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L’importance de la relation

30 janvier 2012

janvier : l’importance de la relation

2012, à nous d’écrire la suite…
Nous voilà contraint de tourner ensemble une nouvelle page de notre histoire. Or, si on ne peut pas empêcher cette nouvelle année de commencer, on peut toutefois en choisir ses grandes orientations et croire aux changements qu’elle véhicule. N’est-ce pas un moment clé pour (ré)affirmer ses ambitions, crier ses valeurs, donner vie à ses engagements et les défendre avec force ? Je crois, en effet, cet instant propice à un « éternel retour »

Pour repartir d’un bon pied, il est parfois conseiller de s’appuyer sur des repères solides,  telle que l’expression d’une périodicité : ici, le mois de janvier invite à la projection, l’évasion ou l’éclosion de projets multiples, de ceux qui constituent  une occasion supplémentaire de redonner du sens au « Zen News« .
Plus encore, ce blog apparaît comme un pèle-mêle à percevoir comme un lieu de croisements (vision de possibles) et de libertés, une tribune à laquelle je crois encore, pour laquelle je veux toujours m’investir aujourd’hui…
En 2012, il s’agit donc de conceptualiser un outil de proximité qui nous permet d’envisager des  rendez-vous, de revenir sur des rencontres, en écrivant, entre nous ou avec vous, une suite proche, humble et généreuse :
puisse 2012, nous rappeler que les réseaux ne peuvent remplacer les relations.


– écrire une suite ouverte aux changements et aux évolutions sociétales : de celle qui saura évoquer nos vies qui bougent de manière permanente, en dressant le portrait d’un  théâtre du quotidien, vecteur d’ambiances et de paysages divers (environnementaux, philosophiques,  politiques, sociaux, économiques…).
– écrire une suite consacrée à « la matière communicationnelle » : de celle qui proche de la science, saura rendre sa juste place à la gestion des flux d’information, à la vision organisationnelle ou aux enjeux de relations…
– écrire une suite peuplée d’innovations techniques : de celle qui perçoit les outils techniques comme autant de réponses à des besoins clairement identifiés, sans pour autant sombrer dans des effets de modes…
– écrire une suite favorisant des approches multi-culturelles et des pratiques artistiques plurielles : de celle qui entre « culture légitime » et « culture populaire » s’applique à soutenir de nombreuses initiatives artistiques en prônant l’idée « d’un spectacle complet » et le principe d’art total, de celui qui tente de créer des relations et de tendre des passerelles entre les différentes disciplines (théâtre, danse, musique, peinture, architecture, photographie, cinéma, vidéo, cirque, performances…).

« Fanny Adler et Vincent Madame :deux témoins qui regardent le monde actuel, en réfléchissant, en prenant position dans l’espace, conscients d’avoir un rôle à jouer dans une histoire en chantier, qui se construit, et s’écrit avec l’émergence de potentialités, comme autant de suites à donner… »
Extraits de la performance « juste avant les forêts » : le concept : tourner durant l’été dans le quartier de l’université Diderot (Paris 7), vidé de ces étudiants, quartier fantomatique et en chantier. (2007-2008 )

Autant de suites, qui en janvier comme tout au long de cette année, devront soutenir un programme serein et constructif :
  • qui ZOOM sur le passé : à l’image d’un rendez-vous annuel, si on s’amusait à réitérer l’exercice du bilan. Attention ! un coup à droite, un coup à gauche, de coups de coeur en coups de gueules, zoomons sur 2011.
  • ... qui VEILLE sur le(s) futur(s) proche(s) : 
    • côté com. : avec la première édition des Com’mutations, cycle de conférences dédiées aux mutations des métiers de la communication (issu d’un partenariat ISIC de Bordeaux 3 et APACOM), et une table ronde sur « Métiers de la communication & Digital : le numérique change la donne ! » (retour sur la conférence qui s’est déroulée le 26 janvier, à 19h, à l’IUT Michel de Montaigne de Bordeaux).
    • côté doc. : il s’agit de répondre à un besoin de valorisation des ressources via des bases documentaires sur Internet (web 2.0), pour offrir des produits et services adaptés aux publics variés : propositions, constats, évidences et débats… (retour sur « les rencontres des documentalistes » qui s’est déroulée le 24 janvier, à la FNCAUE à Paris).
  • … qui vit le présent, avec COEUR : « Tout d’un coup, moi j’en ai ma claque, cette fois ça y est, je ne me retiens pas, j’en ai ma claque, moi, de tout ce monde-là, de chacun avec sa petite histoire dans son coin… » Trente ans après l’oeuvre de Koltès, Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang mettent en scène une désespérance que nous adresse en pleine face Romain Duris ! (retour sur « La Nuit juste avant la forêt« , un coup de coeur joué au TNBA en janvier 2012).
  • … qui n’oublie pas les autres mais propose le PORTRAIT DU MOI(S) : à l’occasion de la sortie du film « Parlez-moi de vous« , nous redécouvrons Karin Viard, l’actrice qui ne fait pas de cinéma mais qui préfère créer du lien entre vous et moi.
  • ... qui croit toujours à d’autres PERSPECTIVES : nouvelle année, nouveau programme, tout est en dans le dernier journal du CAUE, une structure qui souhaite être encore plus présente en 2012. (rendez-vous sur facebook…)

« Le Zen News vous souhaite une bonne et heureuse année.   

