône une interaction entre information et communication, il me semble normal de souligner le rôle de celles et ceux qui œuvrent particulièrement pour cette bonne entente, un service qui a su donner du sens à l’échange des savoirs.

Merci à vous !
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3 août 2008
Aout 2008
« Prendre un nouveau souffle… »
Le mois d’aout peut être associé à un drôle concours d’apnée : on reste longtemps dans l’eau, et puis comme ça…, d’un coup…, il faut trouver l’énergie…, avoir la force de remonter à la surface pour reprendre son souffle.
Or, cette impulsion nous permettant de passer d’une phase de vacances à une nouvelle phase de travail, c’est maintenant que nous devons la trouver… Mais ce temps précis, peut aussi constituer un passage tout particulier à négocier entre l’université et l’objectif métier.
Ainsi, comme ce qui concrétise « l’arrivée d’un nouveau départ », la ligne éditoriale de ce mois-ci reste marquée par un renouveau :
  • Comme l’ISIC ne sera bientôt plus au centre des préoccupations… nous vous présenterons, le dernier travail universitaire qui concrétise la fin d’une période… La communication publique et politique, vers une nouvelle vision stratégique : concevoir une relation particulière entre information et communication au Conseil Général de la Gironde.
  • Au même instant, sur la frontière entre vie professionnelle et vie étudiante, le Zoom du mois, sera consacrer à ce qui reste au coeur de l’activité communicante, à savoir : le pouvoir des mots.
  • C’est vrai, la presse en parle beaucoup, elle parle beaucoup aussi et fait beaucoup parler, beaucoup écrire… Elle est très médiatiquement là… Pourtant, loin du politiquement correcte, sans craindre les jugements attifes, ou le manque d’originalité et parce que ça reste une personnalité musicalement, vocalement, voir artistiquement atypique, le Zen News dresse le portrait de Marianne James.
  • Parce que c’est les vacances, et aussi un moment de détente… la Veille sort un peu du cadre conventionnel… Autant sur le fond que sur la forme, en information comme en communication, la question reste inchangée : plutôt Mac ou PC ?
  • Musique et Télévision font parfois bon ménage, c’est pour cette simple et bonne raison que nous avons choisi d’accorder un Coup de Cœur mérité à une émission de télévision de qualité : « la Boite à Musique de JFZ » le vendredi en deuxième partie sur France 2 durant 9 numéros.
    Comme quoi, on ne se cultive pas que sur ARTE,… « Tu vois, il n’y a pas que de la merde à la télé ! ! ! ».

Les temps sont parfois durs et ce ne sont pas que des mots, alors surtout avant de replonger, et puisque le mois d’août nous le permet… S’il vous plait : Respirez… Soufflez !Bonne lecture à tous

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12 juillet 2008
Juillet 2008
Voir, Communiquer…
Peindre et Colorer la réalité…
Nous nous voyons, nous nous exprimons, nous communiquons et parlons en couleurs… La couleur, c’est donc le regard, la vision, … en un mot : avoir l’oeil !
Toutefois, la couleur peut aussi se rattacher au psyché : nous pouvons alors associer une symbolique à une teinte particulière. La couleur, un peu comme une image, arrive ainsi à remplacer les mots.
L’occasion pour le Zen News de vous plonger dans un bain chromatique, un révélateur permettant de comprendre quels sont les rapports existants entre l’art, la couleur et la communication. L’occasion de vous inviter à un voyage, à un échauffement des sens… dans un monde en 16 millions de couleurs.

Entre Art & Communication : « Découvrez le pouvoir des couleurs ! » Communiquer en couleur, un défi difficile !

Communiquer en couleur, c’est déjà accepté qu’elle ne se positionne plus comme le principal ennemi de l’écrit. Or, dans les premiers temps, la couleur est jugée trop agressive, pas assez pure, pas assez noble par rapports à nos Lettres Classiques.

Ainsi entre le XIV et XVIe siècle, durant la Renaissance, période de renouveau littéraire, artistique et scientifique, Titien, Rubens ou encore Vèronèse viennent boulverser l’ordre établit : la « couleur accessoire » devient désormais objet du peintre. On assiste alors à un divorce entre le textuel et le visuel :

« L’art devient expressif et sensible, il convient de le séparer des belles lettres ».
– Hegel –

Cf. TITIEN. –L’Assomption de la Vierge. –1518

La poussée picturale s’intensifie…

Par la suite la couleur prend un nouvel essor, nottament avec :
  • les Impressionnistes tels que Turner, Whistler et Monet qui soulignent les effets de la lumière et de l’atmosphère sur les couleurs et les formes…
    Cf. Claude MONE. -« Impression soleil levant« . -1873

  • les Symbolistes tels que Klimt, Moreau ou encore les Nabis qui souhaitent donner « un habit à la forme sensible »…
  • Cf. Maurice DENIS. –Le Bateau. -1894

  • les Futuristes avec Severini qui utilisent la lumière et la couleur pour décrire « une sensation dynamique »…
  • Cf. Gino SEVERINI. -Le train-hopital. -1915

  • et enfin les Fauvistes avec Matisse, Braque et Derain qui suscitent de vives réactions par l’audace et la nouveauté de leurs recherches chromatiques…
    Cf. Henri MATISSE. –La danse. -1919

Durant cette succession de grands mouvements artistiques, la perception et le regard de l’homme n’est plus simplement issu d’une simple construction mentale, mais vient d’un rapport au bain chromatique : Kandinsky évoque « une peinture non imitative » et Monet parle « des audaces du symbole« .De la dématérialisation au règne de la couleur…

Avec le choc sucité par les deux Guerres Mondiales, la couleur, comme la peinture et l’ensemble du paysage artistique ont subi des mutations importantes… Vient alors le temps de l’abstraction, une époque où le sentiment métaphysique prend rapidement le pas sur l’état physique de la représentation. Cf. Wassily KANDINSKY. -« Improvisation avec formes froides« . -1914
Par la suite, dans les années 1950-60, c’est le règne de la couleur ! Le Pop Art – courant artistique devenu majeur, en dénonçant la consommation de masse à tout prix et présenter l’art comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché… – en est la preuve concrète.
« Marilyn Bleu » par Andy WARHOL, 1963
Avec le Pop Art, la couleur est mouvante, oscillant entre chaud et froid. Toutefois, elle reste toujours habitée par une certaine symbolique.
Alors, que dire du monochrome qui apparaît comme l’illustration tangible de l’émancipation de la couleur par rapport à la forme… C’est les prémices de la communication colorée qui peut se traduire à travers les pixels d’un écran.
Or, aujourd’hui, la reproduction de la couleur est attachée à des questions plus techniques – l’art passe l’épreuve du numérique…
Cf. Anonyme. – Venus in the miror. -200?
Après avoir brosser un portrait d’art coloré, nous pouvons concevoir la relation entre art et communication à travers la dimention du support : « Entre les croquis et la toile, la couleur fait foi de tout, la couleur crée l’émotion et laisse jaillir l’étincelle de la création » – Normand REID in « T’es fou l’artiste !« 

D’après « La couleur dans l’art » in « Beaux Arts ». -N°228, juin 2008. -P46-57