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6 juillet 2010
Juillet 2010
« … et si l’été venait tout apaiser ? »
# TOP /…6h30 levé / 7h10 petit déj / 8h30 voiture / 9h bureau / 9h30 pause café / 10h Conf de rédac / 11h RDV extérieur / 12h30 pause déjeuner / 13h10 phoning / 15h30 mailing / 16h « l’heure du thé »* / 17h COPIL n°23 / 18h communiqué de presse / 19h after work / 20h expo peinture / 20h30 dîner / 22h Ciné / 00h tea-time / 00h30 zapping / 1h45 bedtime /1h48 cocooning et lecture… 6h levé / 7h retard / 7h30 lavage express / 8h40 tramway / 9h30 ouverture de la boite mail / 10h15 veille presse / 11h10 café … /… /.. /.. # ______.

Un quotidien, une vie millimétrée, un éphéméride bien géré, un agenda ultra normé…, acceptons-nous vraiment ce type d’enfermement ?

Commun et tiède, tel que demain aussi bien qu’hier, le quotidien a souvent quelque chose de rassurant. Pourtant il a aussi un côté monotone, pour nombre d’entre nous qui pensons, à tord, que nous ne pouvons pas instaurer la fantaisie dans nos « modules de vie » sans surprise !

Vincent DELERM, « l’heure du thé« , au Bataclan en 2009.

* 16h sera toujours l’heure du thé,
une heure où tout peut alors déraper,
n’est ce pas un paradoxe du quotidien ?
Comme une partition de musique a sa coda, le chemin quotidien possède toujours de vertes prairies, des « zones de possibles », où rien n’est encore écrit : des lieux, des silences, des pauses, des espaces temps qui nous sont offerts, pour laisse libre court à notre imagination, pour composer sur le moment notre propre vision quotidienne.

« Give him the ooh la la » in « SO IN LOVE »,
André Manoukian & Friends, 2010

Si l’été nous invite plus facilement à entrevoir ces quelques « plages libres », remplissons les de « Ooh la la » ! … Réveillons-nous ! ! !

Osons donner plus de lumière à notre itinéraire de vie, plus de mouvement à chacune de nos actions. En les habillant d’autres choses, nos vies deviendront différentes. Sans pour autant changer notre existence, nous pourrons lui attribuer un sens différent, entre étincelles brillantes et quête d’harmonie.

Habiter par l’oisiveté de l’été, ivre de rien sans réelle motivation, entre l’envie et le dédain : découvrons un sommaire libre de tout programme…

Goutons à deux mois de pleine liberté,
à nous d’apprécier, de construire, de commenter le temps présent
pour enfin lui donner du sens !

Tété, « l’envie et le dédain » 2009
La vie est la même…

en fin d’après midi
les garçons font comme si
il y avait mieux à faire
que de s’asseoir par terre
Nous n’avons pas changé
nous attendons l’été
les mains arrières posées
sur le gazon coupé.
nous continuons à faire
difficile d’arrêter
le travail que l’on aime
que l’on poursuit toujours avec volonté

« La vie reste la même, intense et quotidienne,
différente en été… »

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