En 2012, à nous d’écrire une suite unique

 en érigeant le changement comme une norme.

Faites donc sauter vos certitudes et réinventez vous ! « 

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Une promesse quotidienne

4 octobre 2011
Séquence d’octobre

Une promesse quotidienne :
où vous voulez, quand vous pouvez !

 

 

Video from Phillip Glass – Directed by Benjamin Millepied – Dancer Craig Black – 2011

 

« C’est ici que l’on vit, c’est ici que l’on va,
c’est ici que l’on est ou bien là que l’on croit. »

 

La routine « métro / boulot / dodo« , apparaît comme une suite manquant finalement de « cadeaux originaux », toutefois faire autrement est perturbant et faire différent n’est pas toujours possible. On est donc en droit de se poser la question : la routine, est-ce grave docteur ? Crainte du quotidien, peur du toujours pareil ou tout simplement de l’ennui, de l’oubli ou même de la tristesse du dessin / dessein de sa vie…

 

…Halte là ! Point d’idées noires ou de problème sans solution : chaque matin peut être unique, on peut y croiser un « métro rigolo avec de drôles de stiquers ou autres habits hauts en couleurs« . Il peut nous conduire ici et là vers un autre là-bas…

 

Ce n’est pas « un métro rigolo » pas encore la routine !
le « Tram Tours » au delà du rêve,
une valeur ajoutée ou réalité augmentée dès 2013

 

Ce métro peut aussi nous mener simplement au « boulot -théâtre opérationnel ou caserne émotionnel-«  un lieu unique à fort impact où rien est joué d’avance, entre mutations des ambiances, changements de fond et développements des attentions.

 

Un théâtre opérationnel ?
En mars 2011, pour sa campagne de recrutement européenne Disneyland Paris a eu une idée originale :
mettre en place un « bureau de recrutement pop-up »  à chaque étape de ses rencontres avec les candidats en Italie, Espagne, Angleterre et France. Un bureau qui rappelle bien évidemment un décor de dessin animé, une porte ouverte au rêve Disney  ?…

 

Enfin, le soir, quand il nous vient l’envie de rentrer, « nul besoin d’attendre le coucher pour vivre l’expérience du dodo« . Seul ou accompagné, il peut être fade, d’une belle banalité ou lieu d’étreintes exagérées, perçu comme un horizon d’attentes inespérées, nid de fantasmes non avoué ou fabrique de rêves à réaliser. Ancré dans l’habitus, il reste le fruit d’une intense variétés.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

 

BREF, quand on réinterprète l’adage « métro / boulot / dodo« , nul besoin de se lamenter, mais plutôt de croire à une autre idée : envisager la routine comme un large défi à relever… S’il n’en tenait qu’à nous de faire naître un éclair dans la sobriété d’octobre !
En ce sens, le programme du mois nous invite, inexorablement, à profiter de chaque instant, à vivre éperdument ; au delà d’y goûter pourquoi ne pas pouvoir simplement être et savoir le prouver pour saisir l’instantané en tout impunité :
  • Coté Zoom : participer à un projet collectif pour donner du sens à une aventure culturelle audacieuse en érigeant l’art comme un principe de Ré-évolution urbaine, tel a été le concept d’Evento 2011 (à Bordeaux, du 6 au 16 octobre 2011).
  • Côté Veille :  avec « Carmina Burana », le chorégraphe Mauricio Wainrot exprime les caprices de l’amour avec un mélange d’humour noir et d’appétit de vivre. Son ballet  exubérant et puissamment théâtral, participe sans doute à un renouveau culturel… Cela vaut bien un coup de projecteur ! (à l’Opéra de Bordeaux du 18 au 28 octobre 2011).
  • Coté Coeur : un vent de soul souffle en rythme sur la planète pop avec « The Jouby’s » et des drôles de « 3 Some Sistters ».
  • Portrait du Mois : on s’intéresse au parcours de la chanteuse Camille, à celle qui nous chante désormais : Ilo Veyou !
  • Perspectives : accompagner le temps des projets en approfondissant la question du projet urbain, le CAUE de la Gironde vous invite, dans son dernier journal, à réfléchir au devenir du cadre de vie dans les communes.

 

Loin des petites stratégies et loin des calomnies, très loin de toutes bêtises en évitant au mieux le conflit, à nous de prendre garde à la routine et de continuer à avancer :

 

 

« Allez Allez Allez… » de Camille. -2011

 

« allez, allez, allons,.. La mise au point en a souffert mais en live que c’est bon !

