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9 mai 2009

Edito : en Mai… si on chantait !

« Comme une chanson
qui nous ressemble… »
Le mois de mai… mais que peut on écrire sur le mois de mai ? Pfff… aucune idée !
Et si tout se trouvait finalement dans les chansons… Alors, en Mai, « si on chantait » !
« On connaît la chanson« . -Alain RESNAIS. -2001

Mettre des mots sur une musique, des phrases sur un air connu… On connaît la chanson – Une chanson que l’on pourrait décrire comme une action technique et artistique ou un acte d’extrême franchise qui expose dans son être sa propre dualité de sens, rendant ainsi possible une multitude d’interprétations.

Les notes peuvent aussi bien véhiculées des preuves intellectuelles (la chanson à texte ou engagée), des « délires d’enfants » (des petits airs, musiquettes ou ballades), ou autres « Na Na Na« …
« Na, Na, Na« . -Mathieu BOOGAERTS, Vincent DELERM. -2006
Ainsi, il nous est possible de rapprocher la musique d’un acte cultivé presque précieux ou d’une simple éruption de joie : on y trouve deux cultures, deux mondes et deux familles…, des valeurs qui s’opposent ou se rassemblent au rythme des envies de chacun.
Et si plus simplement, on arrivait à considérer le chanson comme un cri que l’on pousse pour faire passer des sentiments et quelques états d’âmes… Se libérer, faire éclater sa joie ou hurler sa colère… pour enfin se sentir mieux. La musique apparait alors comme un véritable échappatoire, comme des « défouloirs » pour vivre en harmonie ! – « De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur, la musique est un cri qui vient de l’intérieur » –
Bref, est-ce si original de présenter les chansons comme vecteurs de communication ? Pas forcément… En effet, s’intéresser à ce processus particulier, ce n’est ni plus ni moins redonner de l’importance aux autres, à des auteurs, aux Hommes… et à ces choses qui font les Hommes : projections, attentes relationnelles, réparations de blessures profondes, reproductions des schémas inconscients, manipulations pour échapper à l’orgueil, à l’ego, à la jalousie, à la dépendance affective, au mal-être voire à la dépression.

Ainsi, puisque la chanson peut être si riche en symbole, nous pouvons composer une musique spéciale qui accompagnera le programme du mois :

  • Côté Zoom… « la variété française sur le divan« *, quel défi passionnant ! Si les arts permettent souvent de révéler l’Homme, alors comment apprécier « ses mises à nues » ? comment comprendre et analyser ses confidences artistiques : entre communication, introspection, poésies et chansons le tout est de savoir apprécier ce moment !
  • Coté Doc : « Le déroulement de l’événement est plus révélateur que l’événement lui-même »…, Elle et Lui forment un couple uni, deux…, soudain, ils se sont aimés puis se sont quittés… Découvrez une histoire [d’amour] quotidienne qui n’a pourtant rien à voir avec « le fait d’habiter Bagnolet« .
  • Coté Com : Quand Soeur Sourire s’en va doucement « routier, pauvre et chantant » et quand le cinéma donne l’occasion de lier la religion et la chanson, la pub aussi voit des bonnes soeurs ! En ayant le sens de la dérision faites un petit tour d’horizon…
  • Côté Coeur : Et si le plus étrange des désirs de l’Homme était d’épier l’Homme ! Voir sans être vu tout en ayant une folle envie d’être et de rester voyeur… N’est-ce que du voyeurisme ou la mise en place d’un curieux processus introspectif ? La réponse à travers deux propositions artistiques : Coup de coeur au « Safari Intime » de l’Opéra Pagaï et retour sur « Libido Sciendi » de Pascal Rambert.
  • Perspectives : A peine un mois après la manifestation, retour sur le 1er Congrès National des FSL, un événement ayant rassemblé plus de 75 Départements soit 680 acteurs concernés par la précarité face au logement.

En mai, si entre communication et chanson, un amalgame était possible, et si la plus belle des musiques restait celle que l’on chante…

Qu’on soit venu d’ici, qu’on soit venu d’ailleurs,
Star à l’académie ou bien libre penseur,
Qu’on soit pop, qu’on soit star ou total inconnu,
Qu’on soit pro du prime-time, ou chanteur dans les rues,

Tant qu’il y aura des Hommes pour aimer ce métier,
Dans nos maisons de disques, des gens pour écouter :
Dénicher le talent et encore adorer,
dépenser de l’argent autant que d’en gagner.

Et puisqu’ enfin je suis en toute honnêteté, issu de ces deux mondes…
Tant que je penserai que l’on peut malgré tout,
ses plumes conservées, danser avec les loups, sans être carnassier !

J’irai avec plaisir et sans arrières pensées,
recevoir mon trophée et surtout le dédier,
à tout les anonymes qui font de nous des rois,
et à tout le métier qui me laisse être moi !
Zazie – « Victoires de la musique : interprète féminine de l’année« . -2002

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