Impressions sur juillet 23
à la Une : mobile dans les bureaux de Gotham – Atelier Poste 4 à Strasbourg
Dernières encablures avant l’été, courrons, courrons, respirons, respirons ; appelons le courage pour tenir bon, bondir, rebondir et finalement ouvrir un nouveau chapitre.
De la terre : Partir d’une nature féconde et inspirante qui soutient toujours le projet culturel de notre Scène nationale. Ou quand les théâtres de verdure nous poussent à interroger les possibles et accueillir encore de nouvelles pensées, de nouvelles écritures, de nouvelles propositions. Profusion !
A la lune : Lever les yeux au ciel et contempler un astre plein et inspirant qui éclaire nos vies et plane sur la nouvelle édition du FAB 23 : résolument ancré, engagé. En un mot, suisse et lunaire !
Des émotions à vol d’oiseau…
Pour moi, cette saison 23/24 sera l’occasion de :
– transcender la marche et recevoir Anne Teresa De Keersmaeker,
– ressentir et interroger nos sentiments,
– chercher et maintenir son équilibre,
– rester en mouvement : entre tango, hip-hop et autres intentions…,
– explorer des enjeux sociétaux : politique et environnement, espoir et utopie, pouvoir et masculinité…,
– retrouver la Horde et revisiter la danse contemporaine – une pensée coup de cœur pour les « Indomptés » de Brumachon (1992 -,
– repousser la danse dans un langage universel avec Mehdi Kerkouche,
– dompter le courage rebelle de Carmen / fougueuse Rosemary Standley
– (re)donner une place au texte et à la parole avec Tiago Rodriguez,
– et toujours garder le rythme, conserver de la densité et de la légèreté.
La lune est là, comme une orange !
le FAB s’ouvrira sous la Pleine lune en bord de Garonne. En octobre 23, nous avons rendez-vous avec la lune pour rendre hommage à un astre, à la présence de l’eau qui a littéralement donné naissance à la Ville. Et pour que la magie dure, une seconde lune restera ronde et brillante tout au long du festival ! – Allons, visons la lune… – Les visages énigmatiques de la Compagnie Foco Alaire nous guideront lors d’une étrange procession vers le Pont Chaban Delmas qui fête ses 10 ans cette année. Nous traverserons alors le fleuve pour naviguer entre passé et avenir, dans un chantier enchanté – grâce au piano vertical d’Alain Roche –
Puis il y aura la fougue de la Suisse : la horde dans les pavés / le collectif Ouinch – Ouinch. et beaucoup d’autres. Affaire à suivre…
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Et un jour, brusquement la nuit… Depuis le 30 août, me voilà plongé dans une zone de turbulence ; une zone grise. Texte rédigé en décembre 23, porté par mon attachement pour les projets artistiques défendus et développés.
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