 

« à nous d’aimer surtout intensément la vie,
en ne supportant jamais qu’on nous l’abîme »
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Loin du prêt à penser

29 septembre 2011

Septembre 2011 : loin du prêt à porter et du prêt à penser

Il est (désormais) temps de partir…
« … à l’assaut ! »
« Ce n’est pas sous les beaux plafonds qu’on bouscule les conventions, pas sous les lustres des Salons que se font les révolutions […] Ce n’est pas dans les rédactions que l’on bouscule les conventions, pas aux premières des projections que se font les révolutions… »
« … Ce n’est pas sous les beaux plafonds que naissent les mouvements de fond ; pas sous les lustres des Salons qu’on change nos montres pour de bon ! »

La rentrée, comme déclencheur d’espoir pour l’année à venir, nous pousse parfois à rétablir un juste retour des choses. Alors, on se fait de belles promesses avant de repartir et des phrases philosophiques surgissent telles que :
  •  « Seul le mouvement peut nous aider à accompagner le changement » : Si, « face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement« , la pensée ne doit pourtant pas empêcher l’incontournable mouvement… Le changement ne serait donc plus un simple phénomène physique, une promesse ou un idéal type à dépasser, mais induirait plutôt un nouveau rapport au monde. Il n’est plus perçu comme un phénomène transitoire de passage d’un état à un autre, mais comme un bouleversement permanent, dont personne ne peut connaître ou maîtriser l’ensemble des aspects. Tout bouge constamment : les acteurs, les situations, les dispositifs et les politiques, les leçons qui en sont tirées et la notion même de rationalité. Le mouvement, c’est avant tout la somme des changements produits et en cours dans un système donné.
  • ou encore « Pour porter des idées, il faut les comprendre, les défendre et surtout les incarner » :  S’interroger, tourner le monde en question, en faire sa propre lecture… C’est porter des idées, peut être partager un point de vue avec quelqu’un ou avec d’autres, arriver à confronter les réalités ou concevoir différemment un fait, pour défendre d’autres enjeux… Puis finalement en douter, ou en être sûr… Vient le temps de l’explication, de l’argumentation, de la persuasion… Naturellement et humainement on comble l’écart qui se situe entre le monde, les enjeux et les idées, celles qui deviennent nos idées : on les incarne en coutenant un raisonnement, mais en acceptant aussi le danger qui côtoie la merveilleuse aventure du « portage / partage d’une idée ». Face à toutes ces étapes, à toutes ces prises de risques, quel beau défi que de croire en son projet.
Et si aujourd’hui encore ces « tartes à la crème » n’étaient finalement pas si dénuées de sens. En effet, ça parait évident qu’il faut agir pour réussir, sûrement bouger pour avancer, ou même oser pour réagir, … et pourtant, est-ce vraiment ce que nous faisons tout le temps ?… pas si sûr !

C’est pour toutes ces raisons que le Zen News préconise « un retour au terrain », soit un recours indispensable au dynamisme, à travers une véritable invitation au combat : « Amis levez-vous c’est en faisant qu’on fera, c’est en bougeant qu’on y arrivera, c’est en pensant autrement qu’on agit déjà différemment… ».En suivant cet engagement, s’il vous plaît en septembre, faites que l’action devienne la clé d’un « mouvement intelligent », de celui qui apporte une valeur ajoutée, de celui qui assure un engagement, qui assume une volonté tout en donnant du sens à toute agitation.

Ainsi, entre valeurs, visions et positions, « ce pêle mêle, nouvelle version » change de forme mais n’en n’oublie pas pour autant le fond… On vous invite à l’assaut, voilà le programme :

  • Coté Zoom : Donner du sens ou faire sensation, où en est le journalisme d’aujourd’hui ? on prend position…  / Retour sur les « Tribunes de la presse », du 30 septembre au 2 octobre 2011 à Arcachon.
  • Coté Veille : Perçue comme une des références de la presse culturelle et artistique, à travers l’observation et l’analyse de la scène contemporaine, on vous présente la revue  « Mouvement l’indisciplinaire des arts vivants ! « .
  • Coté Cœur : Tout est beau et tout respire le bonheur avant de partir à l’assaut, mais hélas cela ne va pas durer… quand d’un côté « La guerre est déclarée » pour ces parents qui veulent sauver leur enfant, ou quand de l’autre, on fait appel à la « Polisse« …  Ce mois-ci, les coups de coeurs sont filmés !
  • Portrait du Moi(s) : Viendra bientôt le temps de payer sa redevance TV, alors zappons et découvrons la : celle qui enchante depuis 2004, « la Matinale » de Canal + : la productrice, auteur et présentatrice Maïtena Biraben.
  • Perspectives : Pour répondre à sa mission de sensibilisation lors des journées européennes du patrimoine, Le CAUE vous invite au voyage : quand l’architecture de marché rencontre l’expression chorégraphique / Retour sur « Voyage dansant à la halle des Chartrons« , le dimanche 18 septembre 2011 à Bordeaux.

« Pour que la rentrée rime avec succès,
à nous de savoir la réinventer :
prendre son envol pour atteindre son but »
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Correspondances

28 août 2011
Août 2011 : correspondance(s)

« Et si nous étions tous Bordelais,
le temps d’une carte postale d’été »
Une chose est sûre, l’hiver nous va plutôt bien mais on porte encore mieux l’été. Alors, quand Septembre arrive à grand pas et avec lui la fin des vacances, on se promet que si l’été vient à s’enneiger, on restera dehors en se réchauffant les mains, en attendant l’été prochain.
« L’été » par 3 gars su’l sofa. -2008.
En attendant la rentrée, il nous est encore possible d’envoyer tout balader pour profiter à fond des derniers instants de liberté ! … Sous les derniers parfums d’été, on se sent simplement bien et détendu ; juste assez pervers pour envoyer une trace de « tout va bien » à ceux qui sont restés au loin :

Atelier d’écriture » – juillet 2011

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9 mai 2011

Mai 2011 : avec chacun ou avec tous…

« 1 minute avec vous »

1 seconde, 2 secondes, 3s, 4s, 5s… 7 moutons, 8 moutons, 9…, 10…, 11 moutons, 12 moutons, 1 vache, 13 moutons, 14 moutons, 15 moutons,.. sans chemise, sans pantalon !



