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30 août 2008
Août 2008
Marianne James en Version Original
« Médiatique à l’extérieur mais fragile à l’intérieur »
Marianne ? on la connaît comme simple intermittente, artiste, chanteuse, auteur-compositeur, « Nouvelle Star », ambassadrice des nobles causes, chroniqueuse radio ou encore présentatrice télé. De nombreuses casquettes pour une seule et unique femme qui reste alors omniprésente dans la sphère médiatique : on la voit, on la lit, on l’écoute… elle est souvent là où on l’attend et parfois même où on ne l’attend pas : Oui, elle médiatiquement toujours là ! et finalement c’est peut être aussi pour ça qu’on l’aime (ou pas).
Toutefois, il nous semblait dommage de ne retenir que ses seules élucubrations ou frasques télévisuelles, c’est pour cette bonne raison que le Zen News vous offre, en cette fin d’été, la VO de Marianne James :
Ses premiers pas musicaux :
sonorités pratiques et théoriques

Christophe Willem et Marianne James dans une étrange de « Ratatouille »Détrompez-vous la musique chez Lady James ce n’est pas un bric à brac mais presque une science demandant alors un véritable apprentissage. À 11 ans, elle prend donc des cours de guitare chez Antoine Petrucciani, dit « Tony », guitariste de jazz renommé et père du pianiste Michel Petrucciani avec qui elle fait de nombreuses sessions en trio. Marianne James est donc à la base une musicienne de jazz. Au-delà de la pratique et titulaire d’une licence en musicologie à la Sorbonne à Paris… elle connaît et maitrise véritablement la musique ! Elle aime les sons : des sons à cordes, des sons à voix… Une voix qu’elle considère comme un instrument qui mérite beaucoup de savoir-faire. Une technique vocale dans laquelle elle excelle en obtenant en 1980 premier prix de chant au Conservatoire National de Paris.
Un début de carrière paradoxal rythmé par « Ultima Recital » :
démonstration magique aux accents pop lyrique


À partir de 1989, Marianne James imagine, crée, construit et devient Maria Ulrika Von Glott, la cantatrice teutonne et foldingue d’un « Ultima Recital« . La Mozartienne, qui en pince aussi pour la guitare jazz, impose sa folie lyrique jusqu’en 2000. Elle met alors au gout du jour le duo diva / pianiste et prouve qu’il est difficile de lui résister ! C’est un franc succès, le public est à ses pieds voire même à ses genoux. Ce spectacle connaîtra près de 1 200 représentations et lui permettra de remporter un Molière du meilleur spectacle musical en 1999.
« Les mandarines » in « Ultima Recital« 
La « maitre chanteuse » de la Nouvelle Star

En 2004, Mariane participe en tant que juré, au succès de l’émission La Nouvelle Star. Oui elle décide de se mêler à la télé réalité et à tous ses dangers, mais pas aux côtés de n’importe qui : Manu Katché (batteur de renommée internationale), de Dove Attia (producteur de comédies musicales) et d’André Manoukian (auteur, compositeur, arrangeur et pianiste de jazz).
Alors pendant quatre ans, elle deviendra ce personnage médiatique connu de tous, évoluant de la technicienne vocale des casting à la diva envahissante des prime times. Puis en 2008, elle se lasse et s’effasse !

En 2005, elle renout avec la scène et monte Les Caprices de Marianne, un spectacle musical entre le one man show et le concert : cette création introspective, c’est Elle, sa musique, sa vie et ses caprices !
Dans le même temps elle prête aussi sa voix au cinéma et participe ainsi au succès de la saga Harry Potter…
Des scènes à l’album : elle est musique…
En 2006, enfin, elle sort son premier album, tout simplement intitulé Marianne James. Un album à contre-sens de l’image que les médias donnent d’elle : loin des « People » et plus près « d’Une chanteuse de chansons »… Un opus où on la découvre « Corps et âmes » comme une femme fragile.
MARIANNE JAMES – Dans ma rue

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