Être là seul face à vous, entre nous… Alors, ensemble nous avons la possibilité de profiter d’un temps imparti pour apprendre à se connaître, communiquer, présenter, écouter…. partager, se raconter et se rencontrer, en toute intimité, le temps d’une minute avec vous !

Mais sommes-nous exactement le même dans toutes les situations ? Devons-nous vraiment tout montrer, tout évoquer pour se confier ? la rencontre, ce temps de communication ne doit-il pas garder une part de mystère ?… Toutes ces questions sont elles si absurdes quand nous devons entrer en communication les uns avec les autres ?

Ainsi de semaine en semaine, du Lundi au Dimanche, vivre avec les Hommes, c’est peut être, tout simplement, donner du sens à « notre propre Com »… Une communication, telle une parole raisonnable et responsable dans une société où tout semble aller si vite pour profiter de chaque instant.
En suivant cet engagement, le Zen News vous fait un joli cadeau en vous offrant encore une minute… :

  • … pour changer le monde grâce au TedXBordeaux : c’est côté ZOOM.
  • … pour se rassembler (côté VEILLE) – « ENSEMBLE c’est nous, C’EST TOUT » ou quand la culture peut accompagner l’ambition d’une politique solidaire.
  • … pour courrir les filles, en partageant un PORTRAIT à 2, à 3 : « Brigitte, Melle K, Zazie & moi ! ».
  • … pour prendre le temps de dresser le bilan : O’Tempora à 21 ans ! [au COEUR d’un anniversaire].
  • … pour échanger à l’occasion de la semaine nationale « Agriculture et Paysage » portée par les CAUE de France (PERSPECTIVES Girondines).

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Une vie dense pour un corps qui pense

8 avril 2011

avril 2011 : en oubliant rien, même pas MPTA.

Une vie dense pour un corps qui pense

« La danse est à la fois un fait social et un langage. Son histoire se confond avec celle de chaque personne et celle de l’humanité elle-même. La danse est un des langages privilégiés à travers lequel il est possible de se représenter et « penser » son existence, son origine et son devenir. Un corps qui danse est donc, inévitablement, un corps qui pense. »
Peter GOSS – danseur, chorégraphe et pédagogue

« dance, dance, otherwise we are lost »
« dansez, dansez, sinon nous sommes perdus »
Pina BAUSCH

La lumière se fait plus vive, puis vient la musique. ON SE DEPLIT, les mains, les pieds et la tête aussi, on prend conscience de son propre corps / ON S’ÉCHAUFFE et on commence à BOUGER / ON MARCHE, d’abord doucement, en équilibre sur un fil ou bien ancré sur une longue route… / ON POSE le pied à plat ou sur la pointe ; ON RESSENT alors les vallons, les plateaux, les pentes, les montées, les côtes et les descentes…/ Quand soudain un obstacle ! on l’évite ou on décide de l’affronter, on le contourne ou on l’escalade, ON GRIMPE, ON RAMPE, finalement ON LUTTE avec lui et aussi avec nous-même / Juché sur un simple rocher, on se sent alors puissant, maître des éléments, ON TEND les bras, LÈVE une jambe et SAUTE, comme ça, d’un coup,… d’un seul coup… / On poursuit la route, on change de rythme, on commence à COURIR… / Enfin très vite, quand le jour fait place à la nuit, ON TOMBE de fatigue, on cri même parfois de douleur, ON SENT le corps qui s’éteint… en attendant le lendemain.
Vous l’avez sans doute compris quand on vit, on danse toujours !
Nous sommes tous danseurs – des danseurs de notre temps, des ‘êtres contemporains’ – de ceux qui s’expriment avec leurs propres vies, cultures, valeurs, opinions ou engagements… Des acteurs concernés qui bougent en créant et menant ainsi leur propre danse !

De fait, par envie et par besoin , nous sommes tous emmenés à nous exprimer – consciement ou non – par le corps , pour sentir le monde qui nous entoure, en envisageant ainsi un lien entre le dedans (soit nous, notre corps et nos sensations) et le dehors (soit les autres, les objets et les événements) et pour parvenir finalement à considérer un tout.
… Mais si danser, était tout simplement établir un lien, comme une continuité de signes, poser une démarche, pour faire ressortir du sens et concrétiser le tout dans un projet particulier qui nous est proche et que l’on incarne presque ?

En effet, créer une pièce contemporaine, avec ses codes et ses variations libres, … ni comme ci, ni comme ça … : c’est avant tout permettre une confrontation ou une rencontre entre la danse et la non danse, pour pouvoir aboutir aux mouvements pour exprimer les sensations, les émotions, nos revendications !

Toutefois, pour être compris, il faut parfois penser ou laisser son corps penser, danser , se laisser vivre au rythme d’une vie bien remplie. Ce mois-ci, il s’agit d’écrire un nouveau concept, pas après pas, le Zen News entre dans la danse :

  • Coté Zoom : Invitation à comprendre la danse dans l’espace public et ses multiples formes, lieux d’expressions et de surprises ! Qu’est-ce qui motive aujourd’hui les danseurs à s’aventurer dans des « lieux délaissés », rues, parcs, et autres paysages urbains… ? C’est la question à laquelle nous essayerons de répondre.
  • Coté Veille : Facebook peut parfois danser au rythme des posts pour rendre compte des faits passés… « C’est vrai qu’en avril, il y a de quoi bouger » ! (-> agenda).
  • Côté Coeur : Place à l’oeuvre de la chorégraphe Robyn Orlin ou à « l’irritation permanente »… Traduire la réalité difficile et complexe de l’Afrique du Sud avec un formidable appétit qui emporte tout.
  • Portrait(s) du mois : Pourquoi un et pas plusieurs ? pourquoi d’autres et pas moi ? pourquoi écrire au lieu de danser ?… avec Abou Lagraa, Anthony Egéa, Ex Nihilo, Michèle Noiret… entre performance et histoire intime, chaque portrait sera unique en son genre. Voici 5 « Autoportraits » (joués à Bordeaux au TNT, le 5/04/2011).
  • Perspectives : Maintenons le cap sur le CAUE de la Gironde…

En avril, à quoi sert d’avoir une vie dense ?…
Sans doute à se rapproche de l’être

 » A mains nues, nous marchons les yeux fermés
vers l’être que nous sommes. »
Joseph Noiret, peintre, poète et critique surréaliste

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1 janvier 2011

Janvier : une autre idée du lien

2011, en connexion…

D’heure en heure, de minute en minute, de train de train, le temps passe et nous évoluons… Et oui, ça y est, nous commençons une nouvelle année :
attachez vos ceintures, nous sommes désormais en 2011 !

Loin du bug de l’an 2000, c’est toute une décennie que nous abandonnons, avec néanmoins l’envie de découvrir une suite… Composer une suite, une musique, chacun la notre, de celle qui part d’un désir intérieur ou d’une improvisation personnelle pour s’intégrer finalement dans une oeuvre collective à construire ensemble.

En 2011, « Voca People » :
la comédie musicale extraterrestre arrive enfin jusqu’à nous
Cependant, à l’aube d’une année qui s’ouvre, nous ressentons également, l’envie de rester fidèle à nos idéaux, à nos fondamentaux, en ayant envie de croire que « le bon vieux temps commence aujourd’hui ».
En gardant tout, en ne reniant rien, en quittant le bien pour aller vers le mieux, ce renouveau qui nous pousse à agir davantage, en restant proche de ce que nous sommes, proche de nous et surtout proche de vous… En un mot : EN CONNEXION !

Une connexion qui nous invite évidemment à donner du sens à la multiplicité des échanges :

Des échanges sociaux souvent portés par les enjeux politiques de notre société (des actions publiques concernant notamment la solidarité, la jeunesse, l’aménagement du territoire ou encore l’environnement…) illustrant tant de domaines qui interagissent dans un esprit de développement durable, en constituant déjà de nouvelles idées d’avenir.
Des échanges technologiques pleinement incarnés désormais par le web 2.0 ( services centrés sur l’utilisateur ), lv’âge d’or des réseaux sociaux (facebook, twitter, viadeo, link…) ou encore le bust de la géolocalisation (procédé permettant de positionner un objet, personne ou information sur un plan ou une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques)… Toutes ces innovations qui envisagent de nouveaux modes de relations entre l’homme et la machine.
Des échanges communicationnels qui, au delà de la relation directe, touchent l’ensemble des vecteurs d’information et évoluent à la vitesse de la lumière au rythme des usages, des humeurs, des perceptions… au delà des mouvements, des images et des mots.
Des échanges culturels visant à développer notre curiosité au travers de nombreuses interventions artistiques dont : le spectacle vivant (le théâtre, la danse, la musique…), les rencontres et conférences (café-archi, débats d’idées, conversations…) , l’univers de l’image (peinture, photographie, cinéma, vidéo…).
L’ensemble de ces échanges doivent permettre la connexion dans un système global et ce mois ci dans un programme total…

  • … qui ZOOM sur le passé : En jetant un rapide coup d’oeil sur le Zen News en 2010 ; rappelons-nous qu’on n’est jamais jugé sur un bilan, mais toujours sur sa capacité à se projeter dans l’avenir.
  • … qui VEILLE sur un futur proche :
    côté DOC : en publiant et partageant des documents avec l’application « Calaméo« .
    – côté Com : en fréquentant toutes les muses au hasard de l’art grâce à l’application « Musée google eart« .
  • … qui vit le présent, avec COEUR : entre « Somewhere » et « Au-delà« , comment se porte le cinéma ?
  • … qui n’oublie pas les autres mais propose le PORTRAIT DU MOI(S) : avec Dominique GAUZIN-MULHER, architecte et théoricienne du développement durable, rédacteur en chef du magazine « Ecologik » (sur l’architecture et l’urbanisme éco-responsable).
  • … qui croit à d’autres PERSPECTIVES : en janvier 2011, de l’idée au projet… du projet à la réalisation… le conseil reste une mission fondamentale pour le CAUE de la Gironde – cf. journal n°8.

« Le Zen News vous souhaite une bonne et heureuse année 2011
au coeur d’un système en connexion
où il reste bon de lâcher sur l’accessoire
pour ne pas transiger sur l’essentiel. »

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1 décembre 2010
Decembre 2010

 » What do you want for Christmas ?

just a biscuit !  »

What do you want for Christmas ?”. -Andy MILLER, 2009

Cette année j’y ai réfléchi, et face à l’angoisse de ne rien avoir à répondre, j’ai choisi d’adopter un air désabusé. Ainsi, sous un look de vieux dandy anglais, à la question : « What do you want for Christmas ? » je n’hallucinerai pas, je ne serai même pas surpris… Aujourd’hui, je réponds directement : « just a biscuit ! »… Mais pourquoi cette drôle de réponse ?


Un biscuit cru, cuit ou doré :

au moins trois bonnes raisons de le commander,

trois bonnes manières d’avoir plaisir à l’offrir.

« Le Haka Ka Maté des cookies »

Recevoir un « biscuit cru » peut paraître dénué d’intérêt, …

… pourtant le cru c’est la pâte, la combinaison d’ingrédients fondamentaux qui construit.

Si nous étions nous-mêmes des « biscuits crus », comme des âmes vives ou des corps nus ? Au quotidien nous nous immergeons, nous nous imprégnons de mille choses extérieures. Avec le temps, nous durcissons, nous nous fortifions en prenant bien garde à ne pas vieillir, pour ne pas devenir immangeables.

Alors, si ce cadeau nous parait cru, c’est aussi un merveilleux potentiel, car le biscuit cru est le seul que l’on peut transformer, retravailler ou changer : il s’agit pour nous d’évoluer pour ne pas rassir au yeux des autres !

Enfin, avec ou sans biscuit, être cru, être vrai, apparaître honnête et sans banalité, plus près du nu que du très habillé, est comme un riche cadeau proche de toutes les vérités.

Heureusement pour nous, au matin de Noël, c’est souvent « biscuit cuit » qui sera nous attendre, dans nos souliers garnis, après la longue nuit…

En effet, il apparaît comme le plus beau des cadeaux pour celui qui a su attendre, sans broncher au milieu du conflit, sa « ration de biscuit ». Il peut aussi être une délicate attention pour celui qui, comme Alain Gerbeault, peut continuer à se nourrir presque uniquement de biscuits, nourriture de corps et d’esprit à « la poursuite du soleil« .

Certes, « biscuit cuit » peut également paraître désuet, tellement la joie est courte juste de le déballer, souvent lorsqu’on le mange vite sans l’apprécier… Mais c’est ce biscuit là qui reste le plus fragile : nourriture consistante à mouiller et piler, surtout pas le casser, quand après la cuisson viendra l’heure de le rouler… A l’image d’un ouvrage de porcelaine cuit au four laissé dans son blanc mat, sans peinture ni couverte, nous sommes parfois biscuit face aux aléas de la vie…

« Elle vendait des petits gâteaux » de Felix MAYOL, 1919

chanté par Barbara avec une pensée pour Camille…

Aussi bien cru que cuit, nous pourrions, sur lui, avec cette chanson, maintenant avoir tout dit, en passant sous silence les désirs ou envies de tremper son biscuit…

Or, c’est là que de bons matins on pourrait très bien rencontrer le train des trois fameux rois mages portant de délicieux et fins biscuits dorés : présent suprême réservé uniquement aux plus sages d’entre nous. Mais, attention car si la vie n’est pas un biscuit, pour les plus chanceux il faut donc toujours se méfier de cette surprise dorée qui comme une friandise à regarder peut aussi bien s’avérer être un danger à éviter.

Ouf ! ! ! La féerie de Noël nous donne un temps de pause, une trêve de fin d’année où il nous est permis de profiter de l’insouciance, le tout en plongeant la main dans une énorme boite de biscuits, de toutes les couleurs, de toutes les formes :

  • En forme de Zoom : à la fin d’une page nous nous demandons ce qui nous motive à passer à la suivante. De même, une année qui se termine peut nous emmener à décrire ce devenir qui nous pousse à agir (billet d’humeur).
  • En forme de Veille, couleur « DOC » : cap sur « l’architecture modulaire : une nouvelle aventure avec Aquitanis » – Rosa Parks + Sylvania – (retour sur la conférence Arc en Rêve, du 18 novembre 2010).
  • En forme de Veille, couleur « COM » : retour sur le forum des études et des métiers de la communication (le 16 décembre 2010 à l’IUT de Tours) et sur le dernier Cap Com 2010 (les 1 et 2 décembre 2010 à Reims).
  • En forme de Coeur : A Bordeaux c’est enfin Noël, entre plumes et goudron, cirque et agitations, Roméo & Juliette, cotillons et trompettes : la culture est au coeur de la fête !
  • Un Portrait du Mois en forme de quoi ? Assurément en forme de choux, s’il fallait dresser le portrait de l’homme à la tête de choux – coeur de Gainsbourg, voix de Bashung, corps et entrechats de Gallotta. (du 9 au 11 décembre 2010 au TNBA – Bordeaux).
  • Perspectives entre gâteau et cadeau : découvrez « Maisons de Gironde, tome 2 », dernier opus de la collection « Architectures et Paysages de Gironde ». Un ouvrage co-édité par le CAUE de la Gironde et le Festin. (lancement le 4 décembre 2010 à Bordeaux).

Et si cette année les cadeaux c’étaient tout simplement nous

« Nous sommes des biscuits cassés de la boîte à gâteau

De vrais marginaux dans cette longue énigme

Attention à ne pas nous écraser, dans ces mains affamées

Attention à ne pas nous presser,

dans cette belle histoire d’amour »

joyeux noël

Zoom

14 novembre 2010

Novembre 2010
« de l’hiver à l’automne, moi je veux être pété de rire ! ! ! »

Les souvenirs sont là, présents…
… pour le reste :

Bienvenue chez Peter Pan !

Au fond, pourquoi disons nous : « quoi de plus beau que le regard d’un enfant » ?… Peut-être parce qu’il parait pur, neuf et naturel ou « non dénaturé ». Paradoxalement, cet enfant est encore vide d’expérience !
Bientôt, il grandira et en répondant à une théorie essai-erreur, il écrira une histoire, se construira un vécu et gagnera ainsi sa propre expérience.
Bien évidemment sa croissance, son développement physique et son épanouissement moral le rendra plus fort, plus réfléchi, avec une réelle autonomie d’acteur stratégique : il aura désormais les armes pour construire sa vie.

« Devenir grand« , la Grande Sophie, 2006 Toutefois, en grandissant, en gagnant en maturité, l’enfant sera aussi moins spontané : il connaîtra alors les doutes, l’incertitude, les peurs… et bien d’autres sentiments. Des sensations étranges, fruits de cette même croissance : le remords, le regret, les obligations (celles liées à la morale, au cadre social, au rapport à la norme…).Ainsi, si la croissance de l’être et « l’âge de l’homme« , contribuent à fixer les fondamentaux d’une société normée, ne serait-il pas plus intéressant de pratiquer le lâcher prise ? Pour cela peut-être pourrions-nous puiser dans nos souvenirs et retrouver seulement l’enthousiasme de l’enfance. Il s’agit juste de s’appuyer sur cet âge d’or , celui où tout reste possible, celui où nous pouvions imaginer, celui où nous pouvions croire et celui avec qui il nous est toujours possible de croire…

Mais si le retour à l’enfance est un étrange pari, s’il traduit la complexité d’un défi quotidien, il suppose également un choix clair et définitif : faut-il rester jeune pour ne pas grandir, stagner et ne pas évoluer ?… ou au contraire,… faut-il plonger dans l’enfance pour se ressourcer et revenir pour oser créer ? Difficile de le savoir !


Au fond cette jeunesse endiablée nous permet de percevoir la vie différemment, en nous démarquant, ou à l’image de ce programme, en marquant les autres d’une étonnante singularité :

  • Coté Zoom : Si le pays imaginaire naît souvent des rêves d’enfants, la ville et son image ont aussi leur histoire et leur désir utopique. (Autour d’ « Imaginaire de la ville », Conférence CUB Métropole 3.0 – mai 2010).
  • Veille Doc : la Compagnie Montalvo Hervieu revient avec « La la la Gershwin« , un hommage dans un univers jubilatoire, ludique et poétique mêlant danse et projections vidéos. (20 octobre 2010, Théâtre Femina, Bordeaux).
  • Veille Com : Etat des lieux sur l’innovation 3D, question de communication ou défi de générations ?
  • Côté Coeur : avec dans les yeux les étoiles du Cirque Eloize, découvrez une « ID » vraiment géniale – une parenthèse ludique, jeune et urbaine, des lieux de danses, de rencontres, de passages, un monde de graffiti perdu entre break dance et hip-hop – . (12 & 13 novembre 2010, Olympia d’Arcachon).
  • Portrait du Mois : Sous fond de remaniement, depuis quelques jours la Ministre ne répond plus ! ! ! Mais avant de partir, Rama Yade a quand même souhaité écrire une « lettre à la jeunesse« .
  • Perspectives : à travers son journal n°7, le CAUE répond à sa mission de sensibilisation en vous invitant à « apprendre à voir plus loin ».

Zaz, « je veux« , 2010L’enfance ? oui, mais dans la réalité c’est plutôt :
« Bienvenue dans ma tribu
On est mieux sous mon tipi que dans le carré VIP.
Entre nous ! C’est pas tordu.
Y’a pas de Sioux !… Entendu.
Dans ma tribu, on est nature avec nos poteaux…
Avec nos poteaux sans torture. « 
Za7ie

Zoom

15 octobre 2010

Octobre 2010 – ZOOM DU MOIS
Comment considérer ou/et réconcilier l’espace urbain
entre les autres et moi ?…
Si c’était tout l’enjeu de la ville de demain ?

« la ville créative entre le local et le global »
ou tout l’enjeu de la culture aujourd’hui
PRÉAMBULE : « La question de la création se place au coeur des enjeux d’attractivité territoriale et au carrefour entre économie et modes de vie. Elle est l’objet de discussions fortes notamment autour d’une lecture critique de l’ouvrage de Richard Florida. Un modèle pour les villes est en train de s’écrire. La question se pose d’y adhérer ou de s’en démarquer. La place, les lieux, les formes de la culture métropolitaine est ainsi interrogés… »

Retour sur la thèse de Frédéric Martel, écrivain journaliste, présent le 7 octobre 2010 au Rocher Palmer dans le cadre du cycle de conférences « Bordeaux Métropole 3.0 » organisé par la CUB.
La mondialisation de la culture
Pour parler culture, il faut oser : oser penser, oser créer, et parfois même oser déranger… Dans son dernier ouvrage, « Mainstream« , Frédéric Martel revient sur l’histoire de la Culture et de ses avancées, pour aborder la question de la créativité ou celle d’une culture mondialisée : celle qui « plaît à tout le monde ».

Dans cet ouvrage, il nous invite à sortir du modèle franco-français et à limiter toute politisation de la culture. Il nous convie finalement à changer notre perception, à évoluer au contact du terrain, sortir de notre « chez soi riquiqui » : pour se tourner vers les industries créatives.
  • La notion d’industries créatives est une excroissance naturelle de ce que T.W. Adorno et M. Horkheimer nommaient les industries culturelles. Vers 1940, avec l’École de Francfort, ils envisagent la perte d’individuation et l’aliénation dont les masses pâtissent dans l’industrialisation qu’organisent les médias. Ils restent donc interdits face au type d’activité social-historique que les contenus culturels finissent par imposer.
  • Les industries créatives se superposent bientôt au débat sur la « culture de masse ». R. Barthes au début des années 1960 rejoint alors la pensée de l’École de Francfort en opposant culture de masse et culture cultivée.
  • En 1962, E. Morin soutient que la culture de masse n’est pas une forme de culture inférieure ou dégradée, mais plutôt issue de représentations du monde trouvant sa place entre dimensions individuelles et collectives, réelles et imaginaires.
  • Plus tard, H. Arendt en 1972, soutient l’idée que la culture de masse n’est pas une forme dégradée de la culture du fait de son extension ; elle le devient «quand ces objets eux-mêmes sont modifiés, réécrits, condensés, digérés, réduits à l’état de pacotille pour la reproduction et la mise en image».

Frédéric Martel fait aussi état d’une peur des industries culturelles ou des produits culturels. En effet, aujourd’hui c’est le temps de la circulation des services, des flux, de la multiplication des formats par les start up… Cela peut aussi induire un retour de l’opposition entre la culture et le divertissement, une culture légitime et une culture populaire.
Cependant, les industries culturelles et leurs produits permettent également une « ouverture du spectre culturel », l’arrivée de nouvelles offres : jeux vidéos, objets virtuels et numériques, images inédites… autant de regards mondialisés à veiller et à surveiller.

MAINSTREAM, Retour sur 5 enjeux d’une enquête
sur une culture qui plaît à tout le monde


1) Où se trouve la culture globale ?
Si la culture nationale (française) marquée par la musique, l’information, la publicité, les séries télé, l’édition, le cinéma… existe et se porte bien ; le mainstream évoque une culture mondialisée qui tend à remplacer toutes cultures voisines. Au coeur d’un paradoxe se dessine alors une mondialisation de la culture qui tend à imposer le modèle américain ou japonais. La culture globale reste marquée par cette mondialisation mais n’exclut pas pour autant les cultures nationales.

2) Aucunes exclusions culturelles…
Face à une définition complexe et plurielle de la « culture globale », il serait naïf de croire à la mort des cultures locales et nationales. C’est ainsi que la Chine, le Brésil, l’Argentine, l’Inde… et d’autres pays émergeants nous proposent leurs cultures, leurs médias, leurs visions du monde, autant de richesses à prendre en compte dans ce sentiment de culture globale.

3) La mondialisation et le numérique
* Les pays émergeants voient dans le numérique : une fusion (une possibilité d’union), des médias d’opportunités qui font naître l’espérance, l’espoir d’acquérir un rôle, une place, une position mondiale.
* Les « pays riches » connaissent le pouvoir du numérique, et peuvent parfois percevoir Internet comme une menace. Un outil qui pourrait les affaiblir, du moins diminuer leur importance dans la stratégie mondiale.

4) La contre-culture : entre « sub culture » et mainstream
… Et si finalement la frontière entre culture populaire et légitime n’existait plus, si nous acceptions l’ouverture à la création et le principe de diversité culturelle : il nous faudrait défendre l’influence de « la valeur culture », celle qui nous permet de construire l’identité de la France ; pour « que la France se nomme diversité ».

5) La Révolution Numérique : l’anti loi Hadopi
Dans les prochaines années, la culture est emmenée à évoluer :
* 1ère hypothèse : selon un aspect strictement économique.
* 2ème hypothèse : en suivant les innovations techniques, avec les opportunités offertes par le web 2.0
*3ème hypothèse : en prônant la mobilité, le mouvement, le changement culturel…

Dans « Mainstream » Frédéric Martel serait favorable à une évolution de la culture, mais également d’accord pour continuer à lutter pour le maintien d’une culture nationale…
Pour l’heure, c’est à nous de nous intéresser….
de RÉFLÉCHIR, TRAVAILLER et SE BATTRE pour la culture.